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Le LBO au pied du mur
parFranck Moulinsrédacteur en chef ’échéance est là. En cette fin d’annéedes affaires en croissance. »Encore faut-il qu’elles 2010, nul ne peut nier que le LBO sesoient irréprochables… Et en cette fin d’année, ennégeesLnledsrtariaenntsaecxtciéodnasieanutxflaecviileersmqenuitfrisaient l’in-A l’autre extrémité du spectre, les petits buy-trouve dans une période charnière.il se dit que les banques d’affaires ne se pressent Finies les heures où les TRI qu’ilspas pour mettre sur le marché de nouveaux dos-20 %, termi-siers. Prudence oblige. décence, exit le « LBO à la papa » qui tirait partiouts animent toujours le marché. Partout, en d’une rotation rapide des actifs pour engran-Europe, ils constituent l’essentiel des statis-ger les bénéfices… Le métier doit se réinventer,tiques, en nombre (cf. p. 8). Mais, là encore, afin de mieux démontrer sa raison d’être. Maisseules les sociétés qui ont démontré leur apti-à ce stade, les repères font quelque peu défauttude à traverser la tempête pourront trouver de dans ce marché troublé. Pourquoi assurer leur avenir. Parce l’heure, point d’hécatombequ’une chose est certaine: si LES REPÈRES parmi les sociétés de gestion,les robinets de la dette se sont il est vrai. Autant l’explosionrouverts, cette année, ils ne FONT QUELQUE de la bulle Internet avait misdéversent pas des flots d’ar-à terre nombre de VCs, autant! Au point degent. Loin de là PEU DÉFAUT l’ère qui suit le dégonflementlaisser le marché dans l’expec-de la bulle de la dette connaîttative. Du high-yield à la dette DANS LE LBO des désagréments moins viru-corporate, tout est désormais lents. A cela, il est une raisonenvisageable pour continuer simple: ce segment d’investissement touche desà financer des entreprises qui étaient éligibles PME bien établies. Et donc une communautéau levier « classique », jusqu’à présent (cf. p. 13 qui va au-delà de ses seuls actionnaires. Autantà 17). dire qu’il est crucial, pour chacun des membres de celle-ci, d’éviter la catastrophe généralisée.Panser les plaies ouvertes Mais ne nous y trompons pas: les experts du Marché dans l’expectativeLBO n’ont pas baissé les bras. Il leur faut juste Par voie de conséquence, les accidents indus-de panser les plaies ouvertes par la crisele temps triels en série ont été évités. En 2009, bien desfinancière mondiale, et dont la cicatrisation se professionnels ont œuvré pour que les contenustrouve retardée par une croissance économique des portefeuilles survivent à la crise du finance-réduite. Plus que jamais, ils doivent récrire leur ment. Puis ils ont consacré une bonne partie dumodus operandi. En peaufinant, par exemple, cru 2010 à la mise sur le marché des lignes lesles montages en double LuxCo, prisés ces der-plus performantes, afin de profiter de la fenêtreniers temps mais pas encore exempts d’imper-de tir qui s’est ouverte au printemps dernier.fection (cf. p. 23 à 25). En tentant également de Mais que faire, ensuite? Investir dans les midrendre plus attractifs des management packages et large markets ne sera certainement pas unemis à mal par des business plans d’origine trop mince affaire, dans les mois à venir (cf. p. 19ambitieux (cf. p. 27 à 30). En prenant en consi-à 21).« Les prix des actifs demeurent extrêmementdération, aussi, les nouvelles réglementations, élevés, ce qui constitue une certaine surprise, aprèsqui touchent tant les conseils en réductions un tel retournement de conjoncture,a notammentde coût (cf. p. 32-33) que les gestionnaires de constaté Michael Queen, chief executive de 3i,fonds eux-mêmes (cf. p. 35-36). Aujourd’hui au lors de l’ouverture de Superinvestor 2010.Nouspied du mur, le LBO doit renaître de ses cendres, continuerons à payer entre 10 et 13 fois l’Ebitda pourtel le Phénix.
capitalfinance| décembre 2010
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