La France, l’entrepreneuriat, et l’innovation façe à la mondialisation
4 pages
Français

La France, l’entrepreneuriat, et l’innovation façe à la mondialisation

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

1La France, l’entrepreneuriat, et l’inno vation façe à la mondialisationDevons-nous faire le deuil de notre industrie, industrie lourde, industrie du secteur secondaire, l'agriculture... et les laisser aux pays qu’on qualifierait « moins développés » dont la main d'oeuvre est moins chère. Devons-nous opter pour une hyper-spécialisation du tertiaire principalement orienté sur les activités intellectuelles de création, d’invention, de services ? Devons-nou s, européens, français, devenir des nations « Fab-less »?On ne peut pas empêcher, ni interdire à l'Inde ou à la Chine de vouloir se développer. On ne peut non plus leur imposer notre réglementation sur le travail, ni nos coûts de main d'oeuvre. Certains dirons que nous pouvons, devons, assouplir notre réglementation sur le travail, et baisser nos coûts de main d’œuvre pour être compé titif ! … ma is ceci est un autre débat, et dépasse le cadre de ce blog.Par conséquent, il faut être réaliste, on ne pourra pas rivaliser avec ces pays là sur le même terrain ! Que devons-nous faire alors ? Instaurer un protectionnisme (cad limiter les importations, les taxer, interdire les délocalisations …) ? Et à quelle échelle ? Française ou Européenne ? A l'échelle française cela irait à l’encontre de la réglementation européenne. A l'échelle européenne, l’union européenne est toujours en construction, mais pourquoi pas un jour avoir une véritable politique d’intelligen ce économique européenne globale … .

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 22 avril 2012
Nombre de lectures 100
Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

