AUDIT D UN PROJET CULTUREL POUR LE PLATEAU VIVARAIS-LIGNON
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AUDIT D'UN PROJET CULTUREL
POUR LE PLATEAU VIVARAIS-LIGNON
Lettre de mission & limites de l'étude :
1Conformément à la mission confiée, la méthode d'audit mise en oeuvre se base
principalement sur une enquête de terrain qui représente plus de 80 entretiens ( élus,
2techniciens, acteurs culturels, chambres consulaires, personnes ressources) .
Conformément à la notion même “d'audit”, plutôt que de partir d'études statistiques
indigestes et globales lorsqu'elles existent, l'approche du sujet se veut synthétique des
principales préoccupations de ces interlocuteurs. Plutôt que de proposer : état des lieux,
diagnostic, propositions, elle mêle les dimensions fondamentales d'un développement
local et le soutien que peut apporter une action culturelle sur le territoire où s'exerce
l'action du Syndicat Mixte du Plateau Vivarais-Lignon (SMPVL), commanditaire de
3l'audit. Ce ressenti des acteurs locaux sollicités ou ayant demandé une entrevue est
croisé avec des données de différentes institutions spécialisées, de travaux de recherche
et d'expériences personnelles. Cette étude doit aussi permettre de déterminer les facteur s
les plus pertinents de mise en oeuvre d'une action culturelle.
Cette présentation est forcément polémique, puisqu'elle propose une synthèse des
positions des uns et des autres. Derrière les mots employés, chacun en fonction de son
parcours personnel (familial, professionnel, associatif, affectif…) a ses « sentiers de
dépendances » et les ...

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AUDIT D'UN PROJET CULTUREL POUR LE PLATEAU VIVARAIS-LIGNONLettre de mission & limites de l'étude :Conformément à la mission confiée,1 la méthode d'audit mise en oeuvre se base principalement sur une enquête de terrain qui représente plus de 80 entretiens (élus, techniciens, acteurs culturels, chambres consulaires, personnes ressources)2. Conformément à la notion même “d'audit”, plutôt que de partir d'études statistiques indigestes et globales lorsqu'elles existent, l'approche du sujet se veut synthétique des principales préoccupations de ces interlocuteurs. Plutôt que de proposer : état des lieux, diagnostic, propositions, elle mêle les dimensions fondamentales d'un développement local et le soutien que peut apporter une action culturelle sur le territoire où s'exerce l'action du Syndicat Mixte du Plateau Vivarais-Lignon (SMPVL), commanditaire de l'audit. Ce ressenti des acteurs locaux sollicités ou ayant demandé une entrevue3 est croisé avec des données de différentes institutions spécialisées, de travaux de recherche et d'expériences personnelles. Cette étude doit aussi permettre de déterminer les facteurs les plus pertinents de mise en oeuvre d'une action culturelle. Cette présentation est forcément polémique, puisqu'elle propose une synthèse des positions des uns et des autres. Derrière les mots employés, chacun en fonction de son parcours personnel (familial, professionnel, associatif, affectif…) a ses « sentiers de dépendances » et les connotations associées aux mots utilisés. Sur ce sujet, lorsque sera évoquée au fil de l'étude la place de “l'artiste”, le lecteur voudra bien y associer les auteurs, les conférenciers, les scientifiques, l'ensemble des personnes qualifiées du domaine de l'expression culturelle, les hommes de l'art en quelque sorte.Les « sentiers de dépendance » que j'évoquais précédemment sont en lien étroit avec le “fait religieux” composante fortement identitaire du Plateau Vivarais-Lignon. La place particulière dans l'église réformée du protestantisme cévenol, dont on reconnaît le rôle important pour le développement de l'expression littéraire sur le Plateau, impliquée notamment dans la création des « maisons d'enfants », dans la création de nombreuses entreprises et qui a joué un rôle fondamental dans la problématique des “résistances civiles”, a volontairement été écartée de la présente étude. Cette problématique nous plonge plus en aval, sur le plan du projet culturel du territoire qui restera à écrire. Sa complexité4 et le sujet de l'étude où la sociologie est essentielle mais pas objet d'étude, 1Lettre de mission en annexe2Liste des personnes enquêtées en annexe.34LP'airnofiosrsmesa triéofno rdme élea s,d épamraoricshsee s dc'aauthdiotl ipqauretsi,c icpoatmifm, ouunavuetrté,s  aé fvaaitn gl'éolbijqeut eds' ud'noer icgoinmesm uprnoitceastitaonnt eà sl a( pplruess sdee  l1e 02 i5d emntairfsi é2e0s1).0.Audit projet culturel du Plateau Vivarais-Lignon - Roger BERTRAND - 01/07/10 -             Page : 1/36
