Résultats et gestion budgétaire de l Etat - Exercice 2010
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Description

Conformément à la Loi organique relative aux lois de finances (LOLF), la Cour des comptes a rendu public son rapport sur les résultats et la gestion budgétaire de l'exercice 2010, ainsi que la certification des comptes de l'Etat de 2010 (consulter le rapport : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/114000282/index.shtml). La première partie de ce rapport examine les éléments exceptionnels de l'année (achèvement du plan de relance, lancement d'un programme d'investissements d'avenir, réforme de la taxe professionnelle, prêts accordés à la Grèce) et leur impact sur les résultats de l'exercice. La deuxième est consacrée à l'analyse détaillée de l'évolution des recettes et des dépenses. Elle comprend des focus sur les dépenses de personnel, qui constituent une part majeure du budget, et sur l'exécution budgétaire de quatre missions à forts enjeux (Défense, Recherche et enseignement supérieur, Travail et emploi, Ecologie, développement et aménagement durable). La troisième analyse les conditions générales de la gestion 2010 : le respect des dispositions de la loi organique relative aux lois de finances, mais aussi l'évolution en 2010 de la démarche de performance voulue par la LOLF et son impact budgétaire dans une situation où, selon la Cour, l'amélioration de la gestion et la mesure des performances ne peuvent plus être déconnectées de l'objectif général de maîtrise des dépenses de l'Etat.

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Publié le 01 mai 2011
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

 
   RESULTATS ET GESTION BUDGETAIRE DE LETAT EXERCICE 2010       Mai 2011
 
Sommaire 
 
INTRODUCTION ............................................................................11  PREMIERE PARTIE - L’ANALYSE DES RESULTATS DE L’EXERCICE ...................................................................................15  CHAPITRE I - L’IMPACT DES PRINCIPALES MESURES DE L’EXERCICE ...................................................................................19 I - Le plan de relance.....................................................................19 II - Les investissements d’avenir...................................................20 III - La réforme de la taxe professionnelle ....................................22 IV - L’aide à la Grèce....................................................................27  CHAPITRE II - LE SOLDE D’EXECUTION BUDGETAIRE...31 I - Le déficit d’exécution inscrit dans le projet de loi de règlement ........................................................................................................31 II - L’analyse globale du solde budgétaire ....................................35 A - Une hausse des recettes largement circonstancielle.............35 B - Des dépenses fortement marquées par les opérations majeures de l’exercice................................................................37  CHAPITRE III - LE RESULTAT EN COMPTABILITE GENERALE......................................................................................45 I - L’articulation des résultats budgétaire et patrimonial...............46 A - Le résultat patrimonial .........................................................47 B - Le passage du résultat budgétaire au résultat patrimonial....51 C La comptabilité générale met en évidence les lacunes de -celles des engagements ..............................................................54 II - Les enseignements tirés de l’examen du bilan ........................60  CHAPITRE IV - LE RESULTAT EN TRESORERIE ET LA DETTE...............................................................................................65 I - Le tableau des flux de trésorerie ...............................................66 II - Le tableau de financement de l’Etat ........................................67 III - Un besoin de financement toujours très élevé........................69 A - L’impact du déficit budgétaire.............................................69 B - L’adaptation du programme d’émission au lancement du « grand emprunt » ......................................................................71 C - Un montant d’amortissement élevé......................................72
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COUR DES COMPTES
IV - La dette négociable de l’Etat .................................................72 V - Les ressources de financement apportées par la dette et la trésorerie.........................................................................................74 A - Le programme d’émission à moyen long terme le plus important jamais réalisé .............................................................74 B - Une politique de rachats très active sous la pression du déficit à financer ........................................................................75 C - Réduction sensible de l’endettement à court terme..............76 D - Les ressources de trésorerie .................................................77  DEUXIEME PARTIE - L’EXECUTION BUDGETAIRE ..........81  CHAPITRE I - L’EVOLUTION DES RECETTES DE L’ETAT83 I - Les recettes fiscales ..................................................................84 A Un rebond limité ..................................................................84 -B - Des recettes supérieures aux prévisions initiales mais inférieures aux prévisions révisées ............................................88 C - L’exécution 2010 par impôt .................................................90 II - Les recettes non fiscales et les fonds de concours...................91 A - Les recettes non fiscales ......................................................92 B - Les fonds de concours..........................................................96  CHAPITRE II - L’EVOLUTION DES DEPENSES .....................99 I - L’analyse des dépenses budgétaires .........................................99 A - L’évolution des dépenses.....................................................99 B - Les caractéristiques de l’exécution ....................................103 C - L’impact de la dynamique des dépenses en 2010 sur l’évolution pluriannuelle ..........................................................108 II - L’évolution des dépenses au regard de la norme...................113 A L’évolution dans le périmètre défini par le Gouvernement -.................................................................................................113 B Une norme dont le périmètre actuel est trop restrictif........120 -III - Les dépenses fiscales ...........................................................122 A Le non respect de la « règle de gage » en 2010 .................122 -B - L’évolution globale des dépenses fiscales .........................123  CHAPITRE III - LA MASSE SALARIALE................................127 I - Le non-remplacement d’un départ en retraite sur deux ..........129 A - Des départs en retraite inférieurs aux prévisions ...............130 B - Une règle différenciée........................................................130   
 
