Les points de vente en 2004
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Les grandes surfaces grignotent aussi le non-alimentaire Pour faire leurs courses, trouver une lampe, acheter une perceuse ou un vélo, les Français fréquentent de plus en plus les grandes surfaces. Ces points de vente sont, de fait, de plus en plus nombreux dans le paysage commercial français. Leur place est prédominante dans l’alimentation générale, l’équipement du foyer, l’aménagement de l’habitat et s’affirme dans l’habillement-chaussures ou dans le secteur de la culture, des loisirs et du sport. Les grandes surfaces réalisent souvent un chiffre d’affaires par personne occupée ou par m² plus élevé que les petits magasins mais leur performance dépend aussi beaucoup de l’activité exercée. Cependant les petits magasins gardent leur place dans le paysage commercial, surtout dans l’alimentation spécialisée et l’artisanat commercial ou d’autres secteurs bien spécifiques comme l’optique ou la bijouterie. L'accroissement du nombre de grandes surfaces L’essor des grandes surfaces spécialisées Les grandes surfaces prédominent dans l’alimentation Un chiffre d’affaires par personne occupée plus élevé dans l’alimentation De bonnes performances au m² pour les petites surfaces non alimentaires Les petits magasins sont toujours très présents dans certains secteurs

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Langue Français

Extrait

N° 1095 - AOÛT 2006
PRIX : 2,30€
Les points de vente en 2004
Les grandes surfaces grignotent aussi
le non-alimentaire
Hervé Loiseau, Corine Troïa, Insee Midi-Pyrénées
our faire leurs courses, trouver l’accroissement du nombre de grandes surfa-
ces : en 12 ans, le de points de venteune lampe, acheter une perceuse
2de plus de 400 m a augmenté, tous secteursPou un vélo, les Français fréquentent
confondus, de 43 %. Aujourd’hui, ces maga-
de plus en plus les grandes surfaces. Ces
sins représentent 10 % du parc commercial
points de vente sont, de fait, de plus en français contre 6 % en 1992. Plus significatif, ils
plus nombreux dans le paysage commer- couvrent 65 % de la surface totale de vente et
cial français. Leur place est prédominante réalisent 63 % du chiffre d’affaires du com-
merce de détail (tableau1). Cette croissance adans l’alimentation générale, l’équipe-
été largement favorisée par la multiplicationment du foyer, l’aménagement de l’habitat
des implantations des grandes enseignes
et s’affirme dans l’habillement-chaussures
nationales et étrangères.
ou dans le secteur de la culture, des loisirs
et du sport. Les grandes surfaces réalisent
L’essor des grandes surfacessouvent un chiffre d’affaires par personne
2 spécialiséesoccupée ou par m plus élevé que les petits
magasins mais leur performance dépend
Les grandes surfaces prédominent dans plu-
aussi beaucoup de l’activité exercée.
sieurs activités. De façon attendue, elles repré-
Cependant les petits magasins gardent sentent plus de la moitié des points de vente
leur place dans le paysage commercial, dans les grands magasins et bazars (com-
surtout dans l’alimentation spécialisée et merce de détail non alimentaire et non spécia-
lisé) (graphique 1). Dans l’aménagement del’artisanat commercial ou d’autres secteurs
2l’habitat, les magasins de plus de 400 m repré-bien spécifiques comme l’optique ou la
sentent 20 % des magasins, 80 % de la surface
bijouterie.
de vente et 73 % du chiffre d’affaires. La
concentration y est forte : 5 % des points de
vente les plus vastes, principalement des
Entre 1992 et 2004, la surface moyenne des magasins de bricolage et des jardineries, réali-
points de vente a progressé de 50 %, passant sent 50 % du chiffre d’affaires du secteur. Dans
2de 140 à 210 m . L’augmentation de la taille l’équipement du foyer, les grands magasins de
moyenne provient en grande partie de meubles et d’électroménager concentrent les
Le parc commercial en 2004
Part des magasinsSurface
Nombre Surface 2de plus de 400 m (en %)moyenne
de points totale
par maga-2 de la surface du chiffre d’affaires
de vente (en m ) 2
sin (en m ) totale occupée total réalisé
Non-alimentaire non spécialisé 1 485 1 496 236 1 008 94,3 97,0
Alimentation générale (hors produits surgelés) 30 838 19 437 528 630 89,2 93,9
Équipement du foyer 24 124 9 651 868 400 75,4 75,2
Aménagement de l’habitat 27 878 12 323 647 442 81,0 72,8
Culture, loisirs, sport 51 550 8 125 214 158 49,6 41,8
Habillement et chaussures 53 703 8 029 460 150 36,1 26,1
Autres équipements de la personne 21 601 1 710 138 79 8,4 11,1
Alimentation spécialisée et artisanat commercial 86 231 4 233 360 49 4,3 3,6
Produits pharma. et articles médicaux et ortho. 22 893 1 747 874 76 1,6 0,4
Ensemble 320 303 66 755 326 208 64,9 63,2
Sources : Insee, enquête Points de vente 2004, enquête annuelle d’Entreprise Commerce 2004.
INSEE
PREMIEREtrois quarts de la surface et du chiffre occupée n’est multipliée que par 1,5Un chiffre d’affaires
d’affaires. Les grandes surfaces sont (graphique 2). Ce rapport est moins
par personne occupée
aussi de plus en plus nombreuses dans élevé que dans l’alimentation générale.
plus élevé dans l’alimentationle secteur de la culture, des loisirs, du De plus, seuls 23 % des magasins des
sport, dans l’habillement et la chaus- secteurs non alimentaires réalisent des
sure, même si la part du chiffre d’affaires Le chiffre d’affaires par personne ventes annuelles par personne occupée
qu’elles réalisent indique la persistance, occupée atteint 275 000 euros dans supérieures à 200 000 euros contre
dans ces activités, d’un petit commerce. l’alimentation générale contre 160 000 43 % des magasins de l’alimentation
euros dans les secteurs non alimentai- générale.
res (Définitions). Cette différence résulte Dans l’alimentation générale, les perfor-
avant tout de la nécessité, pour certai- mances par personne occupée sontLes grandes surfaces
nes activités non alimentaires, de dispo- moins régulièrement liées à la taille. Carprédominent
2ser d’un personnel nombreux capable si un hypermarché de plus de 12 000 mdans l’alimentation
de fournir aux clients un service de réalise un chiffre d’affaires par personne
conseil spécialisé. C’est notamment le occupée 2,5 fois plus élevé qu’un com-
L’alimentation générale est, elle aussi, cas dans le secteur de la culture, des loi- merce d’alimentation générale (moins
2fortement concentrée puisque 5 % des sirs et du sport, dans l’habillement et la de 120 m ), un petit hypermarché (entre
2magasins les plus grands possèdent chaussure et dans les autres équipe- 2 500 et 12 000 m ) est moins perfor-
45 % de la surface de vente et assurent ments de la personne (optique, horlo- mant, en moyenne, qu’un petit super-
255 % du chiffre d’affaires du secteur. Le gerie-bijouterie…) où le chiffre d’affaires marché (400 à 1 200 m ). Cette situation
double mouvement d’augmentation de par personne occupée se situe au-dessous s’explique par la forte présence, dans les
la surface totale de vente et de diminu- de 140 000 euros. petits supermarchés, de magasins de
tion du nombre de magasins de petite Dans les secteurs non alimentaires, le maxidiscompte où l’économie de pré-
taille, qui touche la plupart des secteurs, chiffre d’affaires par personne occupée sentation des produits et des services
est particulièrement marqué dans l’ali- augmente peu mais régulièrement avec rendus à la clientèle permet de réduire
mentation générale. En 12 ans, ce sec- la surface de vente. Entre un magasin de les besoins en main-d’œuvre. Le poids
teur a perdu un quart de ses magasins moins de 60 m² et un magasin de plus de de ces magasins dans les supérettes
mais a augmenté d’un tiers sa surface de 2 500 m², la performance par personne explique aussi la bonne performance de
vente (tableau 2). Le nombre de maga-
2sins de moins de 120 m (les commerces
d’alimentation générale) diminue très Répartition des points de vente des secteurs non alimentaires, selon leur
rapidement, poursuivant une tendance surface de vente
qui prévalait déjà entre 1982 et 1992. En
Produits pharmaceutiques et
un peu plus de 20 ans, le nombre de ces articles médicaux et orthopédiques
commerces de proximité a été divisé par Autres équipements de la personne
trois.
Habillement et chaussures
La surface moyenne de vente a baissé
2 Cultures, loisirs, sportpour les supérettes (120 à 400 m ) mais
Ensemblecette diminution s’explique en grande
partie par la loi du 5 juillet 1996 qui a Aménagement de l’habitat
soumis à autorisation toute création de
Équipement du foyer2magasins de plus de 300 m . Beaucoup
Non-alimentaire non spécialiséd’enseignes, notamment de maxidiscompte
010 20 30 40 50 60 70 80 90 100 %(Définitions), ont ainsi été incitées à ouvrir
2 2 2 2moins de 60 m de 60 à 120 m de 120 à 400 m 400 m et plus
des magasins de surface inférieure. Par
Sources : Insee, enquête Points de vente 2004, enquête annuelle d’Entreprise Commerce 2004.
contre, entre 1992 et 2004, la taille
moyenne des grandes surfaces, super-
Les formats de vente dans l’alimentation générale en 2004 - Évolution surmarchés et hypermarchés, a augmenté
douze ansd’environ 10 %. Aujourd’hui, un super-
marché moyen possède une surface de Nombre de points
Surface totale Surface moyenne21 100 m et un hypermarché moyen de vente
2s’étend sur 6 000 m . Ce sont aussi ces évolution évolution évolution
en 2004 en 2004
en 2004 2004/1992 2004/1992 2004/1992formats de vente dont le nombre a le
(en m²) (en m²)
(en %) (en %) (en %)plus progressé. En 12 ans, le de

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