Anti-Dühring
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Description

Un ouvrage fondamental où Engels défend les méthodes et conclusions du matérialisme historique et dialectique, en abordant des sujets aussi divers que la Chimie, l'Économie ou la tactique militaire. Texte publié en collaboration avec l'Université de Sciences sociales de l'Université de Québec

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Langue Deutsch

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Fr. Engels





Anti-DhüringFriedrich Engels (1878) : Anti-Duhring - 2 -

Table des matières
AVERTISSEMENT ...............................................................................................................................................................................3
ANTI-DÜHRING..................14
PRÉFACES AUX TROIS ÉDITIONS................................................................................................................................15
INTRODUCTION ............................................20
Chapitre I : GÉNÉRALITÉS ...................................................................................................................................................21
Chapitre II : CE QUE M. DÜHRING PROMET................26
PREMIÈRE PARTIE : PHILOSOPHIE .......................................................................................................................................29
Chapitre III : SUBDIVISION. L'APRIORISME..................30
Chapitre IV : LE SCHÈME DE L'UNIVERS ......................................................................................................................33
Chapitre V : PHILOSOPHIE DE LA NATURE. ESPACE ET TEMPS.....................................................................35
Chapitre VI : PHILOSOPHIE DE LA NATURE. COSMOGONIE, PHYSIQUE, CHIMIE...40
Chapitre VII : PHILOSOPHIE DE LA NATURE. LE MONDE ORGANIQUE.........................................................45
Chapitre VIII : PHILOSOPHIE DE LA NATURE. LE MONDE ORGANIQUE (fin)...............49
Chapitre IX : LA MORALE ET LE DROIT. VÉRITÉS ÉTERNELLES ......................................................................53
Chapitre X : LA MORALE ET LE DROIT. L'ÉGALITÉ ..................................58
Chapitre XI : LA MORALE ET LE DROIT. LIBERTÉ ET NÉCESSITÉ...63
Chapitre XII : DIALECTIQUE. QUANTITÉ ET QUALITÉ.............................................................68
Chapitre XIII : DIALECTIQUE. NÉGATION DE LA NÉGATION ...............................................73
Chapitre XIV : CONCLUSION ................................................................................................79
DEUXIÈME PARTIE : ÉCONOMIE POLITIQUE......................80
Chapitre I : OBJET ET MÉTHODE.....................................81
Chapitre II : THÉORIE DE LA VIOLENCE........................................................................................86
Chapitre III : THÉORIE DE LA VIOLENCE (suite).........................................................................89
Chapitre IV :fin).............................................93
Chapitre V : THÉORIE DE LA VALEUR............................................................................................97
Chapitre VI : TRAVAIL SIMPLE ET TRAVAIL COMPOSÉ.......................................................102
Chapitre VII : CAPITAL ET PLUS-VALUE......................105
Chapitre VIII :-VALUE (fin) ............................................................................................................109
Chapitre IX : LOIS NATURELLES DE L'ÉCONOMIE - LA RENTE FONCIÈRE...............113
Chapitre X : SUR L' “ HISTOIRE CRITIQUE ” .............116
TROISIÈME PARTIE : SOCIALISME.......................................................................................................................................131
Chapitre I : NOTIONS HISTORIQUES............................132
Chapitre II : NOTIONS THÉORIQUES ................................................................................................137
Chapitre III : LA PRODUCTION.........................................145
Chapitre IV : LA RÉPARTITION.........................................................................................................151
Chapitre V : ÉTAT, FAMILLE, ÉDUCATION..................157


Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de
Chicoutimi (sociologue@videotron.ca). Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-
Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi (site internet :
http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html)
Friedrich Engels (1878) : Anti-Duhring - 3 -