contribuent à cette posture. Cependant, ces multiples phénomènes d'appartenance, sans être systématiquement des clivages insurmontables, ne facilitent pas l'expression libre notamment en public et peuvent aller jusqu'à créer des réticences à communiquer. J'ai observé de grandes différences entre des postures ouvertes, lors de mes entretiens individuels et la difficulté qu'avaient les mêmes acteurs à s'exprimer en présence d'un groupe. Il s'agit, sans nul doute, davantage de discrétion, de respect, que de fermeture d'esprit. Une comparaison hasardeuse, voire maladroite avec la région Midi-Pyrénées où j'ai eu l'occasion d'intervenir et participer à des réunions de groupe où le verbe était haut et fort, me laisse à penser que sur le Plateau Vivarais-Lignon, le silence a peut être servi l'identité d'un territoire d'accueil des personnes recherchées ou en isolement ? Ce constat n'est évidemment pas favorable à la mise en oeuvre d'un projet collectif sans quelques individus moteurs. Dans le travail qui m'est confié, la question de l'animation future de la démarche et la capacité d'un chef de projet à développer une parole collective, constituent LA première condition de réussite d'un projet culturel de territoire.Cette étude est aussi forcément frustrante. Compte tenu du nombre et de la diversité des acteurs concernés, chacun dans son domaine de connaissance peut regretter des manques. Le champ d'étude, sa durée, déterminent un niveau de détail qui peut être jugé insuffisant. Cependant, dans son rôle de décideur, l'élu n'est que rarement un spécialiste du domaine de décision et doit se référer, le plus souvent, à une impression générale du sujet pour forger sa conviction. La présente étude prétend donner un éclairage exhaustif à l'élu commanditaire. La validation des orientations qui en découlent, résulte de la position des élus de ce territoire lors des différents comités de pilotage proposés. Il ne s'agit pas de procéder à la rédaction d'un projet culturel, nous nous plaçons plus en amont en posant les conditions nécessaires au partage d'un intérêt commun à voir re-naître un projet culturel de territoire. La présente étude permet seulement de dresser les grandes lignes d'un schéma d'orientation du projet culturel de territoire en tentant d'être clair pour tous.Le premier comité de pilotage intervenu en fin de période d'enquête, le 17 mai 2010, a permis de vérifier et préciser les éléments de la lettre de mission et notamment qu'il fallait repartir des fondements d'un projet culturel territorial. La faible participation des élus aux réunions du Comité syndical du SMPVL, semble témoigner de ce manque d'intérêt lié à l'absence de projet. Il s'agira ensuite de définir les axes d'une mission, puis un outil pour sa réalisation et enfin des méthodes de mise en oeuvre.Audit projet culturel du Plateau Vivarais-Lignon - Roger BERTRAND - 01/07/10 -             Page : 2/36
PREMIERE PARTIE : LES ENJEUX LOCAUXCette première partie qui a fait l'objet d'une restitution lors du deuxième comité de pilotage de la mission d'audit le 24 juin 2010 (après celui de son "lancement") a pour vocation de revenir sur les fondements d'un projet culturel de territoire. Elle se veut une réponse à la question : pourquoi fait-on ça ? La partie suivante qui fait l'objet du dernier comité de pilotage, a pour vocation de proposer une réponse à la question : comment s'y prend-on ?Audit projet culturel du Plateau Vivarais-Lignon - Roger BERTRAND - 01/07/10 -             Page : 3/36
uAidtp orjtec lutuPOINT ILES ENJEUX DU DÉVELOPPEMENT LOCALerld  ulPtaae uiVavari-sLingno- R goreB RETARN D -10/70/01-              Page : 4/36
I-1-Un territoire entre deux Régions, deux Départements, deux IntercommunalitésAilleurs, entre Haute-Loire et Ardèche, la problématique des territoires de confins amène à de savoureuses anomalies jusque dans certains aménagements :Cultiver la cohérence...RD 240 / ArdècheRD 38 / Haute-Loire3470Pont élargi, bordure de parapet en pierre, re-jointoiement ciment, côté Haute-Loire ; rénové à l'identique, avec bordures de parapet en béton et re-jointoiement à la chaux côté Ardèche...La dimension inter-départementale et surtout inter-régionale crée par les processus de décision administrative, des incohérences préjudiciables au service optimal rendu au citoyen. Comment atténuer ces effets pervers ? En mettant de l'intelligence et des processus de concertation au service de ces « territoires d'articulation » ou « territoires d'échanges », territoires de confins.Audit projet culturel du Plateau Vivarais-Lignon - Roger BERTRAND - 01/07/10 -             Page : 5/36
I-2-Prés de 15 000 résidents dans “un mouchoir de poche”.Quelques éléments chiffrés5 qui caractérisent le mieux la vie socio-économique de ce territoire :Le noyau dur de la population (hors doubles comptes et comptés à part) s'établit à 12294 habitants, en évolution faiblement positive pour le canton de Tence (+0,9%) et légèrement négative pour St Agrève (-0,3%), canton pénalisé par un vieillissement plus marqué, alors que leurs départements respectifs affichent +1% et +0,6%. Le solde migratoire des deux cantons est faiblement positif respectivement +1 et =. La pyramide des âges est relativement équilibrée : légèrement plus de jeunes que de personnes âgées, avec une dominante pour les générations du “baby-boom” (50/60 ans) qui vont cesser leur activité à court terme.5Données actualisées INSEE 2006 2007, CCI Haute Loire, CCI Ardèche.Audit projet culturel du Plateau Vivarais-Lignon - Roger BERTRAND - 01/07/10 -             Page : 6/36
