Le commerce en 2000 - Forte progression de l emploi dans le commerce de détail
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En 2000, le commerce a globalement maintenu un bon rythme de croissance. Le chiffre d'affaires du commerce de détail a peu ralenti (+ 2,8 % en volume) ; la progression de l'emploi salarié a été exceptionnelle dans ce secteur (+ 6,5 %). Le commerce et réparation automobile (+ 0,7 % en volume) a interrompu sa progression : son activité s'est stabilisée au niveau atteint fin 1999, après deux années très dynamiques. Les ventes du commerce de gros sont en forte augmentation (+ 5,5 % en volume), en particulier grâce aux biens d'équipement professionnel.

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Nombre de lectures 12
Langue Français

Extrait

1979
N° 772 - AVRIL 2001
Prix : 15F (2,29€)
Le commerce en 2000
Forte progression de l’emploi dans le commerce de détail
Sylvie Bernadet, Catherine Berthier, Anne Gouëzel-Jobert
et Bruno Lutinier, division Commerce, Insee
n 2000, le commerce a globale- carburant des grandes surfaces. À l’inverse, le
commerce automobile, qui inclut les stations-ser-ment maintenu un bon rythme de
vice, maintient juste son activité de l’année pré-Ecroissance. Le chiffre d’affaires du cédente. Les ventes du commerce de gros sont
commerce de détail a peu ralenti (+ 2,8 % en forte progression (+ 7,4 % en valeur) en partie
en raison de la hausse des prix des matières pre-en volume) ; la progression de l’emploi
mières. Mais une fois neutralisé cet effet, sa
salarié a été exceptionnelle dans ce sec- croissance prolonge celle des années précéden-
teur (+ 6,5 %). Le commerce et réparation tes, dans le sillage du dynamisme de l’investisse-
ment : + 5,5 % en volume (Pour comprendre cesautomobile (+ 0,7 % en volume) a inter-
résultats).
rompu sa progression : son activité s’est
stabilisée au niveau atteint fin 1999, après Le dynamisme renforcé de l’emploi
deux années très dynamiques. Les ven-
En fin d’année 2000, le commerce emploie
tes du commerce de gros sont en forte 2 760 000 salariés et environ 460 000
augmentation (+ 5,5 % en volume), en par- non-salariés ; 220 000 personnes travaillent en
outre dans l’artisanat commercial (boulange-ticulier grâce aux biens d’équipement
ries, pâtisseries et charcuteries). Plus d’un
professionnel. emploi sur huit se situe dans le commerce. Au
cours de l’année 2000, l’emploi salarié a très
Cette année 2000, la croissance du chiffre fortement augmenté, pour l’essentiel grâce au
d’affaires du commerce est de nouveau commerce de détail : les effectifs salariés se
notable. Mais, à la différence des deux années sont accrus de 96 000 personnes (graphique 2),
précédentes, cette croissance se répartit diver- dont 88 000 dans le commerce de détail. Dans
sement sur les trois composantes du commerce ce secteur, l’emploi salarié progresse ainsi de
(graphique 1). En effet, en 2000, la forte hausse + 6,5 %, intensifiant le rythme des années pré-
de certains prix, en particulier du pétrole, a modi- cédentes (+1%en 1998, suivi de + 3,3 % en
fié les comportements. Le commerce de détail 1999). Au total, la hausse de l’emploi salarié
progresse, grâce notamment aux ventes de dans le commerce est en phase avec celle,
Depuis 1995, l’emploi salarié dans le Évolution en volume du chiffre
commerce ne cesse de progresserd’affaires des trois composantes
du commerce
Effectifs salariés trimestriels* - En milliersIndice base 100 en 1995
135 2 800
Gros
2 700130
2 600
125
2 500
120
2 400Automobile
115
2 300
110
Détail 2 200
105
Les années correspondent aux effectifs au 31 décembre.
*En nombre de postes. Données corrigées des variations saisonnières.
NB : raccord de deux séries (en NAP jusqu’en 1993, en NAF depuis100
1995 1996 19971998 1999 2000 1993).
Source : comptes du commerce, Insee Source : comptes du commerce, Insee
1985 1991 1997 2000
INSEE
PREMIEREsans précédent, de l’ensemble de l’éco- volume après + 5,1 % en 1999). Avec Le commerce spécialisé dans l’entre-
nomie (+ 3,6 % en glissement). En 2,13 millions d’immatriculations, le mar- tien et la réparation automobile croît
parallèle, les défaillances d’entreprises ché des voitures particulières neuves est modérément (+ 1,6 %, de même qu’en
du commerce sont en net recul (- 11 %), en léger retrait par rapport au record de 1999), comme ses concurrents, les ate-
plus accentué que dans le reste de l’année précédente. La suppression du liers des concessionnaires et les centres
