Impact du spatial sur l économie de la Guyane
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Impact du spatial sur l'économie de la Guyane

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Introduction EFFETS INDIRECTS, INDUITS ETentrée sur les années 2002 et 2003, l’évaluation quantitative MULTIPLICATEURSdes effets sur l’économie de la Guyane de l’activité du centre spatial guyanais fait aussi référence aux travaux similaires Les effets directs mesurent l’activité desC publiés en 1987, 1995 et 1998. unités participant directement à l’activité spatiale en Guyane : le CNES, Arianespace et l’ESA. Ils sont appelés « établissements-Le Centre spatial guyanais, objet de l’étude, comporte un ensemble cible » dans la lexicologie propre auxd’établissements industriels dont deux « donneurs d’ordre » princi- études d’impact. Ce périmètre particulière- paux : les établissements guyanais du Centre National d’Études Spatiales ment restreint est appelé P1. Étendu aux et d’Arianespace. Avec l’Agence Spatiale Européenne, ils appliquent, au services chargés de la sécurité (pompiers, niveau local, la politique spatiale de l’Europe et/ou de la France. gendarmerie, forces armées), il est appelé périmètre P2. Les autres établissements touchant de près Abstraction faite de l’activité propre aux ou de loin à l’activité spatiale sont « des pre- préparations des lancements, le CSG exerceUNE APPROCHE PASSÉE une activité d’entretien de la base etneurs d’ordre ». Les cinq principaux sontUne autre approche a consisté à 1 d’études. Cette activité définit un péri-considérés comme des industriels de la base .

