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Publié par | rapports-economie-finances |
Publié le | 01 octobre 2006 |
Nombre de lectures | 14 |
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Langue | Français |
Extrait
N° 41
SÉNAT
SESSION ORDINAIRE DE 2006-2007
Annexe au procès-verbal de la séance du 25 octobre 2006
RAPPORT D’INFORMATION
FAIT
au nom de la commission des Finances, du contrôle budgétaire et des
comptes économiques de la Nation (1) sur les prélèvements
obligatoires et leur évolution,
Par M. Philippe MARINI,
Sénateur.
(1) Cette commission est composée de : M. Jean Arthuis, président ; MM. Claude Belot,
Marc Massion, Denis Badré, Thierry Foucaud, Aymeri de Montesquiou, Yann Gaillard, Jean-Pierre
Masseret, Joël Bourdin, vice-présidents ; M. Philippe Adnot, Mme Fabienne Keller, MM. Michel
Moreigne, François Trucy, secrétaires ; M. Philippe Marini, rapporteur général ; MM. Bernard
Angels, Bertrand Auban, Jacques Baudot, Mme Marie-France Beaufils, MM. Roger Besse, Maurice
Blin, Mme Nicole Bricq, MM. Auguste Cazalet, Michel Charasse, Yvon Collin, Philippe Dallier,
Serge Dassault, Jean-Pierre Demerliat, Eric Doligé, Jean-Claude Frécon, Yves Fréville, Paul Girod,
Adrien Gouteyron, Claude Haut, Jean-Jacques Jégou, Roger Karoutchi, Alain Lambert, Gérard
Longuet, Roland du Luart, François Marc, Michel Mercier, Gérard Miquel, Henri de Raincourt,
Michel Sergent, Henri Torre, Bernard Vera.
Impôts et taxes.- 3 -
SOMMAIRE
Pages
INTRODUCTION......................................................................................................................... 5
I. LES PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES : UNE NOTION À METTRE EN
PERSPECTIVE........................................................................................................................ 9
A. UNE HAUSSE TENDANCIELLE LARGEMENT DUE AUX PRÉLÈVEMENTS
SOCIAUX.................................................................................................................................. 9
1. Une augmentation provenant en grande partie des organismes de sécurité sociale................ 9
2. Une augmentation provenant plus particulièrement de la mise en place de la CSG 10
B. LA NOTION DE PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES A-T-ELLE UN SENS ? ....................... 11
1. Des contreparties de nature très différente ............................................................................. 11
2. Des comparaisons internationales qui ont peu de signification............................................... 11
a) Les prélèvements obligatoires sont « trop étroits », parce qu’ils ne comprennent
pas l’ensemble des recettes publiques................................................................................. 12
b) Les prélèvem« trop larges », parce qu’ils dépendent du
périmètre des administrations publiques 15
3. La distinction entre cotisations salariales et cotisations patronales semble dénuée de
signification économique ........................................................................................................ 17
C. LA LÉGÈRE AUGMENTATION DU TAUX DE PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES
EN FRANCE : UNE ÉVOLUTION ESSENTIELLEMENT « OPTIQUE »................................ 19
II. ETAT/SÉCURITÉ SOCIALE : DES RELATIONS TOUJOURS AUSSI
CONFUSES .............................................................................................................................. 21
A. L’INTERPÉNÉTRATION CROISSANTE DES FINANCES DE L’ETAT ET DE
CELLES DE LA SÉCURITÉ SOCIALE.................................................................................... 21
1. Les impôts et taxes affectés : une place croissante dans le mode de financement de la
sécurité sociale....................................................................................................................... 21
a) Les impôts et taxes affectés représentent 28 % des ressources du régime général de
sécurité sociale en 2007...................................................................................................... 21
b) Des impôts et taxes éclatés entre les différentes branches................................................... 25
2. Des relations financières qui restent complexes...................................................................... 29
a) Le principe du « paquet » de recettes fiscales affectées à la sécurité sociale n’a pas
pour autant clarifié les domaines de compétences respectifs du PLF et du PLFSS.............. 29
b) La question des dettes de l’Etat à l’égard de la sécurité sociale .......................................... 32
3. La nécessité d’une approche consolidée des finances publiques ............................................. 34
B. LES LEÇONS DES COMPARAISONS INTERNATIONALES : UNE
FISCALISATION CROISSANTE ET LA RESPONSABILISATION DES ACTEURS ............. 37
1. Une réelle convergence des systèmes de protection sociale..................................................... 38
a) Des axes de réforme convergents........................................................................................ 38
b) Des systèmes de protection sociale qui s’universalisent, un Etat qui responsabilise ........... 40
2. La fin du système « bismarckien » et la mixité interne des systèmes de protection
sociale ? ................................................................................................................................. 51- 4 -
III. LA RÉFORME DU MODE DE FINANCEMENT DE LA PROTECTION
SOCIALE PASSE PAR UNE REMISE À PLAT DU SYSTÈME.......................................... 53
A. L’IMPASSE DE CERTAINES RÉFLEXIONS DOIT CONDUIRE À DES
INTERROGATIONS PLUS RADICALES ................................................................................ 53
1. L’analyse et les simulations du rapport du groupe de travail sur l’élargissement des
cotisations sociales employeurs .............................................................................................. 53
a) Les effets macroéconomiques de court terme : effets comparés de la cotisation sur
la valeur ajoutée et de la TVA sociale 57
b) Les effets des autres voies de réforme 59
c) A moyen terme, une altération de la progressivité de cotisations sociales détruirait
des emplois......................................................................................................................... 60
d) Comparaison avec les simulations publiées par la commission des finances....................... 61
e) L’impact macroéconomique de long terme ......................................................................... 62
f) Autres remarques formulées par le groupe de travail........................................................... 62
2. L’analyse des différents conseils saisis du projet de réforme des cotisations sociales
patronales............................................................................................................................... 63
a) L’analyse du Conseil d’orientation pour l’emploi ............................................................... 63
b) L’analyse du Conseil d’analyse économique ...................................................................... 65
c) La synthèse du Conseil d’analyse stratégique ..................................................................... 66
3. La nécessité de poursuivre les réflexions et d’affiner les modèles de simulation..................... 67
a) La réflexion doit être structurelle et s’attacher à identifier les effets de long terme ............ 67
b) La logique de la TVA sociale, qui sort renforcée de ces analyses, doit faire l’objet
de simulations complémentaires ......................................................................................... 67
B. LES ENJEUX DE PRINCIPE TOUCHANT À L’ASSIETTE ET AUX TAUX DES
PRÉLÈVEMENTS SOCIAUX................................................................................................... 68
1. La progressivité des cotisations sociales patronales : « barémisation » ou allègement
de charges ?............................................................................................................................ 68
a) Les cotisations sociales patronales sont aujourd’hui progressives....................................... 68
b) Faut-il intégrer cette progressivité dans un barème ou conserver la notion de
dérogation par rapport à un taux unique ?........................................................................... 71
2. Remplacer la prime pour l’emploi par un barème progressif des cotisations sociales
salariales ................................................................................................................................ 73
a) La prime pour l’emploi : l’impossible maturité d’un dispositif exagérément
complexe ..............................