l’économie. millésime a modifié le profil saisonnier de poses de pièces détachées. Après
des achats mais n’a pas eu d’effet sur les quatre années de croissance exception-
ventes annuelles. Les acheteurs de voi- nelle, le commerce et réparation de
Le ralentissement tures neuves ont bénéficié de la stabili- motocycles subit un coup d’arrêt, avec
sation des prix et de la suppression de la des immatriculations de motocycles endu commerce automobile
vignette automobile. Ils se sont davan- baisse. Le commerce de détail de car-
Le commerce de véhicules automobi- tage portés sur les voitures françaises, les burants est en recul (- 0,8 % en
les a peu progressé en 2000 (+ 0,6 % en ventes des importateurs marquant le pas. volume). Il a souffert de l’envolée du prix
des carburants ; celle-ci n’a été enrayée
L’activité des formes de vente* du commerce de détail qu’en fin d’année par la baisse du prix du
Évolution du chiffre d’affaires TTC en volume (en %) baril, la remontée du cours de l’euro, et
Formes de vente 1996 1997 1998 1999 2000 une baisse de la fiscalité. La concur-
1
Alimentation spécialisée et artisanat commercial -0,5 -4,6 0,8 -0,7 0,2 rence que lui opposent les grandes sur-
Boulangeries-pâtisseries -3,0 -5,4 3,6 -1,5 1,3
faces s’est nettement renforcée.
Boucheries-charcuteries -3,0 -4,3 0,4 -1,6 0,3
Autres magasins d’alimentation spécialisée 6,6 -3,8 -2,3 1,5 -1,1
2
Petites surfaces d’alimentation générale -2,8 -1,7 -0,3 -0,4 0,2
Grandes surfaces d’alimentation générale 2,0 3,4 3,0 4,0 1,9 Bonne performance
3
Grands magasins 4,1 3,7 1,8 3,1 4,3
des supermarchésPharmacies et commerces d’articles médicaux 2,3 2,2 5,2 5,2 8,1
Magasins non alimentaires spécialisés 0,9 2,0 6,1 3,8 3,9
Habillement-chaussures 1,2 0,1 4,6 0,6 0,7 Les grandes surfaces d’alimentation
Autres équipements de la personne 0,5 0,6 4,1 5,5 7,4
générale ont poursuivi leur croissance à
Culture, loisirs, sports 0,1 4,0 10,3 5,9 5,1
un rythme plus modéré (+ 1,9 % enÉquipement du foyer 0,4 1,7 5,9 5,2 7,4
Aménagement de l’habitat 2,6 2,9 6,3 3,8 3,0 volume) (tableau 1). Le parc de grandes
Autres magasins spécialisés 0,4 5,0 1,4 1,2 -4,2 surfaces s’est peu modifié, les ouvertu-
Commerce hors magasin -1,0 2,9 -0,6 2,0 0,1
res et extensions de magasins res-Vente par correspondance -0,6 0,8 6,0 3,0 -0,4
Autres -1,3 4,9 -6,4 1,1 0,6 tant soumises à autorisation. Les
Réparation d’articles personnels et domestiques -15,3 1,2 -1,9 -0,3 2,3 hypermarchés ont accru leur surface de
Ensemble du commerce de détail vente de 1,8 %, surtout par extension, et
et de l’artisanat à caractère commercial 1,0 2,0 3,6 3,4 2,8 avec l’ouverture de quatre nouveaux
* L’activité de certaines grandes entreprises relève de deux ou plusieurs formes de vente ; par exemple le chiffre d’affaires d’une magasins ; le parc de supermarchés ne
entreprise peut être réparti sur les formes de vente d’hypermarchés, de supermarchés et de petites surfaces d’alimentation.
compte que 67 magasins supplémentai-1. Boulangeries, pâtisseries, charcuteries (les boucheries sont classées dans le commerce proprement dit) ; 2. Sont inclus les
magasins de produits surgelés ; 3. Sont inclus les autres magasins non alimentaires non spécialisés. res, pour la plupart des maxidiscomptes
Source : comptes du commerce, Insee (graphique 3). De nombreuses grandes
Parts de marché des formes de vente* en 1995 et 2000 surfaces ont changé d’enseigne, en rai-
En %
son des mouvements de restructuration
Produits alimentaires Produits de l’année 2000. Cependant, ces mou-
1
(hors tabac) non alimentairesFormes de vente vements n’ont pas beaucoup modifié la
1995 2000 1995 2000 répartition entre succursalistes et réseaux
Alimentation spécialisée 18,5 16,8 de magasins indépendants.
et artisanat commercial
dont : Boulangeries-pâtisseries 7,3 6,6 Bien que la consommation alimentaire
0,9 0,8
Boucheries-charcuteries 7,1 6,2 ait ralenti, les supermarchés ont bien
Petites surfaces d’alimentation générale
et magasins de produits surgelés 10,0 9,0 progressé dans ce domaine (+ 6,6 % en
Grandes surfaces d’alimentation générale 63,2 66,4 18,7 20,3 valeur), davantage que les hypermar-
dont : Supermarchés 29,1 30,2 6,4 7,3
Hypermarchés 33,1 35,1 12,0 12,7 chés (+ 2,2 % en valeur). Les supermar-
Grands magasins et autres magasins chés ont bénéficié d’un regain des
non alimentaires non spécialisés 2,0 2,0
Pharmacies et commerces d’articles m&#

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