Argos - article ; n°2 ; vol.100, pg 747-758
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Description

Bulletin de correspondance hellénique - Année 1976 - Volume 100 - Numéro 2 - Pages 747-758
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1976
Nombre de lectures 30
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Pierre Aupert
Marcel Piérart
Denis Feissel
Patrick Marchetti
Gilles Touchais
Jean-Paul Thalmann
Argos
In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 100, livraison 2, 1976. pp. 747-758.
Citer ce document / Cite this document :
Aupert Pierre, Piérart Marcel, Feissel Denis, Marchetti Patrick, Touchais Gilles, Thalmann Jean-Paul. Argos. In: Bulletin de
correspondance hellénique. Volume 100, livraison 2, 1976. pp. 747-758.
doi : 10.3406/bch.1976.6558
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bch_0007-4217_1976_num_100_2_6558SUR LES TRAVAUX RAPPORTS
DE L'ÉCOLE FRANÇAISE EN 1975"
ARGOS
Conformément au programme établi en 1974, pendant que s'achève la fouille des Thermes A, l'effort
do fouille principal a porté sur la zone de l'Agora où, à M. Piérart et J.-P. Thalmann, se sont joints D. Feissel et
P. Marchetti, chargés respectivement de l'étude de l'édifice prostyle du terrain Kraniotis et de la Tholos
d'époque romaine.
G. Touchais a, par ailleurs, poursuivi sur l'Aspis la fouille des vestiges hellénistiques et mésohelladiques
entreprise en 1973 à la demande de l'Éphorie.
Les travaux, qui ont duré de mai au début juillet, ont bénéficié de la compétence du contremaître Nikos
Trikaliotis et de l'assistance de Christiane Tytgat, étudiante de l'Université de Louvain, Anna Philippa,
étudiante à l'Université d'Athènes, et Béatrice Detournay. R. Ginouvès est venu, comme chaque année, prendre
part à l'étude des Thermes, avec A.-M. Guimier, qui est chargée de celle des mosaïques, pendant que J. Marcadé,
M.-Fr. Billot et T. Hackens complétaient leurs dossiers respectifs sur les sculptures, les terres cuites architec
turales et les monnaies.
I. Thermes A
par Pierre Aupert
Pour les désignations v. plan du BCH 98 (1974), p. 764-765.
Pièces chaudes C 2 et C 3.
Ces deux pièces étaient les seules dont le dégagement ne soit pas entièrement achevé. Une terre noire
de cendre les emplissait jusqu'au sommet des pilettes de la suspensura. L'ensemble est bien conservé (fig. 1) et,
notamment, les abords internes des fours, dans un angle de G 2 le dispositif de double mur et le sol à trois
épaisseurs de briques (0,66/0,67x0,05/0,06 m), ainsi que les communications, sous les deux seuils, entre les
hypocaustes de l'une et l'autre pièces. Plusieurs fragments de céramique slave mettent la destruction en rapport
avec les invasions de la fin du vie ou du tout début du vne siècle ap. J.-G.
* Le personnel scientifique de l'École comprenait en 1975 : Pierre Amandry, directeur ; Jean-Pierre
Michaud, secrétaire général, Pierre Aupert, bibliothécaire ; Roland Etienne, Michel Debidour, Mary-Anne
Zagdoun, Jean-Paul Thalmann, Gilles Touchais, Marie- Françoise Boussac, Denis Feissel, membres français ;
Marcel Piérart, Patrick Marchetti, membres belges.
Au 1er octobre ont été nommés de l'École Marie-Christine Hellmann et Michel Sève.
12 TRAVAUX DE L'ÉCOLE FRANÇAISE EN 1975 [BCH 100 748
·■■♦* 3»f
Fig. 1. — Pièces G 2 puis C3 vues du SO; hypocaustes.
Fig. 3. — Rue sous la stoa N. Fig. 2. Mur de stylobate de la stoa Ο
en D 1. 1976] ARGOS 749
Fig. 4. — Rue Ν différents niveaux, dégagement maisons Ν de à la gauche. couche de destruction qui recouvre le dernier sol,
Salles A 1 et A 2.
Deux sondages, l'un en AG et l'autre en AF 47, ont fait apparaître, sous le dallage de marbre actuel
du (sol sol I), originel un sol II de soutenu la pièce, par contemporain de grosses pierres de l'état mêlées I du bâtiment. de mortier, Il qui est représente daté du i" vraisemblablement siècle ap. J.-C. par les des restes fra
gments de lampe.
édifice. Sous les débris de la mosaïque de A 2 en revanche il n'existe que des traces de murs antérieurs à notre
Salle Β 3.
à une En monnaie AH.AI (de 48, Sicyone) on retrouve et une un sol lampe II, analogue intacte du à celui ne siècle de la av. pièce J.-G. A 1, puis, au-dessous, un mur ( ?) associé
Salle D 1.
était ouvrant dits. qui dernière des est quatrième apparu, la stoas visible L'existence Le ferment sur colonne sondage Ν côté sur une et que, S de à le stoa à de contre effectué cette l'O, tracé 1Ό, par stuc rectangulaire avaient stoa, l'équidistance prévu les conséquent, sur en murs AF à la (fig. l'O. amené face 52 de entourant Après revêt 2). Ε le de l'hypothèse Originellement 1, de sol une dépose l'axe Ε ce de 2 la particulière soubassement, et la de grande de F, cour cette de la mosaïque, l'édifice l'existence, disposition cour se colonne importance situe où haut comportait se nettement avec le sont transversale de dans mur pour les ±1,80 ensuite de un murs l'histoire en fondation donc état m, contrebas installés externes de les semble antérieur la du salles de dalle bâtiment. les ce de impliquer A thermes quatrième de aux la celui 1, stylobate stoa puis thermes, des L'accolement proprement et que Β stoas stylobate les 1 celle-ci de 2 murs d'un leur et Ce 3 TRAVAUX DE L'ÉCOLE FRANÇAISE EN 1975 [BCH 100 750
point, important car cette disposition est rare, sinon unique, sera éclairci l'an prochain par d'autres sondages.
La datation des banquettes qui entourent la salle a pu être confirmée : ve siècle ap. J.-G. au plus tôt.
AK.AL 51.
Un sondage sous le sol de la stoa S, dans le remblai qui a recouvert le quartier de la fin du Ier siècle av.
J.-C. a mis au jour un fragment d'inscription bilingue : G LIB... | PI ΡΗΓΟ... Ce remblai a été ici boule
versé, à la fin du ive siècle ap. J.-C. par l'installation ou la réfection de l'adduction d'eau à la piscine S de F.
AJ.AK 49.
Le démontage du bouchon de la porte de D 3 a fourni, entre autres, le bas d'un fût de demi-colonne
engagée provenant de l'ordre de A 1. La fouille de ce carré a mis en évidence une recharge tardive du sol
de la stoa et a fourni beaucoup de terres cuites architecturales.
Stoa Nord.
Sous la stoa N, en AD.AE 54, un sondage a mis au jour deux murs et une rue bordée d'une canalisation
(fig. 3). L'ensemble, de direction N-S, a été remblayé, comme le puits de AF 57, lors de la construction de
la stoa, au Ier siècle ap. J.-C. En AD.AE 52, un fragment de fût et une base de colonne sont remployés dans
les fondations de l'extrémité Ο de la colonnade.
Rue Nord.
On a achevé la fouille de la banquette laissée comme témoin à ΓΕ de AC 52. La stratigraphie ainsi assurée,
on a commencé en direction de ΓΕ le dégagement du dernier sol de la rue qui longe les thermes. Il est ainsi
apparu qu'elle est bordée, au N, de maisons (fig. 4) quelque peu antérieures, mais dont les seuils ont été remaniés
pour être de plain-pied avec ce niveau du vie siècle ap. J.-C. Du côté S on retrouve, contre le mur des thermes
la conduite 4, dont le passage a été taillé dans l'angle d'un bloc enlevé à la parodos du théâtre et abandonné
là. Contre le mur d'une des maisons N, sur le sol de la rue, gisait la tête de l'Asclépios dont le corps avait
été trouvé en 1954 dans la salle F (v. BCH 81 [1957], p. 415-418). Différentes parties du corps du serpent avaient
été exhumées les années précédentes et la statue, restaurée par A. Mavraganis, est maintenant complète.
II. Agora
par Denis Feissel, Patrick Marchetti, Marcel Piérart, Jean-Paul Thalmann
A. Terrain Kraniotis (fig. 5).
L'acquisition de la maison Kraniotis, démolie et superficiellement déblayée en 1974, a permis de reprendre
le dégagement de l'édifice prostyle découvert en 1967 par J.-P. Sodini et H. Sarian1. Ont pu ainsi être complè
tement ouverts les carrés BL 87 et BL 88. D'autre part, en BM 86 et BM 87, on a déblayé et étendu le sondage
pratiqué par G. Roux en 1956, qui avait été rebouché2. On se borne à donner ici un aperçu des structures nou
vellement dégagées, la fouille devant être reprise plus largement en 1976.
BL 81 -BL 88.
Sensiblement parallèle au stylobate, à environ 3 m au S de celui-ci, un mur de refend A partage l'édifice
d'E en O. Fait de blocs de calcaire disparates, manifestement de remploi, avec des assises de briques aux
extrémités et, au milieu, un seuil supérieur de 0,50 m au stylobate, ce paraît être une réfection d'époque
impériale.
Entre le stylobate et le mur de refend, en BL 88, on a sondé l'intérieur de l'éd

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