1
La France, l’entrepreneuriat, et l’innovation façe à la mondialisation
Devons-nous faire le deuil de notre industrie, industrie lourde, industrie du secteur secondaire, l'agriculture... et les laisser aux pays qu’on qualifierait «moins développés» dont la main d'oeuvre est moins chère. Devons-nous opter pour une hyper-spécialisation du tertiaire principalement orienté sur les activités intellectuelles de création, d’invention, de services ? Devons-nous, européens, français, devenir des nations «Fab-less»?
On ne peut pas empêcher, ni interdire à l'Inde ou à la Chine de vouloir se développer. On ne peut non plus leur imposer notre réglementation sur le travail, ni nos coûts de main d'oeuvre. Certains dirons que nous pouvons, devons, assouplir notre réglementation sur le travail, et baisser nos coûts de main d’œuvre pour être compétitif ! … mais ceci est un autre débat, et dépasse le cadre de ce blog. Par conséquent, il faut être réaliste, on ne pourra pas rivaliser avec ces pays là sur le même terrain ! Que devons-nous faire alors ? Instaurer un protectionnisme (cad limiter les importations, les taxer, interdire les délocalisations …) ? Et à quelle échelle ? Française ou Européenne ? A l'échelle française cela irait à l’encontre de la réglementation européenne. A l'échelle européenne, l’union européenne est toujours en construction, mais pourquoi pas un jour avoir une véritable politique d’intelligence économique européenne globale … . Mais en attendant que l’Europe se construise politiquement, nous français, devons nous adapter et profiter de cette nouvelle donne mondiale ! Mais comment s’adapter ?
A mon sens, il ne faut surtout pas "abandonner" notre industrie, ou plutôt nous devons adapter notre industrie. Nous devonsorienter ces secteurs industrielsvers une production de plus en plus qualitative, avecdes labelsd'états (ou Européens) garantissant une production "à la française" (norme qualité française, norme luxe français,label rouge, AOC, agriculture bio...)!
Mais une industrie orientée qualité plutôt que quantité ne peut donner du travail à une majorité ?
Si, mais à condition que le pays entier se spécialise dans l’excellence, la qualité et le luxe.
Ari MASSOUDI/http://www.strategy-of-innovation.com/ /http://www.linkedin.com/in/arimassoudi
2
Et c'est nos produits, biens et services, issus de notresavoir-faire non-concurrençablequ'il faudra vendre aux chinois ou aux hindous friands de luxe et de produits typiques, pays où le pouvoir d’achat ne cesse d’augmenter chaque jour. Une telle politique économique nécessiterait une protection de notre savoir-faire, de notre intelligence, et de notre artisanat. Adoptons une bonne fois pour toute à l'échelle Européenne, les mêmes règles de propriété intellectuelle et industrielle que les USA, règles tant en faveur de leur commerce et de leurs entrepreneuriats ! Pour ne citer qu’un exemple, les USA ont le «Business method patent» qui est un brevet, cad un titre de propriété, permettant de protéger les « concepts » au même titre qu’une invention tangible ! Ce type de brevet, et l’arsenal juridique de protection qui va avec, permet aux entrepreneurs américains de créer de la richesse grâce aux innovations d’organisation managériale, aux innovations de services, ou aux innovations de business model originaux !
Les métiers de la tête au service des métiers de la main. La recherche, l'ingénierie et le design au service de l'innovation artisanale française.
Par conséquent, l'avenir est de mettre les bouchées doubles, en produisant plus de diplômées dans les filières "scientifico-techniques", et en augmentant le nombre d'artisans à la technicité fine (et donc en réduisant le nombre de jeunes aux diplômes inutiles !). Et "surtout",en encourageant ces diplômés à "entreprendre"et à mettre application leurs idées. Au delà de la simple formule, il faut mettre en place des mesures fortes d'incitation à l'entrepreneuriat. Ces mesures pourraient être bien évidemment des avantages fiscaux et sociaux comme il en existe actuellement même si tout n'est pas parfait (Crédit Impôts Recherche,Jeune Entreprise Innovante, Concours d'entrepreneuriat, Statut auto-entrepreneur). Mais le plus important est de changer les mentalités; pour cela il faut instaurer une véritable culture de l'entrepreneuriat dans toutes les Universités, Écoles d'enseignement supérieure, les formations professionnalisantes, mais aussi, et surtout dès le lycée (général et professionnel), voir même dès l'école primaire et le collège !
Tout jeune diplômé devra à la sortie de sa formation initiale, avoir été familiarisé avec le b.a.-ba de l'entreprise et de sa gestion managériale, administrative, financière et juridique !
Pourquoi on n'enseignerait pas dès le lycée une initiation à la comptabilité d'entreprise, à la stratégie, au marketing ou au droit des sociétés, commercial et des affaires ..... plutôt que la philosophie ?
Ari MASSOUDI/http://www.strategy-of-innovation.com/ /http://www.linkedin.com/in/arimassoudi
3
La France doit devenir véritablement une nation d'entrepreneuriat et d'entrepreneurs. Il en va de notre survie économique ! Mais l’entrepreneuriat sans le soutien du capital est voué à l'échec !Par conséquent, les pouvoirs publics doivent inciter encore d’avantage l’orientation de l’épargne des français vers l’investissement dans le capital des jeunes entreprises non cotées, notamment des entreprises innovantes ! En instaurant une véritable politique « décomplexée » d’avantages fiscaux en faveur de l’investissement dans ces entreprises, nous parions sur le potentiel de l’intelligence française à créer la richesse et les emplois de demain. Sauf que demain, ce n’est pas dans 50 ans, mais bien dans 5 à 10 ans dans un univers mondialisé où tous les cycles, les échecs et les réussites, s’accélèrent.
Mais malheureusement, ces mesures fiscales en faveur des investisseurs sont aujourd’hui bien insuffisantes.
Pour rappel, l’investissement dans le capital d’entreprise non cotées par des particuliers, directement ou indirectement (par le biais de société dédiée à l’investissement par exemple) permet de bénéficier de réduction sur l’impôt sur le revenu personnel et sur l’impôt sur la fortune (ISF, loiTEPA).
Ari MASSOUDI/http://www.strategy-of-innovation.com/ /http://www.linkedin.com/in/arimassoudi
4
Loi TEPAFiscalité*Commentaires* Investissement au capitalRéduction d’impôt sur leLa réduction de 75% sur l’ISF semble à première vue d’entreprise non cotée soit :revenu personnel (IRPP)intéressante, mais la notion de plafond annuel rend cette égale àmesure « ridicule ». Pourquoi un plafond annuel ? - directement en tant qu’associé25% des sommes investiesPourquoi toujours des mesurettes ?! investisseur dansla limite annuelle de 20 000 € (personne seule)Mais qui paie l’ISF en France ? En 2009, 539 000 ou ou40 000 € (couple)foyers français ont été assujettis à l’ISF, soit 2% des contribuables, ce qui représente 1,6% des recettes - indirectement parfiscales ! L’ISF représente donc qu’une goutte sur les l’intermédiaire d’une SociétéRéduction d’impôt sur larecettes de l’état, mais produit l’effet d’un tsunami sur dédiée Fortune(ISF) égale àl’exil hors France des « ISF ». 1 000 « ISF » quittent 75% des souscriptionsannuellement la France et cela ne fait qu’augmenter versées dans la limited’année en année. Sans compter que les effets annuelle de 50 000 €d’annonce sur « l'aménagement » de la loi TEPA par le gouvernement, ou la crainte de l’arrivée au pouvoir de l’opposition de gauche ne sont pas en faveur de la confiance de ces hauts revenus en notre pays !
Par conséquent, que reste ou restera-t’il pour continuer à soutenir l’entrepreneuriat et la création de richesse en France ? Le crédit bancaire ? Bien sure que non ! Surtout en ces moments où il existe un véritable gèle du crédit bancaire ! Réponse : Les classes moyennes imposées à l’IRPP ! Sauf qu’avec 25% de réduction et avec un plafond contraignant, on n’incite pas vraiment le bon peuple à investir dans l’avenir et donc dans nos jeunes entreprises innovantes ! *Note : le projet de Loi de finances 2011 a sérieusement raboté le volet capital investissement de la Loi Tepa. La réduction d'ISF est ainsi ramenée de75 % à 50%.Les plafonds ont été également abaissés !
Ari MASSOUDI/http://www.strategy-of-innovation.com/ /http://www.linkedin.com/in/arimassoudi
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents