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Innovation et technologies clésUn état des lieuxUne analyseUn plan d’actionLe mot du comité de pilotage*:“ Faute d’avoir su innover de nombreuses entreprises ont disparu. ”“ L’innovation pour une entreprise est un engagement indispensable pour assurer son développementdurable ”.Partant de ces vérités admises par tous, mais qui trouvent difficilement une application sur le terrain, lesacteurs régionaux du développement économique ont voulu mieux apprécier la situation régionale.Dans le sillage de la réflexion nationale conduite par le Ministère de l ’Industrie et dénommée“ technologies clés 2005 ” ils se sont réunis dans un comité de pilotage pour lancer une étude sur“ l’innovation et la diffusion des technologies nouvelles dans les entreprises limousines de productionindustrielle et de services à l’industrie ”.Ce 4 pages présente une synthèse de l’étude et le plan d’actions qui en découle.Ce plan a été lancé lors de la semaine de l’innovation organisée du 16 au 20 septembre, il comporte demultiples actions qui vous sont présentées en dernière page.*Composition du comité de pilotage : Rectorat, Université, DRIRE, Conseil Régional, ANVAR, Limousin Technologie, ARD, CRCI, Chambre Régionale desMétierset deux entreprises membres du bureau de Limousin TechnologieLa méthode utilisée pour dresser l ’état des lieux :Une étude en deux phases concentrée sur un secteur économiquePhase 2Phase 140 entretiens Analyse de données avec les entreprises et 10 ...

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Le mot du comité de pilotage*:
Innovation et technologies clés
Un état des lieux Une analyse Un plan d’action
“ Faute d’avoir su innover de nombreuses entreprises ont disparu. ” “ L’innovation pour une entreprise est un engagement indispensable pour assurer son développement durable ”. Partant de ces vérités admises par tous, mais qui trouvent difficilement une application sur le terrain, les acteurs régionaux du développement économique ont voulu mieux apprécier la situation régionale. Dans le sillage de la réflexion nationale conduite par le Ministère de l ’Industrie et dénommée “ technologies clés 2005 ” ils se sont réunis dans un comité de pilotage pour lancer une étude sur “ l’innovation et la diffusion des technologies nouvelles dans les entreprises limousines de production industrielle et de services à l’industrie ”. Ce 4 pages présente une synthèse de l’étude et le plan d’actions qui en découle. Ce plan a été lancé lors de la semaine de l’innovation organisée du 16 au 20 septembre, il comporte de multiples actions qui vous sont présentées en dernière page.
*Composition du comité de pilotage : Rectorat, Université, DRIRE, Conseil Régional, ANVAR, Limousin Technologie, ARD, CRCI, Chambre Régionale des Métiers et deux entreprises membres du bureau de Limousin Technologie
La méthode utilisée pour dresser l ’état des lieux :
Une étude en deux phases concentrée sur un secteur économique
Phase 1 Analyse de données et 10entretiens avec les acteurs économiques et technologiques
Photographie et segmentation du tissu économique(innovation et technologie)
Sélection des « segments
Transformation des matériaux pour les industries des matériels de transport (aéronautique, automobile, ferroviaire…etc.)Sous Traitants Métallurgie Sous Traitants Plasturgie Fabricants de machines spéciales Services à l’industrie
Phase 2 40 entretiens avec les entreprises des segments concernés et clients finaux
Bilan innovation et maîtrise des technologies clés
Le constat de Katalyse
Tissu économiquerégional: Culture d’entreprise et innovation L’absence d’unité régionale, la sousreprésentationdes activités Le goût prononcé pour la technique, le savoirfaire et de services et la prédominance des PMEsont 3 traits marquant de le pragmatisme des chefs d’entreprise constituent des l’économie limousine. bases favorables pour l’innovation et le développement Très diversifié, le tissu industriel limousin repose également sur technologique des secteurs clés : Boispapier, équipements électriques, A l’opposé, la taille des entreprises (gestion parfois transformation des métaux…etc. artisanale, faiblesse de l’encadrement) associée à un Malgré la représentation significative de certains secteurs déficit d’ouverture sur l’extérieurbride d’activité, onpeut déplorer l’absence de véritables « filières » sur incontestablement l’innovation à l’échelle régionale le territoire. Les relations clients/fournisseurs s’établissent en effet A ces facteurs structurels s’ajoutent un certain en dehors des frontières régionales et le maillage avec attentisme des entrepreneurs provoqué par les l’environnement scientifique et technologique local peineà retournements brutaux de conjoncture