Conjoncture au premier semestre 1998

Roulet André, Conseil Economique Et Social

Description

Une reprise économique s'est amorcée en France depuis quelques mois, il faut maintenant la conforter. La croissance risque cependant de n'être pas suffisante pour faire face, à elle seule, au chômage et aux phénomènes d'exclusion ou de précarité qui affectent la société française et ce d'autant plus que le dialogue social connaît des difficultés. le Conseil économique et social préconise les voies et moyens d'une politique active de croissance forte et durable et de renforcement de la cohésion sociale dans notre pays. Source : Conseil économique et social

Sujets

• Entreprise
• Investissement
• Exclusion sociale
• Salariat
• Emploi
• Chômage
• Syndicat
• Revenu
• Logement
• Jeûne
• Économie
• Finance
• Droit et juridique

Informations

• Publié par: rapports-economie-finances
• Publié le: 01 avril 1998
• Nombre de lectures: 18
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• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

III
SOMMAIRE
Pages
AVIS adopté par le Conseil économique et social au
cours de sa séance du 29 avril 1998...............................1
I - LE CONSTAT : UNE REPRISE ÉCONOMIQUE SUR FOND DE
PROBLÈMES SOCIAUX PRÉOCCUPANTS ................................4
A - LA REPRISE DU PRINTEMPS 1997.................................................4
1. 1997, année de reprise économique..................................................4
1.1. LA REPRISE INDUSTRIELLE S’EST PROGRESSIVEMENT
DIFFUSÉE À L’ENSEMBLE DES SECTEURS............................................4
1.2. LE CONTENU EN EMPLOIS DE LA CROISSANCE A PERMIS UNE
BAISSE RELATIVE DU CHÔMAGE ............................................................5
1.3. UN REDÉMARRAGE DE LA CONSOMMATION...............................5
1.4. UNE REPRISE TIMIDE ET TARDIVE DE L’INVESTISSEMENT
PRODUCTIF .....................................................................................................6
1.5. UNE REPRISE NON INFLATIONNISTE ..............................................6
2. Les perspectives pour 1998 ..............................................................6
2.1. UN CONTEXTE INTERNATIONAL MOINS PORTEUR ...................7
2.2. UNE DEMANDE INTÉRIEURE PLUS DYNAMIQUE.........................8
2.3. UN REDRESSEMENT CONTINU DE L’EMPLOI, GAGE D’UN
REGAIN DE LA CONSOMMATION ............................................................9
B - CETTE AMÉLIORATION SENSIBLE DE LA SITUATION
ÉCONOMIQUE N’APPARAÎT CEPENDANT PAS
SUFFISANTE POUR FAIRE FACE AUX PROBLÈMES
SOCIAUX QUE CONNAÎT NOTRE PAYS .......................................9
1. L’importance de la « fracture sociale ».............................................9
1.1. CHÔMAGE DE MASSE ET SOUS EMPLOI.......................................10
1.2. LES SALARIÉS AU SMIC ET LA MONTÉE DES BAS SALAIRES 10
1.3. LA PAUVRETÉ ET SON ÉVOLUTION ...............................................11
1.4. LES MINIMA SOCIAUX........................................................................11
1.5. AUTRES INDICATEURS DE PRÉCARITÉ (SURENDETTEMENT,
ACCÈS AU LOGEMENT, SITUATION SANITAIRE)..............................12
2. Une régulation sociale en panne .....................................................12
2.1. DES INTERLOCUTEURS SOCIAUX EN QUÊTE DE
RESPONSABILITÉ ........................................................................................13
IV
2.2. UNE ACTIVITÉ CONTRACTUELLE AU RALENTI ........................13
2.3. LE PARITARISME EN QUESTION .....................................................13
II - PROPOSITIONS POUR DYNAMISER LA CROISSANCE ET
LUTTER CONTRE LE CHÔMAGE .............................................13
A - RENOUER AVEC UNE CROISSANCE DURABLE.......................14
1. Assurer un environnement favorable à l’investissement.................15
2. Assurer un soutien sélectif à certains secteurs créateurs
d’emplois........................................................................................16
3. Stimuler la consommation ..............................................................17
4. Assurer un développement global de l’outre-mer ...........................19
B - ENRICHIR LE CONTENU EN EMPLOIS DE LA
CROISSANCE ...................................................................................19
1. Favoriser les créations d’emplois....................................................20
2. Faciliter l’embauche des jeunes......................................................21
3. S’engager dans la voie de la réduction et de l’aménagement du
temps de travail ..............................................................................22
4. Faire vivre la négociation collective...............................................23
