Le pouvoir d'achat des entrepreneurs individuels, très sensible à la conjoncture

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Fin 2001, la moitié des petites entreprises de moins de 20 salariés sont des entreprises individuelles. De 1993 à 1996, période de basse conjoncture, le pouvoir d'achat des entrepreneurs individuels a diminué en moyenne de 4,3% par an. Par contre, entre 1996 et 2001, avec la reprise de la croissance, leur gain de pouvoir d'achat se monte à 3% par an. En 2001, 30% des entrepreneurs individuels emploient au moins un salarié. Ces entrepreneurs « employeurs » dégagent un revenu plus confortable que leurs collègues sans salarié tant en niveau qu'en évolution.
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N° 945  JANVIER 2004 PRIX : 2,20Le pouvoir d’achat des entrepreneurs individuels très sensible à la conjoncture Isabelle Baudequin, division Salaires et revenus d’activité, Insee
in 2001, la moitié des petites entre prises de moins de 20 salariés sont 199F3 à 1996, période de basse conjoncture, des entreprises individuelles. De le pouvoir d’achat des entrepreneurs indivi duels a diminué en moyenne de 4,3 % par an. Par contre, entre 1996 et 2001, avec la reprise de la croissance, leur gain de pou voir d’achat se monte à 3 % par an. En 2001, 30 % des entrepreneurs individuels em ploient au moins un salarié. Ces entrepre neurs « employeurs » dégagent un revenu plus confortable que leurs collègues sans salarié tant en niveau qu’en évolution.
Au 31 décembre 2001, on estime à 1 120 700 le nombre d’entreprises individuelles de moins de 20 salariés dans les secteurs de l’industrie, du commerce et des services (ICS) hors santé et hors pharmacie, soit environ la moitié des petites entreprises de moins de 20 salariés (graphique 1). Neuf ans auparavant, elles représentaient plus de six petites entreprises sur dix. Entre janvier 1993 et janvier 2002, leur nombre a baissé de 1,2 % par an alors que le nombre total de petites entreprises de moins de 20 salariés a augmenté de 0,6 % par an. La démographie des entreprises individuelles doit être interprétée avec précaution. En effet, cer taines entreprises changent de statut et sortent alors de notre champ d’étude. Ainsi, le nombre de petites sociétés, notamment les sociétés à responsabilité limitée (SARL) et les entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL), augmente sur la période, ces statuts semblant moins risqués pour le chef d’entre prise puisque sa responsabilité est limitée au montant de son apport personnel dans le capi tal. D’autres enfin, ayant embauché, ce qui peut être considéré comme un signe de dyna misme, dépassent le seuil des 20 salariés et sortent également du champ. Selon les secteurs, le nombre des petites entreprises individuelles évolue différemment. Dans le commerce de détail (hors pharmacie)
et la construction, leur nombre est en très net recul (les autres formes de petites entreprises régressent un peu moins). Recul aussi dans les services aux particuliers (hôtels, cafés, res taurants, coiffure…) mais là en revanche, le nombre de petites sociétés augmente. Enfin, dans les services aux entreprises (sécurité, nettoyage, services juridiques, comptables…), les petites entreprises individuelles se déve loppent mais moins rapidement que les autres petites entreprises du secteur. Derrière cette réalité démographique, se cache un autre phénomène : la fragilité des petites entreprises individuelles. Sur dix entreprises er individuelles présentes au 1janvier 1993, neuf ans plus tard il n’en reste plus que quatre ayant le même statut. Les autres ont disparu ou changé de propriétaire ou de forme juridique. Les nouvelles entreprises individuelles créées ne compensent pas cette érosion : plus d’une entreprise sur deux présente au 31 décembre 2001 n’existait pas début 1993. La promotion et gestion immobilière ainsi que le commerce de gros sont les secteurs où le turn over est le plus fort puisque seulement une entreprise sur trois est pérenne.
Des revenus très sensibles à la conjoncture
Entre 1993 et 2001, le chiffre d’affaires global des petites entreprisesa crû de 1,7 % par an en euros constants tandis que celui des entre prises individuelles diminuait de 2,4 %. De 7,3 % en 1993, leur part de marché est tombée à 4,5 % en 2001 et cette perte touche tous les secteurs. Ceux de la construction et des trans porteurs routiers de voyageurs limitent leurs pertes à 2 % par an(graphique 2). En 2001, le revenu annuel net moyen des entrepreneurs individuels est de 21 900 euros. En 8 ans, leur pouvoir d’achat s’est accru de 0,2 % par an en moyenne(graphique 3). Les entrepreneurs des secteurs de la gestion immobilière et de la construction ont vu leur pouvoir d’achat pro gresser de 7,2 % et 2,1 % par an tandis qu’à l’opposé, les prestataires d’éducation non
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