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Introduction
EFFETS INDIRECTS, INDUITS ETentrée sur les années 2002 et 2003, l’évaluation quantitative
MULTIPLICATEURSdes effets sur l’économie de la Guyane de l’activité du centre
spatial guyanais fait aussi référence aux travaux similaires Les effets directs mesurent l’activité desC publiés en 1987, 1995 et 1998. unités participant directement à l’activité
spatiale en Guyane : le CNES, Arianespace
et l’ESA. Ils sont appelés « établissements-Le Centre spatial guyanais, objet de l’étude, comporte un ensemble
cible » dans la lexicologie propre auxd’établissements industriels dont deux « donneurs d’ordre » princi-
études d’impact. Ce périmètre particulière-
paux : les établissements guyanais du Centre National d’Études Spatiales ment restreint est appelé P1. Étendu aux
et d’Arianespace. Avec l’Agence Spatiale Européenne, ils appliquent, au services chargés de la sécurité (pompiers,
niveau local, la politique spatiale de l’Europe et/ou de la France. gendarmerie, forces armées), il est appelé
périmètre P2.
Les autres établissements touchant de près Abstraction faite de l’activité propre aux
ou de loin à l’activité spatiale sont « des pre- préparations des lancements, le CSG exerceUNE APPROCHE PASSÉE
une activité d’entretien de la base etneurs d’ordre ». Les cinq principaux sontUne autre approche a consisté à
1 d’études. Cette activité définit un péri-considérés comme des industriels de la base .prendre en compte, dans ce périmètre,
mètre P0, qui peut aussi être qualifié de
les industriels de la base, qui sont Ces huit sociétés définissent la Communauté
point mort. En l’absence de tirs, P1 = P0.actionnaires d’Arianespace (actuelle- industrielle spatiale de Guyane (CISG). Un
ment Régulus, Europropulsion, Air Les effets indirects correspondent à l’acti-périmètre plus large définit l’Union des entre-
Liquide spatial, ASTRIUM spatial vité générée dans l’ensemble des secteursprises de la base spatiale (UEBS). Les pre-transportation, SNECMA). Toutefois, productifs par les consommations intermé-
neurs d’ordre secondaires font partie descette approche ne permet pas d’obtenir diaires des établissements sous-traitants et
des éléments comptables précis pour la sous-traitants ou des fournisseurs. L’ensemble assimilés. Ils mesurent l’impact des vagues
majorité d’entre eux, du fait qu’il des donneurs et receveurs d’ordre est décrit successives de production.
s’agit d’établissements de sociétés non dans la première partie.
De premier rang, ils mesurent les effetsrésidentes. De plus ces possè-
Ces opérateurs ont, pour certains d’entre eux, des dépenses directes des receveurs d’ordredent certes des relations juridiques
une longue histoire puisque le mariage duprivilégiées susceptibles de les faire auprès de leurs fournisseurs ou sous-trai-
entrer dans le champ restreint des spatial et de la Guyane remonte à 1964, avec tants. Ils se limitent à la première vague de
opérateurs du CSG, mais dans dépenses de ces receveurs d’ordre. un arrêté pris en Conseil des Ministres portant
l’approche économique elles sont sou- création du Centre spatial guyanais. Depuis De second rang (ou de support indus-mises aux commandes passées auprès
40 ans, les plans successifs de développe- triel), ils correspondent à l’activité généréed’Arianespace, et interviennent en pra-
par les achats réalisés par les établissementsment du spatial ont peu à peu modelé le pay-tique comme des preneurs d’ordre de
concernés par les effets de premier rangcelle-ci. sage économique, démographique et social
(dépenses locales ou importées), achats de2de la Guyane .
ceux qui fournissent les receveurs d’ordre.
Ces achats ont des effets qui correspondent
L’étude des effets de l’activité du centre spatial, ou étude d’impact, aux vagues successives de production.
mesure les interactions de cette activité sur un certain nombre de gran-
Dans l’étude, tous les effets indirects sont
deurs économiques régionales. Les effets pris en compte sont de plu-
traités simultanément.
sieurs ordres, selon qu’ils concernent les acteurs participant directement
Les effets induits décrivent l’activitéà l’élaboration des lanceurs, ou des acteurs de manière très
générée par les dépenses des ménagesindirecte.
vivant des activités générées (directement
ou non) par le spatial, puis par les vagues
Dans la chaîne des dépenses, les effets directs, indirects et induits peu- successives de revenus additionnels dépen-
vent être concomitants. Le total des effets concerne au départ une sés par les ménages.
dépense annuelle du CSG, mais ses effets multiplicateurs peuvent Les multiplicateurs, calculés à partir de
déborder le cadre calendaire. ces effets cumulés, visent à évaluer une
Les multiplicateurs permettent d’estimer la capacité d’entraînement de sorte d’effet de levier. Par exemple le multi-
plicateur de revenu keynésien permet de mesu-l’activité spatiale sur le reste de l’économie. L’effet multiplicateur de
rer la valeur ajoutée créée dans toute l’emploi permet, par exemple, de répondre à la question suivante : « un
l’économie à partir d’une dépense unitaireemploi dans le spatial peut générer combien d’emplois dans le reste de
engagée. Le multiplicateur d’emploi permet
l’économie ? » de calculer le nombre d’emplois créés dans
l’économie pour un emploi créé dans l’éta-
L’intérêt des deux années de référence, 2002 et 2003, est qu’elles décri- blissement-cible.
vent une période particulière dans l’histoire récente de la base spatiale,
Les effets directs sont mesurés à partir des
celle d’une activité commerciale élevée, en 2002, suivie d’une année comptes des donneurs d’ordre. Les effets
moins intense, de redéploiement de ses missions. Ces résultats servent indirects et les effets induits ont été modé-
aussi de base à des comparaisons temporelles. lisés.
1 Il s’agit de Régulus, Europropulsion, Air Liquide spatial, ASTRIUM spatial transportation,
SNECMA. Ils sont actionnaires, directement ou indirectement, d’Arianespace.
2 Voir annexe 1 : « L’économie guyanaise et le spatial ».
L’impact du spatial sur l’économie guyanaise 3

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