SOMMAIRE  
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 II - L’effet de la politique de rémunération .................................132 A - Les mesures générales et catégorielles ..............................132 B - L’impact des mesures individuelles et des flux de personnel .................................................................................................134 III - Le pilotage de la masse salariale..........................................135 A - Une insuffisante réactivité en cours d’exécution ...............135 B - Une budgétisation ajustée et pilotée...................................136 C - La nécessité d’un encadrement plus complet.....................137  CHAPITRE IV - L’EXECUTION BUDGETAIRE DE QUATRE MISSIONS.......................................................................................141 A - La mission Défense............................................................141 B - La mission MIRES.............................................................144 C - La mission Travail et emploi .............................................146 D - La mission Ecologie...........................................................148  CHAPITRE V - LES RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITES TERRITORIALES ET L’UNION EUROPEENNE ..............................................................................153  I - Les concours financiers de l’Etat aux collectivités territoriales ......................................................................................................153 A - Un effet marginal de la prolongation du dispositif de versement anticipé FCTVA .....................................................154 B - Les autres prélèvements sur recettes et les concours imputés sur le budget général ................................................................155 II - Les relations financières de l’Etat avec l’Union européenne (UE)..............................................................................................159  TROISIEME PARTIE - LES CONDITIONS GENERALES DE LA GESTION .................................................................................163  CHAPITRE I - LES MODALITES DE LA GESTION ..............165  I - La régularité de la gestion.......................................................165 A - Les irrégularités et les anomalies concernant le budget général......................................................................................166 B Les anomalies concernant les budgets annexes et comptes -spéciaux....................................................................................171 II - La régulation budgétaire et les opérations de fin d’exercice .174 A - La régulation budgétaire ....................................................174 B - Les opérations de fin d’exercice ........................................176
 
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COUR DES COMPTES
III - Les investissements d’avenir ...............................................179 A - Un mécanisme dérogatoire assorti d’un dispositif de performance renforcé ...............................................................179 B - Un risque de substitution....................................................182 C - Des pratiques en marge des principes posés ......................183 D Des incertitudes demeurent................................................184 - CHAPITRE II - GESTION BUDGETAIRE ET DEMARCHE DE PERFORMANCE...........................................................................189 I - La mise en œuvre des recommandations de la Cour en matière de performance au cours de l’exercice 2010 ................................189 A - L’amélioration des instruments .........................................190 B - L’enjeu de l’utilisation des outils.......................................195 C La place des responsables de programme ..........................200 -II - Les programmes et les fonctions support ..............................202 A - Les fonctions support et l’architecture budgétaire.............203 B - Les économies réalisées et la mesure des performances....206  CONCLUSIONS .............................................................................213  Principales recommandations de la Cour au titre de l’exercice 2010 ..................................................................................................219  Annexe I Les missions budgétaires en 2010..................................225 Annexe II Les subventions exceptionnelles accordées aux communes ........................................................................................227 Annexe III Les dépenses fiscales ...................................................230 Annexe IV Rapprochement des restes à payer issus du compte général de l’Etat et des charges à payer figurant dans les RAP .231 Annexe V Dettes non financières exigibles, charges à payer et provisions pour charges relatives à des dépenses ........................233 Annexe VI Les relations entre l’Etat et l’Union européenne (UE) ..........................................................................................................234 Annexe VII Programmes budgétaires qui ont fait l’objet d’un examen particulier de la Cour au titre de la gestion 2010...........240 Annexe VIII Investissements d’avenir Dépenses par programme ..........................................................................................................241 Annexe IX Versements aux opérateurs des investissements davenir............................................................................................242 GLOSSAIRE ...................................................................................245  
 
 
 
Le rapport de la Cour des comptes sur les résultats et la gestion budgétaire de l’Etat
- élaboration et publication -
 
 
 
  
La Cour publie, chaque année, un rapport sur les résultats et la gestion budgétaire de l’Etat.
Déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale et du Sénat conjointement au projet de loi de règlement du budget de l’exercice antérieur, ce rapport analyse l’exécution du budget de l’Etat sous tous ses aspects.
Prévu par l’article 58-4° de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF ), il est l’une des quatre publications que la Cour présente chaque année dans le cadre de sa mission constitutionnelle d’assistance au Parlement et au Gouvernement pour le contrôle de l’exécution des lois de finances (article 47-2 de la Constitution), avec :
- la certification des comptes de l’Etat, annexée au projet de loi de règlement (article 58-5° de la LOLF) ;
- le rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques, préliminaire au débat sur les finances publiques (article 58-3° de la LOLF) ;
- le (ou les) rapport(s) sur les ouvertures de crédits par décret d’avance en cours d’exercice (article 58-6° de la LOLF), qui accompagne(nt) le projet de loi de finances comportant leur ratification.
Ces rapports ainsi que l’acte de certification des comptes de l’Etat s’appuient sur les contrôles, enquêtes et vérifications conduits par la Cour. En tant que de besoin, il est fait appel au concours d’experts extérieurs, et des consultations et des auditions sont organisées pour bénéficier d’éclairages larges et variés.
Ces travaux et leurs suites sont réalisés par les sept chambres que comprend la Cour, le pilotage et la synthèse étant assurée par une formation commune associant les sept chambres.
Trois principes fondamentaux gouvernent l’organisation et l’activité de la Cour des comptes, ainsi que des chambres régionales et territoriales des comptes, et donc aussi bien l’exécution de leurs contrôles et enquêtes que l’élaboration des rapports publics : l’indépendance, la contradiction et la collégialité.
Lindépendance des juridictions financières et institutionnelle statutaire de leurs membres garantit que les contrôles effectués et les conclusions tirées le sont en toute liberté d’appréciation.
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COUR DES COMPTES
ressortant d’un contrôle, d’une enquête ou de vérifications, de même que toutes les observations et recommandations formulées ensuite, sont systématiquement soumises aux responsables des administrations ou organismes concernés ; elles ne peuvent être rendues définitives qu’après prise en compte des réponses reçues et, s’il y a lieu, après audition des responsables concernés.
La publication d’un rapport est nécessairement précédée par la communication du projet de texte que la Cour se propose de publier aux ministres et aux responsables des organismes concernés, ainsi qu’aux autres personnes morales ou physiques directement intéressées. Dans le rapport publié, leurs réponses accompagnent le texte de la Cour.
Lacollégialité intervientpour conclure les principales étapes des procédures de contrôle et de publication.
Tout contrôle, enquête ou vérification est confié à un ou plusieurs rapporteurs. Leur rapport d’instruction, comme leurs projets ultérieurs d’observations et de recommandations, provisoires et définitives, sont examinés et délibérés de façon collégiale, par une chambre ou une autre formation comprenant au moins trois magistrats, dont l’un assure le rôle de contre-rapporteur, chargé notamment de veiller à la qualité des travaux.
Le contenu des projets de publication est défini, et leur élaboration est suivie, par le comité du rapport public et des programmes, constitué du premier président, du procureur général et des présidents de chambre de la Cour, dont l’un exerce la fonction de rapporteur général.
Enfin, les projets de rapport sont soumis, pour adoption, à la chambre du conseil où siègent, sous la présidence du premier président et en présence du procureur général, les présidents de chambre de la Cour, les conseillers maîtres et les conseillers maîtres en service extraordinaire.
Ne prennent pas part aux délibérations des formations collégiales, quelles qu’elles soient, les magistrats tenus de s’abstenir en raison des fonctions qu’ils exercent ou ont exercées, ou pour tout autre motif déontologique.
 *
Les rapports de la Cour des comptes sur les résultats et la gestion budgétaire de l’Etat, comme ses autres rapports sur les finances publiques et les actes de certification des comptes de l’Etat, sont accessibles en ligne sur le site Internet de la Cour des comptes et des autres juridictions financières : www.ccomptes.fr. Ils sont diffusés parLa documentation Française.
 
