Revue économie de La Réunion N° 6 Hors série - juillet 2009
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Sb Système bancaire Des flux financiers moins actifs Évolution des encours de crédit à l'habitat et à la consommation des établissements de crédit locaux(1990-2008) Après avoir connu au cours des années tré fin 2007. Ce ratio demeure cependant récentes les taux de progression les plus très en-deçà des niveaux atteints à la fin élevés depuis le début des années 90, la des années 90 (avec un maximum de 5 distribution de crédits par le système ban- 12,3 % en septembre 1996). Encours des crédits à la consommation des caire local a ralenti au cours de l’année ; particuliers son rythme de progression atteignant 4 Encours des crédits à l'habitat des ménages Croissance très modérée de la 7,3 % contre 12,4 % en 2007. L’encours de (particuliers + entrepreneurs individuels) créances saines s’établit à 11,9 milliards collecte d’euros, en progression de 0,8 milliard 3 Source : Iedom Réunion soit + 7,1 % sur un an (contre + 1,3 Les actifs financiers collectés auprès des milliard d’euros en 2007). À la fin 2008, les établissements de crédit locaux agents économiques par le système ban- portent un encours de 12,5 milliards d'euros de crédit 2 caire réunionnais continuent de progres- auprès de leur clientèle. Les encours de crédit à ser au cours de l’exercice 2008, mais à un Décélération des crédits à l’habitat des ménages représentent plus du tiers des rythme qui s’est nettement ralenti. L’épar- crédits sains avec 4,1 milliards d’euros.

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Sb
Système bancaire
Des flux financiers moins actifs
Évolution des encours de crédit à l'habitat et à la consommation
des établissements de crédit locaux(1990-2008)
Après avoir connu au cours des années tré fin 2007. Ce ratio demeure cependant
récentes les taux de progression les plus très en-deçà des niveaux atteints à la fin
élevés depuis le début des années 90, la des années 90 (avec un maximum de 5
distribution de crédits par le système ban- 12,3 % en septembre 1996).
Encours des crédits à la consommation des
caire local a ralenti au cours de l’année ; particuliers
son rythme de progression atteignant
4
Encours des crédits à l'habitat des ménages
Croissance très modérée de la
7,3 % contre 12,4 % en 2007. L’encours de (particuliers + entrepreneurs individuels)
créances saines s’établit à 11,9 milliards
collecte
d’euros, en progression de 0,8 milliard
3 Source : Iedom Réunion soit + 7,1 % sur un an (contre + 1,3
Les actifs financiers collectés auprès des
milliard d’euros en 2007).
À la fin 2008, les établissements de crédit locaux
agents économiques par le système ban-
portent un encours de 12,5 milliards d'euros de crédit
2
caire réunionnais continuent de progres-
auprès de leur clientèle. Les encours de crédit à
ser au cours de l’exercice 2008, mais à un
Décélération des crédits à
l’habitat des ménages représentent plus du tiers des
rythme qui s’est nettement ralenti. L’épar-
crédits sains avec 4,1 milliards d’euros. En seconde
l’investissement et à l’habitat
gne totale collectée s’élève à 10,1 milliards
1 position, les crédits d’investissement des entreprises
atteignent 2,9 milliards d’euros, soit près d’un quart
d’euros à fin décembre 2008, en très faible
La décélération des crédits d’investisse- des crédits sains, puis avec 1,7 milliard d’euros, les
progression sur l’année (+ 0,6 %, soit + 59
crédits à la consommation des ménages en
ment aux entreprises est très nette, avec
millions d’euros).
0
représentent 14 %, devant les crédits d’exploitation des
une croissance limitée à 182 millions d’eu-
entreprises et les crédits aux collectivités locales.
Les actifs financiers des ménages - qui
ros, soit + 6,6 %, contre + 13,2 % en 2007. Il
constituent 72 % de l’ensemble de la col-
en est de même pour le financement de
lecte - se renforcent à hauteur de 2,5 %
l’habitat des ménages qui voit sa crois-
sance se limiter à 270 millions d’euros, (contre + 6,9 % en 2007), ce qui ne permet
soit + 7,1 % contre + 11,1 % en 2007. Ce pas de compenser la forte diminution de
Avec 36,2 % de l’épargne totale collectée
dernier type de financement représente la collecte auprès des sociétés non finan-
dans le département, les placements liqui-
toujours le premier encours de crédit à La cières (- 5,4 %).
des constituent la forme de placement pré-
Réunion et capte un peu plus d’un tiers de
férée des agents économiques réunionnais.
Les placements liquides (livrets A, comp-
l’ensemble des financements locaux.
Le poids relatif des dépôts à vue (31 % à fin
tes à terme,...) constituent la seule caté-
2008) demeure malgré tout relativement
Cette décélération intervient dans un gorie d’actifs financiers en progression, ils
stable dans le temps, s’établissant en moyen-
La rentabilité des principaux
contexte de forte variation des taux d’inté- ont en effet bénéficié tout au long de
ne aux alentours de 30 % au cours des années
rêts des crédits aux entreprises qui, après l’année 2008 du relèvement des taux d’in-
établissements de crédit
récentes, avec une légère tendance à la
avoir fortement augmenté au cours du térêt servis et de la confiance dans la qua-
hausse depuis 2001. Pour mémoire, les
lité des placements. Ils s’inscrivent en
premier semestre de l’année, en liaison
dépôts à vue ne représentaient en moyenne
En dépit d’un niveau satisfaisant de leur
hausse de 6,8 %, soit 234 millions d’euros
avec le renchérissement des refinance-
que 25 % des placements financiers des
activité commerciale, les principales
de collecte supplémentaire. Ces placements
ments bancaires, ont bénéficié de la
agents économiques à la fin de la décennie
banques de la place demeurent confrontées
avaient déjà affiché la plus forte crois-
détente du marché interbancaire et ont
1990. L’épargne à long terme - qui regroupe
à une diminution tendancielle de leurs
retrouvé, en janvier 2009, leur niveau du sance en 2007 (+ 12,7 %, soit + 387 millions
les placements financiers impliquant une
marges d’intermédiation qui limite leur
début de l’année 2008. d’euros).
durée de détention sur une longue période,
rentabilité. La hausse de leurs coûts de
du fait de la réglementation fiscale ou des
refinancement n’a été que partiellement
La dégradation de la situation écono- Les dépôts à vue s’inscrivent en recul de
risques d’évolution des marchés financiers -
répercutée sur les taux proposés à la
mique réunionnaise s’est traduite en fin 2,8 % (soit - 92 millions d’euros). Il s’agit
représente 33 % des placements financiers
clientèle. Dans ce contexte, la dégradation
d’année par une remontée du taux de d’un des plus forts ralentissements enre-
détenus par les agents économiques réu-
de la qualité des porte-feuilles et la hausse
créances douteuses portées par les éta- gistrés de ce type de placement depuis
nionnais.
blissements de crédit locaux qui s’établit à plus de vingt ans. L’épargne à long terme des dotations aux provisions qu’elle a
4,9 % de l’ensemble des concours consen- suit une tendance identique et s’inscrit en Jérôme SCHMEITZKY engendrée pèse sur leur rentabilité
tis, contre un minimum de 4,7 % enregis- retrait de 2,4 % (- 83 millions d’euros). Iedom Réunion d’exploitation.
10 11
déc. 90
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en milliards d
'euros

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