Le commerce en 1996
4 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
4 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

En 1996, le commerce employait environ 2 520 000 salariés et 460 000 non salariés, dont la moitié dans le commerce de détail, 36 % dans le commerce de gros et 14 % dans le commerce et la réparation automobile. L'activité du commerce, mesurée par la marge commerciale, s'est accrue de 1,7 %, légèrement plus que le PIB. Cette croissance modérée, inférieure à celle de l'année 1995 (+ 2,4 %) provient du ralentissement de l'activité du commerce de gros. Près de 20 000 emplois salariés ont été créés dont 15 000 dans le commerce de détail.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 24
Langue Français

Extrait

N° 515 AVRIL 1997
PRIX : 15 F
LE COMMERCE EN 1996
Nathalie Cloarec, Isabelle Eymard, Maryvonne Lemaire, Christiane Nivet
Division Commerce, Insee
L’année a été favorable au commerce spé n 1996, le commerce employait en
cialisé d’équipement du foyer (en particulier,
viron 2 520 000 salariés et 460 000à l’électroménager, TV, HIFI, électronique)Enon salariés, dont la moitié dans le dont le volume des ventes a de nouveau for
tement augmenté (+ 3,0 % après + 4,3 % encommerce de détail, 36 % dans le com
1995). La consommation de ces produits a
merce de gros et 14 % dans le commerce pu être légèrement stimulée par la reprise
et la réparation automobile. L’activité du des achats de logements neufs, eux mêmes
aidés par différentes incitations fiscales. Lecommerce, mesurée par la marge com
secteur de l’aménagement de l’habitat, en
merciale, s’est accrue de 1,7 %, légère expansion depuis trois années, continue de
ment plus que le PIB. Cette croissance croître à un rythme soutenu (+ 3,4 %). Sa
composante la plus dynamique est, depuismodérée, inférieure à celle de l’année
plusieurs années, le commerce du bricolage
1995 (+ 2,4 %) provient du ralentissement(+ 6,4 %). L’activité des fleuristes et jardine
de l’activité du commerce de gros. Près ries a également crû à un bon rythme
(+ 3,6 %) après deux années de recul.de 20 000 emplois salariés ont été créés
Pour la première fois depuis 1991, l’activité
dont 15 000 dans le commerce de détail.des magasins spécialisés de l’habillement a
cessé de se réduire (+ 1,1 %) après une
décroissance annuelle moyenne compriseAu sein du commerce, la croissance en vo
entre 1 % et 2 % depuis cinq ans.lume du chiffre d’affaires a été plus soutenue
dans le commerce de détail (+ 1,9 %) que
Le parc des grandes surfacesdans le commerce de gros (+ 1,4 %). Mais
c’est le commerce automobile qui a le plus a moins rapidement progressé
progressé (+ 4,5 %). Dans ce dernier sec
Les progrès de la consommation en produitsteur la prime “ qualité ”, instaurée pour un an
non alimentaires ont également profité auxen octobre 1995, a très fortement stimulé les
grandes surfaces à prédominance alimentaireventes du premier trimestre et, juste avant
sa suppression, celles du troisième trimes Contributions à la croissance
tre. L’importation de voitures étrangères a du commerce de détail hors pharmacie*
nettement augmenté et le chiffre d’affaires
du commerce automobile a crû de + 6,3 %
en volume. En revanche l’activité des stations
service a diminué ( 3,3 % en volume de
ventes) au profit des pompes à essence des
grandes surfaces alimentaires (tableau 1).
Bonne tenue du commerce
non alimentaire
Dans le commerce de détail, la croissance du
chiffre d’affaires a été, en volume, analogue à
celle de 1995 : + 1,9 % après + 2,1 (tableau 2%
et graphique 1) et nettement supérieure à celle
observée en 1994 et 1993 (respectivement
+ 0,9 % et + 0,1 %). L’activité du commerce
* Taux de croissance (%) en volume du CA du commerce de détail hors
non alimentaire en magasin spécialisé a de pharmacie et de l’artisanat commercial
Lecture : La croissance en volume du chiffre d’affaires du commerce denouveau nettement progressé (+ 2,3 % après
détail hors pharmacie (+ 1,9 % en 1996) se décompose en + 1,3 % dû aux
+ 2,0 % en 1995), succédant aux trois années grandes surfaces alimentaires, + 0,8 % dû au commerce non alimentaire
spécialisé hors pharmacie, + 0,1 % dû au commerce hors magasin etde décroissance de 1991 à 1993. Ce dyna
0,3 % dû aux petites surfaces alimentaires (la contribution d’un secteur
misme est le fait de tous les secteurs, à l’excep est l’évolution du secteur pondérée par son importance dans l’ensemble).