 
Délibéré
La Cour des comptes, délibérant en chambre du conseil, a adopté le présent rapport sur les résultats et la gestion budgétaire de l’Etat pour l’exercice 2010. Elle a arrêté sa position au vu du projet communiqué au préalable aux administrations concernées et des réponses qu’elles ont adressées en retour à la Cour. Les réponses sont publiées à la suite du rapport. Elles engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. Etaient présents : M. Migaud, premier président, MM. Picq, Babusiaux, Descheemaeker, Bayle, Mme Froment-Meurice, MM. Durrleman, Lévy, présidents de chambre, MM. Pichon, Hernandez, Hespel, présidents de chambre maintenus en activité, MM. de Mourgues, Mayaud, Devaux, Rémond, Gillette, Duret, Ganser, Monier, Troesch, Thérond, Beysson, Briet, Moreau, Frèches, Duchadeuil, Lefas, Schwerer, Brun-Buisson, Alventosa, Lafaure, Frangialli, Andréani, Mme Morell, MM. Gautier (Louis), Braunstein, Mmes Saliou (Françoise), Dayries, M. Bernicot, Mmes Ratte, Ulmann, MM. Gautier (Jean), M. Vivet, Mme Moati, MM. Cossin, Diricq, Lefebvre, Davy de Virville, Mme Aubin-Saulière, MM. Sabbé, Petel, Mme Malégat-Mély, MM. Valdiguié,Ténier, Lair, Mme Trupin, MM. Corbin, Rigaudiat, Rabaté, Metzger, de Gaulle, Guibert, Mme Saliou (Monique) M. Uguen, Mme Briguet, M. Guédon, Mme Gadriot-Renard, MM. Martin (Claude), Sépulchre, Antoine, Mousson, Chouvet, Mme Démier, MM. Clément, Machard, Mme Cordier, MM. Migus, Rousselot, Geoffroy, Lambert, Azerad, Mme Dardayrol, MM. de la Guéronnière, Duwoye, Aulin, conseillers maîtres, MM. Cadet, Klinger, Dubois, Gros, Marland, conseillers maîtres en service extraordinaire. Etaient également présents : - M. Maistre, premier avocat général, qui a présenté les observations du  ministère public, et M. Vallernaud, avocat général, qui l’assistait ; - M. Lion, conseiller référendaire, rapporteur.  *** M. Terrien, secrétaire général, assurait le secrétariat de la chambre du conseil. Fait à la Cour, le 24 mai 2011.  
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COUR DES COMPTES
Le projet de rapport soumis à la chambre du conseil avait été préparé par une formation interchambres présidée par M. Babusiaux, président de chambre, et composée de Mmes Briguet, Trupin (à compter du 1erdécembre 2010), Vergnet, MM. Houri (jusqu’au 6 mai 2011), Lefas, Lefebvre, Mayaud, Monier, de Mourgues, Piolé, Thérond, Vermeulen, Viola, conseillers maîtres. M. Vallernaud, avocat général, représentait le procureur général. Le rapporteur était M. Lion, conseiller référendaire, avec le concours d’une équipe de synthèse composée de Mmes Clérici, Philbert et Planté, rapporteures, de MM. Bargeton, Jourdain, Ravalet, conseillers référendaires, et de MM. Jaillard, Malcor et Vareille, rapporteurs. Le contre-rapporteur était M. Monier conseiller maître.  
 
 
 
        
  
 
Introduction  L’année budgétaire 2010 s’est achevée sur un déficit historique de 148,8 Md€, qui s’est creusé de 10,8 Md€ par rapport à 2009, alors que la loi de finances initiale prévoyait à l’inverse une amélioration du solde budgétaire de 22 Md€. Parallèlement, l’encours de dette négociable de l’Etat a progressé de 81 Md€ pour atteindre 1 229 Md€ à la fin de l’exercice. Cette évolution est la résultante d’un ensemble de facteurs qui ont fortement affecté la gestion de l’exercice. La loi de finances initiale était la deuxième de la mise en œuvre de la programmation triennale, dans un contexte marqué par la crise économique et financière. Elle devait accompagner la sortie de crise, avec l’achèvement du plan de relance, tout en contribuant à maîtriser les dépenses de l’Etat. Dans le même temps, elle modifiait profondément la structure de la fiscalité avec l’engagement de la réforme de la taxe professionnelle. L’annulation, par le Conseil constitutionnel, de certaines des dispositions relatives à cette dernière ainsi que de celles se rapportant à l’instauration de la « taxe carbone », et l’adoption de quatre lois de finances rectificatives, ce qui est exceptionnel, ont sensiblement modifié la perspective initiale. La réforme de la taxe professionnelle apparaît comme un des sujets majeurs de l’exercice compte tenu des masses en jeu mais aussi de son impact sur plusieurs lignes budgétaires : les recettes brutes et nettes de l’Etat, le prélèvement au bénéfice des collectivités territoriales et le solde du compte d’avances à ces dernières. L’affectation au budget de l’Etat, à titre transitoire, des impositions créées pour remplacer l’ancienne taxe et l’ensemble des mécanismes correcteurs induits par la réforme constituent autant de facteurs de complexité pour l’analyse. L’achèvement du plan de relance s’est traduit par un effort budgétaire significatif (5 Md€ en crédits de paiement et 2,9 Md€ en dépenses fiscales). L’exercice 2010 s’est également caractérisé par la mise en place, en cours d’année, de mécanismes spécifiques pour les « investissements d’avenir » destinés à être financés par l’emprunt national. De nouveaux programmes budgétaires au sens de la LOLF ont été créés, de caractère temporaire, sur lesquels ont été ouverts 35 Md€ de crédits destinés à des investissements d’avenir. Les mécanismes retenus, manifestement dérogatoires, ont notamment eu pour conséquence que la totalité des crédits a été consommée alors que les dépenses effectives ont été très
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