AVERTISSEMENT
Comme la plupart des grandes œuvres du marxisme, conception du monde “ essentiellement critique et révolutionnaire
”, l'Anti-Dühring est né dans la lutte. Et pourtant, pour le lecteur d'aujourd'hui, c'est souvent un de ces textes classiques dont
on tend à négliger les origines. Qui était Dühring ? Pourquoi Engels s'est-il attaqué à ce théoricien tombé dans l'oubli ?
Autant de questions qui, à première vue, semblent secondaires, ou tout au moins sans rapport étroit avec la lutte que mène
actuellement le mouvement ouvrier.
Sans doute le nom de Dühring ne rappelle-t-il plus aujourd'hui que la magnifique réfutation d'Engels et le “ privat-dozent
” devra-t-il l'immortalité à la riposte qu'il s'est attirée. Mais, pour appartenir à un passé plus récent, le nom de Mikhailovski
serait-il moins obscur que celui de Dühring, si Lénine ne l'avait pris pour cible dans Ce que sont les Amis du Peuple ? Et
pourtant cette œuvre marque une date importante dans la lutte contre le populisme et pour l'édification du parti ouvrier
révolutionnaire. Il en va de même de l'Anti-Dühring.
Comme toutes les œuvres de Marx et d'Engels, celle-ci s'insère dans un contexte historique précis. Nous sommes
arrivés à un certain point de développement du mouvement ouvrier allemand, à un certain niveau de diffusion de la théorie
révolutionnaire. Depuis le Manifeste communiste, Marx et Engels ont toujours eu pour souci essentiel de susciter dans les
masses la prise de conscience nécessaire à la formation et à l'épanouissement d'un parti du prolétariat. Il ne convient donc
pas d'isoler le caractère théorique de l'Anti -Dühring de la phase historique de développement des luttes de la social-
démocratie, et du parti allemand en particulier. La réfutation de la philosophie et des vues économiques de M. Dühring aurait
sans doute revêtu une autre forme si elle s'était située à un autre moment. Si l'ouvrage d'Engels est resté comme une sorte
d'encyclopédie du marxisme et si ses aspects polémiques apparaissent aujourd'hui un peu désuets, il le doit à la
conjoncture dans laquelle il a vu le jour.
C'est pourquoi nous commencerons par évoquer la situation historique de ces années, et en particulier le
développement du parti social-démocrate allemand qui devient après la Commune, et pour quelques années, le porteur des
espoirs révolutionnaires de la classe ouvrière. Nous serons alors mieux à même de comprendre pourquoi M. Dühring est
devenu l'occasion d'exposer en toute clarté les fondements théoriques du marxisme et pourquoi cette réfutation a pris cette
ampleur. Mais cela nous permettra sans doute aussi de mieux comprendre les fins que poursuivait Engels et de mieux
replacer son ouvrage dans son activité de dirigeant et de théoricien.
Formation et développement du mouvement ouvrier allemand
Le point de départ du mouvement révolutionnaire en Allemagne reste la révolution de 1848. On sait qu'elle fut une
tentative pour mettre fin au régime absolu. Après s'être appuyée sur le peuple et une classe ouvrière encore embryonnaire,
la bourgeoisie a préféré pactiser avec le régime existant et renoncé à faire aboutir la révolution démocratique. Après 1850,
le pouvoir absolu est restauré, avec toutes les limitations qu'il comporte et qui s'opposent au développement d'une véritable
vie politique. On se retrouve au même point que trois ou quatre ans plus tôt, mais avec une bourgeoisie à laquelle la peur du
prolétariat a retiré toute humeur combative.
La classe ouvrière qui s'est lancée dans l'action révolutionnaire en 1848 l'a fait avec la même spontanéité que les
prolétaires français qui se battaient héroïquement sur les barricades de juin et avec une égale absence de perspectives
théoriques. Certes la Ligue des Communistes a su apporter aux masses l'exemple de sa résolution et de son organisation.
Mais bien que le Manifeste communiste ait paru dès février 1848 et qu'il ait connu une certaine diffusion, il n'a pas joué le
rôle directeur qu'on serait tenté de lui attribuer. Les couches ouvrières sont, à cette époque, composées essentiellement de
petits artisans; le développement de l'industrie en est encore trop à ses d

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