tion de celui de l’habillement. Source : Insee, Comptes du commerce
?
INSEE
PREMIEREde petite surface (y compris magasins 4,3 % du marché et a progressé de(hypermarchés, supermarchés et ma
de produits surgelés) s’est légèrement + 2,2 %, comme en 1995. La vente pargasins populaires) qui détiennent en
réduite depuis deux ans : 1,5 % correspondance qui représente la moi viron 15 % des parts de marché pour
après 2,8 %, contre des taux de - 4 tiàé des ventes de ce secteur repartles produits d’équipement du foyer
- 5 % antérieurement. On observe (+ 1,8 % en volume) après le palier de(électroménager, TV, HIFI, meubles),
dans ce secteur le développement ré- 1995 qui faisait suite à la très bonne25 % pour ceux de l’aménagement de
cent de magasins de maxidiscompte année 1994 (+ 5,3 %). Les autres for l’habitat (produits du bricolage, jardi
2nage, articles ménagers, vaisselle et de moins de 400 m mes de vente hors magasin sont les.
luminaires) et 14 % pour l’équipement commerces sur les marchés, la venteLes “ grands magasins ”, implantés
de la personne (habillement, chaussu à domicile et la vente par automate.dans les villes les plus importantes, ne
res, maroquinerie, articles de voyage). Globalement, elles progressent de concernent qu’une clientèle réduite
Toutefois, cette année leur croissance puis plusieurs années.(1,5 % de l’ensemble du marché des
a été un peu plus contenue que par le La pharmacie, qui avait connu un rebondventes au détail). Ils ont connu une
passé, à cause du ralentissement de de croissance en 1995, a de nouveaulégère croissance (+ 1,0 %) après une
la progression du parc. Les ouverturesannée 1995 (- 3,5 %) perturbée par nettement ralenti (+ 1,1 % après
de nouvelles grandes surfaces ont été les attentats de juillet et les mouve + 1,8 % en 1994 et + 4,2 % en 1995), en
moins nombreuses depuis 1991 1992 ments sociaux de fin d’année. raison d’une plus grande maîtrise de la
avec la détérioration de la situation Le commerce hors magasin couvre consommation de médicaments.
économique et, depuis l’été 1993, par
le ralentissement des autorisations L’activité dans le commerce et la réparation automobile
d’ouverture jusqu’à la mise en place
Évolution (en %) du chiffre d’affaires TTCde la nouvelle réglementation à comp
en volumeFormes de ventester de juillet 1996 (encadré).
1992 1993 1994 1995 1996La croissance du chiffre d’affaires de
ces grandes surfaces reste cependant Commerce de véhicules automobiles 0,4 8,7 7,2 3,2 6,3
élevée en volume avec + 3,1 % après Entretien et réparation de véhicules automobiles 4,0 1,2 2,2 0,8 1,7
+ 3,7 % en 1995 et 1994 et + 2,7 % en Commerce de gros d’équipements automobiles 0,1 8,6 4,4 5,4 1,5
1993. Elles écoulent le tiers des pro Commerce de détail d’équipemobiles 1,0 0,8 7,2 4,8 0,0
duits vendus au détail, soit plus de Commerce et réparation de motocycles 1,9 10,5 4,8 5,5 14,9
60 % des produits alimentaires et près Commerce de détail de carburants 2,6 2,5 2,5 0,8 3,3
de 20 % des produits non alimentaires. Ensemble commerce et réparation automobile 0,9 7,1 5,6 2,8 4,5
Source : Insee, Comptes du commerce
Moindre décroissance
dans l’alimentation générale L’activité dans le commerce de détail
de proximité
Évolution (en %) du chiffre d’affaires TTC
Le commerce alimentaire spécialisé en volumeFormes de vente
ou non a subi le léger ralentissement 1992* 1993 1994 1995 1996
de la croissance de la consommation
Alimentation spécialisée (y c. artisanat (1)) 0,2 4,0 4,6 2,0 2,4
alimentaire. Avec l’artisanat commer
Boulangeries pâtisseries 1,1 2,7 3,5 1,9 2,5
cial (boulangerie, pâtisserie, charcute
Boucheries charcuteries 0,2 3,0 6,0 0,4 2,3
rie), l’alimentation spécialisée vend
Autres magasins d’alimentation spécialisée 0,5 7,0 4,1 4,5 2,4
environ 20 % des produits alimentai
Petites surfaces d’alimentation générale (2) 3,7 5,0 4,8 2,8 1,5
res (tableau 3), deux fois plus que l’ali Grandes surfaces d’alimentation générale 3,9 2,7 3,7 3,7 3,1
mentation générale de petite surface Grands magasins (3) 4,0 10,4 3,9 2,3 0,7
(y compris les magasins de produits Pharmacies et commerce d’articles médicaux 5,2 5,1 1,8 4,2 1,1
surgelés). Magasins non alimentaires spécialisés 2,0 1,3 0,7 2,0 2,3
L’activité de ces commerces, concur Équipement de la personn

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents