Observatoire n° 35 - 35 l OBSERVATOIRE
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Observatoire n° 35 - 35 l'OBSERVATOIRE

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Observatoire n° 35 - 35 l'OBSERVATOIRE

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Extrait

É
TUDE RÉALISÉE AUPRÈS DES PETITES ENTREPRISES ADHÉRENTES
DES
C
ENTRES DE
G
ESTION
A
GRÉÉS
,
MEMBRES DE LA
FCGA
Fédération des Centres de Gestion Agréés
Banque Populaire
JANVIER 2010 - N°35
l’O
BSERVATOIRE
de la
Petite Entreprise
ZOOM
Beau doublé de l’économie française au 3
ème
trimestre
2009 : le PIB augmente une nouvelle fois de 0,3 %,
comme au trimestre précédent. Même si ce chiffre
est inférieur aux prévisions de l’INSEE (+ 0,5 %), c’est
une performance encourageante. “
Notre économie
a vraiment pris le tournant de la reprise. J’espère
qu’on finira l’année sur les chapeaux de roues
”,
commente même Christine Lagarde, ministre de
l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi. Un optimisme
stimulé par la bonne forme de la consommation.
En septembre 2009, les dépenses des ménages en
produits manufacturés progressent nettement : + 2,3 %
en volume. Cette croissance compense en grande
partie les baisses de juillet (- 1,1 %) et août (- 1,0 %).
Toutefois, sur l’ensemble du troisième trimestre, la
consommation en produits manufacturés recule
légèrement : - 0,2 %, après + 0,7 % au deuxième
trimestre. Et le frémissement salué par Bercy ne pro-
fite pas encore à l’activité des petites entreprises,
en chute de 2,5 % à la même période.
2,5%
2,0%
3
ème
trimestre 2009/
3
ème
trimestre 2008
octobre 2008 - sept. 2009/
octobre 2007 - sept. 2008
Tendances
+ 4,3 % au troisième trimestre 2009 !
Les débitants de tabac-presse-jeux
enregistrent la plus forte hausse du
secteur Culture et Loisirs (+ 2 %).
Même si ce pic d’activité ne reflète
pas la réalité économique structu-
relle de la profession, plutôt morose,
il nous fournit l’occasion de mieux
en connaître les différentes com-
posantes.
Selon une récente enquête de
l’INSEE, on dénombre 27 400 entre-
prises dont l'activité est, à des
degrés divers, liée à la vente de
tabac. Parmi elles, 11 500 cafés-
tabacs,
7
600
buralistes
et
1 600 marchands de journaux qui
vendent aussi du tabac. Les ventes
totales de tabac sont estimées à 15
milliards d'euros en 2006. Les débi-
tants perçoivent une commission sur
ces ventes. Ces revenus, tirés de la
vente de tabac, sont estimés à 1,5
milliard d'euros (dont 31 % réalisés
par les seuls cafés-tabacs).
Entre 1997 et 2003, le chiffre d'affaires
en valeur des cafés-tabacs a forte-
ment augmenté. Explication : le
dynamisme de la consommation -
plus rapide que l'inflation - ainsi
qu’une hausse des prix du tabac
et des boissons servies dans les
cafés.
En 2003, la flambée des prix du
tabac (+ 30 %) et les actions de
prévention associées ont contribué
à réduire d'un tiers le nombre de
cigarettes consommées. Le chiffre
d'affaires, en euros constants, a
alors chuté puis stagné, tout en
continuant sa progression en valeur
jusqu'en 2006.
Depuis 2007, date de l'entrée en
vigueur de l'interdiction de fumer
dans les lieux publics, le chiffre
d'affaires des cafés-tabacs a dimi-
nué en valeur, sans doute en raison
de la baisse des consommations
sur place.
Ces établissements pâtissent aussi
de la faible diversification de leurs
activités. En dix ans, le nombre de
cafés-tabacs a ainsi baissé de 16 %.
Et ce sont les petits établissements
qui sont les plus touchés.
Les buralistes font un tabac !
3
ème
Trimestre 2009
©
Nasser NEGROUCHE
Optimistes
Pessimistes
NSP
Indécis
37,0
39,6
31,6
50,1
6,7
2
ème
semestre 2008
2
ème
semestre 2009
9,5
11,7
7,3
46,8
47,1
6,0
6,2
1
er
semestre 2009
Évolution du Baromètre CGA
Tendances
Le bâtiment s’effondre
Nouveau trimestre noir dans l’artisanat du bâtiment ! Même
si l’indice global d’activité, toutes professions confondues,
remonte un peu la pente par rapport au trimestre précé-
dent (- 4,5 % contre - 7 % ), le secteur ne parvient toujours
pas à retrouver le chemin de la croissance. Seules les
entreprises de peinture, avec un timide + 0,4 %, affichent
un chiffre positif. Locomotive historique de la croissance
des petites entreprises, l’artisanat du bâtiment s’effondre.
Rétrécissement des carnets de commandes, report des
chantiers de construction, recul de l’activité d’entretien-
rénovation : tous les indicateurs sont dans le rouge !
Diagnostic confirmé par Jean Lardin, le président de la
Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du
bâtiment (CAPEB) : “
La situation devient critique pour
l’ensemble des métiers. La situation se tend, d’autant que
nous n’avons aucune visibilité sur l’année 2010
”.
2
Taux d’accroissement du chiffre d’affaires
3
ème
trimestre 2009 / 3
ème
trimestre 2008
3
ème
trimestre 2009 / 3
ème
trimestre 2008
AUTOMOBILE - MOTO :
AGRICULTURE SYLVICULTURE OSTREICULTURE :
CULTURE & LOISIRS :
ÉQUIPEMENT DE LA MAISON :
ÉQUIPEMENT DE LA PERSONNE :
SANTÉ :
SERVICES :
TRANSPORTS :
CAFÉ - HÔTELLERIE - RESTAURATION :
BÂTIMENT :
BEAUTÉ - ESTHÉTIQUE :
COMMERCE DE DÉTAIL ALIMENTAIRE :
Parcs et jardins
0,4%
Carrosserie automobile
- 0,6%
Auto, vente et réparation
- 4,4
%
Moto vente et réparation
2,2
%
Hôtel-Restaurant
1,2%
Hôtellerie de plein air
2,6%
Restauration
1,2
%
Café
- 0,3%
Couverture
-
2,6%
Maçonnerie
-
4,8%
Electricité
-
2,5%
Plomberie-Chauffage-Sanitaire
- 3,7%
Plâtrerie-Staff-Décoration
-
7,1%
Menuiserie
-
6,5%
Carrelage-faïence
-
2,4%
Peinture bâtiment
0,4%
Terrassements-Travaux publics -
14,8%
Parfumerie
- 1,8%
Coiffure
-
1,9%
Esthétique
0,2%
Charcuterie
0,4%
Boulangerie-Pâtisserie
- 2,5%
Pâtisserie
- 5,2%
Alimentation générale
- 0,3%
Fruits et Légumes
-
8,5%
Boucherie-Charcuterie
- 0,9%
Poissonnerie-Primeurs
5,2%
Crémerie
- 0,8%
Vins-spiritueux-boissons diverses -
5,3%
Librairie-papeterie-presse
-
0,5%
Articles sport, pêche et chasse
1,8%
Tabac-journaux-jeux
4,3%
Studio photographique
1,4%
Commerce-réparation cycles
-
7,1%
scooters
Jouets-jeux
- 0,9%
Electroménager - TV - HIFI
-
3,8%
Magasins de bricolage
- 1,6%
Fleuriste
- 4,9%
Vaisselle-verrerie-faïence
25,2%
Meuble
-
6,5%
Bimbeloterie-cadeaux-souvenirs
2,4%
Mercerie-Lingerie-Laine
- 0,7%
Vêtements enfants
- 3,4%
Prêt-à-porter
- 8,2%
Chaussures
- 3,9%
Horlogerie-Bijouterie
-
3,2%
Maroquinerie-Articles de voyages -
11,8%
Pharmacie
2,2%
Optique-lunetterie
2,0%
Prothésiste dentaire
- 0
,7%
Laverie pressing
-
1,8%
Entreprise de nettoyage
4,2%
Agences immobilières
- 3,8%
Taxis-Ambulances
0
,6%
Transport de marchandises
-
2,9%
-1,3%
-4,2%
1,3%
-4,5%
-1,8%
-1,6%
2,0%
-4,0%
-6,3%
2,2%
-4,5%
-1,7%
Avec une activité en hausse de 2,2 %, comparativement à
la même période en 2008, les professionnels de la santé
enregistrent la plus forte progression de chiffre d’affaires au
troisième trimestre 2009. Les pharmaciens (+ 2,2 %) et les opti-
ciens (+ 2 %) retrouvent un niveau de croissance significatif,
même si les chiffres sont inférieurs aux habituelles perfor-
mances sectorielles. Plus exposés aux aléas de la conjonc-
ture, les prothésistes dentaires ne sortent toujours pas la tête
de l’eau : - 0,7 %, contre - 0,9 % le trimestre précédent.
Un temps menacé par Bruxelles, le modèle officinal français
démontre ses atouts structurels en temps de crise. Au 1
er
janvier
2009, on dénombre 22 462 officines pharmaceutiques métro-
politaines, soit en moyenne une officine pour environ 2796
habitants. Ces officines sont la propriété de 28 148 pharma-
ciens titulaires. Elles se partageaient en 2008 un chiffre d'af-
faires total de 33 746 millions d’euros HT (médicament seul).
La santé reprend des couleurs !
La dynamique du changement dans les TPE
3
Dans les TPE, les changements les plus importants touchent
principalement à l’activité même de l’entreprise et à la com-
position de la clientèle. Au total, 41,4 % des chefs de petites
entreprises interrogés déclarent que des changements “impor-
tants” ou “assez importants” ont affecté l’activité même de leur
exploitation au cours des cinq dernières années. Selon la même
grille d’analyse, 40,2 % des dirigeants de TPE questionnés font le
même constat à propos de leur clientèle. Deux mouvements à
mettre, évidemment, en rapport avec l’évolution du marché
et l’intensification de la concurrence au cours de ces dernières
années. Ce qui évolue peu (ou pas), en revanche, dans les TPE,
c’est la conduite des équipes et la politique sociale. Style de
management, recrutement, licenciement, mode de rémuné-
ration… : pratiquement pas de changements intervenus sur
ces différents points dans les petites entreprises.
L'importance et la nature des changements
Les facteurs d'influence
Les types de remise en cause
Le changement conduit à des remises en cause concrètes dans
l’organisation et le fonctionnement de l’entreprise. Conséquence de
la crise ou recherche d’une souplesse optimale, l’externalisation est
en vogue dans les TPE. Le recours à la sous-traitance (24,3 % des cas)
s’impose comme un premier effet du changement. Le développe-
ment d’un partenariat commercial avec une autre entreprise (dont
adhésion à une franchise) constitue le second type de remise en
cause le plus fréquent (15,7 %). Avant l’arrivée d’un nouvel associé ou
partenaire (12,9 %) et la cession partielle de l’entreprise à un tiers (10 %).
Point commun de l’ensemble de ces décisions : la
recherche d’ap-
puis extérieurs durables pour renforcer la compétitivité de l’entreprise.
Les décisions d'investissement
Le changement se traduit aussi par des décisions économiques.
Pour atteindre leurs objectifs, les dirigeants de petites entreprises
financent d’abord la modernisation de leur locaux (51,4 %) et
acquièrent ensuite de nouveaux outils de production (46,2 %).
Au troisième poste des investissements, on trouve les dépenses
de publicité et de communication (32,5 %). Phénomène plutôt
inattendu : plus d’un entrepreneur sur cinq (22,6 %) s’est engagé
dans une démarche qualité (certification, labellisation…) pour
doter son entreprise de nouveaux atouts marketing stratégiques.
Sans surprise, le principal facteur ayant influencé ces changements
dans les TPE, est la conjoncture économique. Plus de 79 % des entre-
preneurs sondés reconnaissent (“tout à fait” et “plutôt” confondus)
que le climat des affaires a exercé une influence importante sur les
changements initiés dans leurs structures. Logiquement, la pression
de la concurrence est le deuxième facteur qui a incité les dirigeants
de TPE à changer leurs habitudes (57,8 % au total). Troisième facteur
d’influence le plus cité par les chefs d’entreprise : la situation finan-
cière de l’entreprise (52,3 % en tout). Les clients (64,4 % des suffrages)
ont également exercé une grande influence sur les changements
qui sont intervenus. Les partenaires et conseils de l’entreprise, les
salariés et les nouvelles dispositions réglementaires ont, pour leur
part, joué un faible rôle dans le processus de changement.
LES DÉCISIONS D’INVESTISSEMENT
Activité de l'entreprise
Clients de l'entreprise
Fournisseurs de l'entreprise
Autres partenaires
de l'entreprise
Organisation interne
de l'entreprise
Technique de vente
Stratégie de communication
Style de management
Recrutement du personnel
Licenciement du personnel
Mode de rémunération
17,2%
12,6%
27,6%
36,8%
23,0%
6,5%
13,1%
36,9%
43,5%
63,6%
2,2%
7,5%
26,8%
44,9%
45,6%
48,9%
57,3%
67,7%
65,3%
22,9%
82,0%
84,0%
20,0%
8,2%
4,0%
3,1%
3,3%
3,5%
3,4%
2,2%
10,5%
8,3%
11,6%
26,9%
11,1%
4,7%
30,6%
14,5%
6,0%
32,8%
16,0%
5,6%
28,1%
17,3%
9,7%
24,2%
25,1%
33,5%
Autres
Changements importants
Changements assez importants
Changements peu importants
Pas de changement
L’IMPORTANCE ET LA NATURE DES CHANGEMENTS
La conjoncture
économique
La concurrence
La situation financière
de l'entreprise
Les clients
L'influence des fournisseurs,
des banquiers
L'influence de l'expert
comptable
La pression des salariés
Les nouvelles dispositions
réglementaires (lois)
Les changements résultant
de votre propre volonté
de progrès
34,8%
44,3%
33,2%
12,4%
24,8%
33,0%
20,7%
19,1%
25,9%
19,6%
44,8%
18,1%
4,6%
18,5%
14,6%
28,4%
5,3%
24,6%
26,1%
34,8%
12,2%
22,8%
60,4%
18,7%
27,6%
35,4%
25,5%
37,2%
20,9%
Tout à fait d'accord
Plutôt d'accord
Plutôt pas d'accord
Pas du tout d'accord
8,5%
21,4%
21,8%
17,6%
47,8%
18,3%
16,4%
LES FACTEURS D’INFLUENCE
Gestion
L'arrivée d'un nouvel
associé ou partenaire
L'externalisation de
certaines fonctions
(recours à la sous-traitance)
12,9%
10,0%
24,3%
La cession partielle
de l'entreprise
Un partenariat commercial avec
une autre entreprise
(franchise par exemple)
15,7%
47,1%
Autres
LES TYPES DE REMISE EN CAUSE
Gestion
Achats de nouveaux
outils de production
46,2%
32,5%
51,4%
Mise en place d'une
démarche qualité
Investissements
commerciaux
21,3%
22,6%
18,9%
15,8%
Autres
Rénovation de locaux
Achat immobilier
Alexis Govciyan
Directeur de l’Institut Supérieur des Métiers
P
arole à
L’Observatoire de la Petite Entreprise (OPE) : Comment qualifierez-
vous, globalement, la dynamique du changement dans les petites
entreprises ?
Alexis Govciyan :
Il s’agit d’un thème qui a rarement été étudié
en tant que tel et qui est voisin, pour partie, de la dynamique
d’innovation : innovation dans les produits ou prestations proposés,
innovation dans l’organisation et la gestion de l’entreprise. Dans
l’artisanat d’ailleurs, on parle plus volontiers de changement
que d’innovation, terme qui est encore souvent assimilé à la
seule innovation technologique de rupture.
L’enquête réalisée par L’Observatoire de la petite entreprise
pointe l’importance des changements dans l’activité de l’entre-
prise et dans la clientèle. Ces deux types de changement sont
étroitement liés, ainsi que le montrent les travaux conduits par
l’Institut Supérieur des Métiers. La nécessité et la capacité de
s’adapter aux demandes des clients sont centrales dans le
fonctionnement des entreprises artisanales et conduisent à de
nombreuses innovations. De même, les contraintes imposées par
les clients sont parmi les facteurs qui pèsent le plus sur les choix
des entreprises artisanales, au même titre que la conjoncture
économique et les fluctuations de marché ou les contraintes de
réglementation.
OPE : Vous notez une différence entre l’artisanat et le commerce ?
Alexis Govciyan :
La pression de la concurrence est sans doute
ressentie plus fortement dans les activités commerciales que
dans l’artisanat. L’artisan est plus sensible aux évolutions tech-
niques de son métier qu’à son environnement concurrentiel.
Enfin, sans surprise, les changements doivent être mieux organisés
dans les domaines de la gestion commerciale et surtout des res-
sources humaines, car les chefs de petites entreprises, principa-
lement dans l’artisanat, ont majoritairement une excellente for-
mation technique et maîtrisent moins ces questions.
OPE : Selon vous, la crise économique peut-elle se révéler un cadre
propice à des changements salutaires dans les petites entreprises ?
Alexis Govciyan :
On constate, dans les réponses données, que
la conjoncture économique est un facteur d’influence impor-
tant et contraint les entreprises au changement. Cela peut être
salutaire, tant que la survie de l’entreprise n’est pas menacée,
car cela pousse le dirigeant à aborder ses responsabilités dans
leur globalité et à mieux corriger les dysfonctionnements.
En effet, dans un contexte économique particulièrement porteur,
les entreprises rebondissent d’un marché à l’autre sans corriger
leurs insuffisances ou sans tirer de conclusion d’erreurs techniques,
commerciales ou de gestion : la demande est telle que la remise
en question n’intervient pas.
Mais la crise économique peut aussi freiner le changement : les
enquêtes réalisées ces derniers mois montrent bien les reports
opérés dans les décisions d’investissement.
OPE : Quelles sont, à votre avis, les conditions d’un changement
réellement profitable et durable dans les TPE ?
Alexis Govciyan :
Le changement n’est jamais durable et il est
sans doute plus profitable quand il n’est pas contraint. Dans
ce domaine, je crains qu’il n’y ait pas de recette miracle, la
capacité à s’adapter et à innover reposant principalement sur
l’appétence du dirigeant et sur sa dynamique entrepreneuriale.
Les différences de comportements apparaissent ainsi dès la
création de l’entreprise. Mais on peut raisonnablement supposer
que des marges de progrès existent dans le domaine de l’orga-
nisation de l’entreprise.
OPE : Quelles autres réflexions vous inspirent les résultats de notre
étude ?
Alexis Govciyan :
L’enquête de l’Observatoire de la petite
entreprise met en avant l’importance des démarches qualité
dans les petites entreprises. Ces démarches sont significatives
dans l’artisanat depuis de nombreuses années : nos études mon-
trent que près d’un tiers des entreprises possèdent un agrément
ou des certifications et il s’agit là d’un enjeu stratégique pour
plus d’une entreprise sur deux.
Co-éditeurs :
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Directrice de la publication
: Christiane COMPANY
Directeur de rédaction
: Christian LE SEAC'H
Rédaction en chef
: Nasser
NEGROUCHE
Maquette
: VE design
Impression
: Vincent Imprimeries
Crédit photos
: Nasser NEGROUCHE - ISM
Tirage 28 750 exemplaires
Périodicité trimestrielle
Cible
: acteurs économiques, organisations professionnelles et consulaires, collectivités territoriales, presse professionnelle, éco-
nomique et financière, nationale et régionale
N° ISSN : 1632.1014
Les indices d’activité sont calculés chaque trimestre, à partir des chiffres
d’affaires d’un échantillon de 15 000 petites entreprises de l’artisanat,
du commerce et des services.
Pour toute demande d'information sur les indicateurs, contactez la FCGA :
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La FCGA et la Banque Populaire s’associent pour publier chaque trimestre
l’évolution des chiffres d’affaires des principaux métiers de l’artisanat, du
commerce et des services. Les chiffres publiés proviennent de l’exploitation,
par la FCGA, de données communiquées volontairement par les adhérents
des CGA répartis sur l’ensemble du territoire.
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