Aide à l'autonomie : AIDE A DOMICILE : ADAR

Commission Santé Fsu 44

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• Publié par: fsu44
• Publié le: 27 novembre 2011
• Nombre de lectures: 209
• Langue: Français

Extrait

4A-

AIDE A DOMICILE : ADAR

(

Association départementale d’aide à domicile en activités regroupées)

Aide auprès des personnes âgées, malades ou handicapées pour :

-

Entretien logement et linge,

-

Préparation repas et courses,

-

Démarches courantes et courrier,

-

Aide aux besoins élémentaires hygiène et toilette

(Le privé commercial a surtout fait son entrée depuis 2005, dans le cadre des lois

Borloo, de l’exonération des charges patronales et des CESU

).

Association à but non lucratif selon loi 1901.

Origine 1973 dénommée APAF (aide familiale populaire). Développement en 1976 avec

demande du conseil général aux mairies pour répondre aux besoins des personnes

âgées.

Aujourd’hui, en Loire Atlantique, l’ADAR intervient auprès de 20 000 personnes

(dont

72 % sont des femmes) et assure près de 2,3

millions d’heures de service, avec 2 000

salariés (équivalents de 1 500 temps plein). Effectif salarié féminin (13 hommes

seulement).

Les salariés correspondent à 1 900 aides à domicile et 100 administratifs.

Les aides à domicile se ventilent en :

-

agents à domicile (sans qualification et niveau CAP ou BEP)

-

employés à domicile (BEP sanitaire et social)

-

auxiliaires de vie (DEAVS)

Objectif de l’ADAR

:

Maintien des personnes à domicile dans le cadre du SAAD (aide et accompagnement à

domicile). En revanche, l’ADAR n’assure pas de SIAD (soins à domicile, dont toilette), le

personnel

ne comporte pas d’

aide soignante.

Modalités du service :

-

pour l’essentiel, à titre de «

prestataire

», soit 2,23 millions d’heures,

dans ce cas,

c’est l’ADAR qui est employeur des salariés intervenant à domicile.

-

Pour une part marginale, l’ADAR n’est que «

mandataire » et assure la partie

administrative. En reva

nche,

la

personne

bénéficiaire

de

l’aide

devient

l’employeur de salarié intervenant à domicile. Système qui semble peu adapté

pour les personnes âgées.

Mode de financement :

-

Pour les GIR 1 à GIR 4 c’est l’APA, tarifé par le Conseil Général, précisant le

nombre

ainsi que le type d’heures à assurer ainsi que le prix de l’heure, dans le

cadre d’un plan d’aide aux soins (l’ADAR absorbe environ 50% de l’APA en 44).

La mise en place de l’APA en 2002 a entrainé une forte augmentation de l’aide à

domicile. Environ 1,5 millions de bénéficiaire au plan national.

L’éventuelle sortie du GIR 4 de l’APA

pourrait fortement modifier les conditions

d’équilibre financier des organismes d’aide à domicile à moins que cela n’aille

rendre plus difficiles les conditions financières personnelles pour les patients.

-

Pour les GIR 5 et GIR 6, Le tarif se fait par référence à celui de la CNAV (18,46

euros de l’heure). Un barème tient compte d

u revenus des patients (6 tranches,

permettant de facturer l’heure effectuée entre 1,84€ et 9,41€)

la différence avec

le tarif CNAV peut être assurée par les fonds sociaux des Caisses de retraite, à

défaut, ce sera le patient qui supportera la totalité de la charge financière.

Divers :

-

Un grand nombre des salariés sont rémunéré au SMIC. A l‘ADAR

, le déroulement

des carrières se fait sur 30 ans,

-

Les temps de travail sont annualisés,

-

L’exercice du travail comporte des aspects pénibles, notamment pour le dos. En

moyenne, 30 personnes sont victimes d’inaptitude chaque année,

-

La formation continue se

fait en liaison avec l’IFAS du CHU

(3,75 % de la masse

salariale en 2009, minimum légal 2,1%), elle a porté sur 814 employées à

domicile et 20 EAVS.