C - METTRE L’EUROPE AU SERVICE DE LA CROISSANCE ET
DE L’EMPLOI23
D - ASSUMER LES INDISPENSABLES SOLIDARITÉS.....................24
ANNEXE A L’AVIS.........................................................................................29
SCRUTIN ....................................................................................................29
DÉCLARATIONS DES GROUPES.................................................................31
RAPPORT présenté au nom de la section des
Problèmes économiques généraux et de la
Conjoncture par Monsieur André ROULET...............1
INTRODUCTION L’ÉCONOMIQUE AU SERVICE DU SOCIAL ................5
TITRE I NATURE, DIMENSION ET GRAVITÉ DE LA «FRACTURE
SOCIALE» .........................................................................................7
CHAPITRE I L’ÉLÉMENT DÉCLENCHEUR : LE CHÔMAGE..............11
I - UN CHÔMAGE DE MASSE DONT IL EST PLUS DIFFICILE
DE SORTIR QU’AILLEURS..........................................................11
A - LA MASSIFICATION DU CHÔMAGE ...........................................12
1. En vingt ans, le chômage français est devenu un chômage de
masse..............................................................................................14
2. Un chômage qui concerne, à des degrés divers, toutes les
catégories de la population.............................................................15
B - UN CHÔMAGE PLUS MASSIF QUE DANS LA PLUPART
DES PAYS DÉVELOPPÉS ...............................................................18
V
1. La France se caractérise par un taux de chômage plus élevé que
dans les autres pays du G7, à l’exception de l’Italie.......................18
2. Un taux d’activité et un taux d’emploi stabilisés à un bas niveau
depuis le début des années 1990 ....................................................19
C - UN DÉPLACEMENT DES FRONTIÈRES DU CHÔMAGE...........22
1. La France est le pays de l’OCDE qui fait le moins travailler les
jeunes .............................................................................................23
2. Le taux d’activité des plus de 55 ans est particulièrement faible
en France........................................................................................23
D - LA MOBILITÉ DE L’EMPLOI EST COMPARABLE À CELLE
DES GRANDS PAYS DÉVELOPPÉS ..............................................24
E - UN CHÔMAGE DONT ON SORT AVEC DIFFICULTÉ................25
F - LE DÉVELOPPEMENT DE L’EMPLOI TEMPORAIRE ET LA
TRANSFORMATION DE LA RELATION D’EMPLOI ..................26
II - DE L’ANALYSE DU CHÔMAGE À L’EXAMEN DE LA
SITUATION DES CHÔMEURS.....................................................29
A - UNE SITUATION QUI A AFFECTÉ UN TIERS DES
FRANÇAIS AU COURS DES DIX DERNIÈRES ANNÉES............29
B - LE CHÔMAGE PÈSE DE PLUS EN PLUS DURABLEMENT
SUR LE NIVEAU DE VIE DES MÉNAGES....................................31
III - LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE FACE AU CHÔMAGE DE MASSE .35
A - UNE PRESSION À LA BAISSE SUR L’ÉVOLUTION DU
POUVOIR D’ACHAT DES SALAIRES ...........................................35
B - LES TRANSFERTS INTERGÉNÉRATIONNELS...........................36
C - L’ADAPTATION DU MODE DE VIE DES JEUNES AUX
CONDITIONS DE LEUR INSERTION ............................................38
D - DES CONSÉQUENCES PSYCHOLOGIQUES NON
NÉGLIGEABLES ..............................................................................38
E - CHÔMAGE ET ÉCONOMIE PARALLÈLE.....................................38
CHAPITRE II DU CHÔMAGE AU SOUS EMPLOI....................................41
I - LE TRAVAIL À TEMPS RÉDUIT INVOLONTAIRE
CONCERNE 1,5 MILLION DE PERSONNES.............................41
II - PLUS DE 400 000 PERSONNES OCCUPENT UN EMPLOI
AIDÉ DANS LE SECTEUR NON MARCHAND..........................43
III - LES AUTRES FORMES DE SOUS-EMPLOI..................................43
CHAPITRE III LES SALARIÉS AU SMIC ET LA MONTÉE DES BAS
SALAIRES ..............................................................................45
VI
I - LES SALARIÉS AU SMIC ....................................................................45
A - PRÈS DE 2,2 MILLIONS DE SALARIÉS RÉMUNÉRÉS AU
SMIC ..................................................................................................45
B - LES SECTEURS ET LES CATÉGORIES CONCERNÉS................47
II - BAS SALAIRES ET « TRAVAILLEURS PAUVRES » EN
FRANCE : 2,8 MILLIONS DE PERSONNES CONCERNÉES ..49
A - UN SALARIÉ SUR SIX ....................................................................50
B - UN DOUBLEMENT DE LA PART DES TRÈS BAS SALAIRES,
FORTEMENT LIÉ À LA PROGRESSION DU TRAVAIL À
TEMPS PARTIEL..............................................................................