et les s’établir. modifications récentes d’organisation du travail Dispositif d’accompagnement de l’innovationDISPOSITIF REGIONAL INNOVATION ET TRANSFERT DE TECHNOLOGIE Point positif, le Limousin dispose de l’ensemble des outils classiquesForces/Atouts Faiblesses Disponibilité et compétences des centresFaiblesse des moyens de la cellule de pour accompagner les démarches techniques valorisation(université) innovantes et le transfert de Coopération entre les acteurs duPeu d ’implication des grandes entreprises technologie en PME. Les acteurs développement économique, bondans le développement (technologique) fonctionnement du RDT, intérêt pour lesdes PME de la région susceptibles d’apporter leur soutien PME aux démarches innovantes des PMEFaible nombre de centres de transfert (stimulant à l’innovation). IntervenantsPrésence des outils financiers nécessaires sont de surcroîtdisponibles, pour stimuler l’innovation technologique,naturellement tournés vers les grands panoplie complète d’aidescomptes (contraintes d’autofinancement) motivés et travaillent de concert. La région peut enfin s’appuyer sur desOffres technologiques de nicheManque de connaissance et de promotion intéressantes dusavoirfaire des laboratoires et centres compétences très pointues dans lestechniques laboratoires. En revanche,l’offre technologique régionale reste globalement mal connue ; les moyens de valorisation de l’université sont en particulier àdévelopper. De même, les stimulants et incitations à l’innovation sont sans doute mois présents que sur d’autres territoires :à titre d’exemple les donneurs d’ordres régionaux s’impliquent peu dans le développement technologique et la performance du tissu local de PME. Filières aéronautique / automobile etindustrie régionale L’organisation des filières a profondément évolué ces dernières années.L’externalisation arborescente de la production promue par les grands donneurs d’ordres – constructeurs?équipementiers?sous traitants de  rang1..?implique la maîtrise de nouvelles compétences chez les fournisseurs : soustraitantsde rang n  capacité de conception, gestion de projet/ fonctionnement en réseau, renforcement de la performance industrielle….etc. L’innovation et l’avance technologique plébiscitées par les acheteurs, représentent, plus que jamais, des facteurs clés de succès pour les fournisseurs nationaux. Face à ces nouveaux enjeux, le tissu industriel régional offre un bilan contrasté. A l’actif, il existe un potentiel réel de compétences avec notamment la présence de soustraitants de rang 1 performants. Audelàde ces leaders, près de 80 entreprises travaillent ainsi régulièrement pour ces filières Plus préoccupant, rares sont les soustraitants qui ambitionnent de développer de nouvelles prestations, se cantonnant pour la plupart dans une position d’exécutant (soustraitants de rang n). La réalisation de pièces de grandes séries reste l’apanage d’une faible minorité d’entreprises, l’essentiel dessociétés sepositionnant plutôt sur des outillages.
Innovation ettechnologies dansles PMI régionales : vision réductrice et relatifisolement L’innovation et l’acquisition des technologies clés interviennent essentiellement dans un contexte défensif de maintien pour chaque entreprise de saposition concurrentielle. Les notions d’innovation et de technologies clés sont souvent appréhendées dans une approcheminimaliste : innovation perçue comme l’ensemble des «plus » apportés quotidiennement au client, la maîtrise des technologies clés trop souvent limitée àla simpleacquisition de nouveaux équipements en phase de maturité. L’innovation portetrès majoritairement sur le process et s’inscrit dans la continuité des modes opératoires existants. La maîtrise par les entreprises des « technologies clés dures » (technique) est correcte, l’investissement sur les « technologies clés douces » (organisation) est plus anecdotique. Les acteurs technologiques, certes connus et mobilisés par les grandes entreprises, sont largement soussollicités par les PME des secteurs étudiés. Par ailleurs, trop souvent coupées géographiquement des confrères (atomisation du tissu industriel) et de la clientèle finale (constructeurs), les entreprises ne peuvent capitaliser sur le travail en réseau, véritable catalyseur aujourd’hui de l’innovation.Enfin, le dirigeantest lui aussi bien souvent isolé dans la conduite de son projet pénalisé par les difficultés d’intégration de cadres et d’ingénieurs.
La maîtrise technique des entreprises de soustraitance est reconnue par les clients. La taille des entreprises et la proximité confèrent également des avantages concurrentiels aux entreprises limousinesen termes de réactivité (relation en particulier avec les soustraitants de rang 1 présents sur le territoire).
PERCEPTION DES ENTREPRISES LIMOUSINES PAR LES DONNEURS D’ORDRES
Forces / Atouts
Bon niveau de la qualité
Travail à façon – sur petites séries. Bon positionnement prix sur les petites séries (effet proximité et salaire moyen sur le Limousin)
Nombreuses entreprises certifiées
Relation de proximité avec le donneur d’ordres souvent appréciée
Faiblesses / Handicaps
Manque de moyens de communication et de dynamisme commercial
Problème de compétitivité : prix souvent élevés (grandes séries), hors limites acceptables par certains équipementiers automobiles
Peu de réactivité et de disponibilité pour travaillersur gros volumes : perçue comme unsigne d’une mauvaise organisation interne
Acceptable aujourd’hui, le niveau de compétitivité des entreprises reste en général insuffisant pour espérer confortervoire maintenir les relations commerciales avec les constructeurs et équipementiers. Le caractère «introverti » des entreprises est une nouvelle fois mis en exergue. Ce constat général plaide pour la mise en place rapide d’un plan de stimulation et soutien à l’innovation même si, sur ce chapitre, la demande des entreprises demeure timide :
ATTENTES DES ENTREPRISES
Pas de besoins exprimés Demande prioritaireDemande secondaire et/ou outils satisfaisants Accompagnement enExpertise et information :Formation et information cours de projet du chefpropriété industrielle,sur les outils de d’entreprise normeset stimulationde réglementation l’innovation(veille, Meilleure coordination créativité…etc.) entre les acteursPrestations techniques économiques (Lycée,Université, Ecole d’ingénieurs) Visibilité de l’offre technologique régionale Aides financières Information sur les aides (appréciation globale Simplification des aides ment bonne)Assistance au montage de dossiers En définitive,peu d’attentes sur la thématique « innovation et technologie »,en revanche forte demande sur : Le développement des infrastructures (communications physiques et numériques) La promotion du territoire, le renforcement de son attractivité La simplification « administrative »
Le constat sans complaisance dressé par la société Katalysea été analysé par le comité de pilotage. Il renforce certaines idées émises lors de la démarche prospective « Limousin 2017 » qui ont servi de base à l ’élaboration du contrat de plan État Région et du programme européen «objectif 2 ». Ces derniers fournissent les moyens pour mettre en œuvre une politique régionale ambitieuse en faveur de l ’innovation et du développement des nouvelles technologies. Dans ce cadre, le programme proposé par les acteurs du développement économique comprend un faisceau d ’actions complémentaires et concertées pour les trois années à venir. Son articulation vous est présentée cidessous avec des exemples d ’actions d ’ores et déjà engagées ou qui le seront à court terme. Ce programme a vocation à être complété, notamment par les acteurs départementaux qui souhaitent s ’inscrire dans cette démarche.
Le plan d’actions
Axe 1 : Promouvoir l’innovation Informer Démontrer que l’offre technologique est accessible Faire émerger les projets innovants Mettre à disposition des exemples concrets Axe 2 : Favoriser la réussite des projets Accompagner le chef d’entreprise dans l ’élaboration et le suivi de son projet Accompagner financièrement et de façon renforcée les entreprises qui ont une démarche stratégique préalable auxinvestissements Développer le travail en réseau Faciliter le recrutement de personnel adapté Axe 3 : Faciliter l’accès aux compétences clés Ouvrir plus largement aux entreprises l ’offre de recherche et de service de l ’Université Signer des accords cadres de partenariat avec des Centres Techniques ou CRITT implantés hors région Partager l’usage d’investissements matériels privés et publics pour la formation, la recherche ou le développement. Maîtriser les technologies clés critiques dans une optique de relation partenariale donneur d ’ordre/soustraitant Sensibiliser, démontrer l’intérêt des « nouveaux outils » Aider les entreprises à évaluer leur performance surcertaines compétences Monter des formations à façon
Des actions engagées ou lancées à court terme :
?Conférences mensuelles sur les technologies clés organisées sur plusieurs sites régionaux ?Organisation de visites de sites de production ou de laboratoires ?Création de clubs d’entreprises innovantes ?Organisation de rencontres avec les donneurs d ’ordre ?Action collective« Alliance » pour faciliter les partenariats entre les entreprises afin de répondre aux exigences des donneursd’ordre ?Mise à disposition des entreprises de platesformes technologiquespartageant les moyens des établissements d’enseignement et de recherche ?Action collective PROMIS d ’incitation à la démarche stratégique et à la veilletechnicoéconomique ?éveloppement s ’appuyant sur une démarcheMobilisation des aides financières pour soutenir les plans de d stratégique ?Concours régional pour encourager les partenariats jeunes/enseignement/entreprises ?Adaptation des offres de prestations des laboratoires aux besoins des PME ?Désignation par l’Université d’un responsable des relations avec les entreprises ?ésentation régionale JESSICA pour le développement de l ’électronique dans lesLimoges d ’une reprAccueil à entreprises ?Intégration de l ’innovation comme thème majeur dans les offres de formation sur le management Coordonner, grâce à un comité de pilotage, les actions régionales avec un suivi et une évaluation Pour toutes précisions relatives à ce document : 05 55 11 84 0120/09/2002
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