Les chefs d'entreprises (vocations commerçante et artisanale fortes) sont en nombre élevé notamment dans le canton de Tence 16% de la population active (le double du département 8,5%), 10,3% pour le canton de St-Agrève (9,2% pour l'Ardèche).Les populations de cadres et professions intellectuelles supérieures, 6,7% pour Tence et 7,4% pour St Agrève, sont presque comparables aux observations départementales fortement composées de populations urbaines : 7,8% / 9,5%, alors que le Plateau Vivarais-Lignon reste un espace rural.Les ouvriers sont en nombre comparable au niveau départemental (29,8%), dans le canton de Tence : 27,4% et très présents sur le canton de St-Agrève : 35,1% (vocation industrielle et de services), 26,3% pour l'Ardèche.Le taux de chômage6 8,5% pour Tence, 9,1% pour St Agrève, est en dessous des données départementales 8,7% pour la Haute Loire et 11,3% pour l'Ardèche (national autour de 8,3%).Les populations travaillant dans une autre région administrative sont en nombre élevé : pour le canton de Tence 12,8% du même niveau que la Haute-Loire (13,5%), 13,3 % pour St-Agrève bien supérieur au département de l'Ardèche (3,1%). La part de la population concernée par le travail hors zone (département) se dirige bien entendu vers les Régions administratives limitrophes : Rhône-Alpes, Auvergne (Haute-Loire, Loire, Ardèche).Dans la rubrique logements, la part des résidences secondaires est très élevée : 35% dans le canton de Tence et près de 40% pour celui de St-Agrève soit près du double des données départementales dans les deux cas.Pour le canton de Tence et quelques communes de Haute-Loire alentour, 80% des achats s’effectuent dans la zone et 18% dans le département de la Loire ; cette évasion concerne à 64% des achats de la rubrique culture / loisirs7. Il est peu vraisemblable que dans sa partie vivaraise, le territoire n'enregistre des données comparables.6Attention : dernières données locales INSEE, année 2007, utilisée en comparatif  départemental et national.7Données CCI 43 Audit projet culturel du Plateau Vivarais-Lignon - Roger BERTRAND - 01/07/10 -             Page : 7/36
I-3-Un territoire : des forces à conforter / des faiblesse à corrigerLa question des moyens financiers et humains, de la présence d'une multiplicité de formes artistiques, la proximité et l'action d'institutions culturelles publiques comme privées, plaident pour un positionnement différent d'une intervention publique sur le champ culturel, selon que l'on se situe en milieu urbain ou en milieu rural. La méthode proposée dans le cadre de la présente étude propose une approche de l'action culturelle territoriale partant des dimensions qui caractérisent les pistes de développement local. L'intérêt d’appréhender les principales dimensions de ce développement au sens général se veut aussi une possibilité supplémentaire offerte aux populations, actrices de ce développement, de se faire comprendre, de saisir l'intérêt d'une démarche, de s'ouvrir à d'autres sensibilités et ainsi favoriser leur adhésion à un projet qui y gagne dans une approche DURABLE, notamment en regard d'éventuels changements d'équipes issues des différentes sollicitations du suffrage universel.Pour chacun des domaines de questionnement du développement local, de nombreux aspects abordés en enquête ne sont pas repris dans cette étude qui a vocation à montrer en quoi une politique culturelle peut apporter un bénéfice pour l’ensemble du territoire.Pour chaque domaine d'action l'accent est mis sur les lignes de force d'un constat et les objectifs qui en découlent pour un développement optimal du territoire.Dans un deuxième temps, en regard de ces objectifs nous tenterons de voir quelle contribution peut apporter un projet culturel territorial et quelles sont les principales préoccupations qui doivent orienter sa mise en oeuvre. Dans une deuxième partie, les aspects induits de cette première orientation de mission nous permettront de définir quel serait l'outil le plus adapté à la réalisation de cette mission et quelles méthodes d'intervention doivent être prises en considération.Rappel : la question de l'avenir pour un territoire, celle de son développement, sous-entend la nécessité même d'oeuvrer à minima pour maintenir les populations de ce territoire et donc de se questionner sur leur renouvellement : par qui ? pour quoi ?Abordons le premier domaine d'activité des questions de développement qui aujourd'hui n'est peut être plus le premier secteur en terme d'emploi mais reste LE secteur fondamental sur les plans géographique, environnemental, paysager, fondements même de la ruralité...Audit projet culturel du Plateau Vivarais-Lignon - Roger BERTRAND - 01/07/10 -             Page : 8/36
I-3-1-l'AgricultureCertes, l’agriculture ne pèse plus, relativement parlant, le poids qu'elle représentait par le passé sur le plan économique dans nos territoires ruraux. Cependant, l'importance qu'ont pris les notions de : paysage, tourisme de pleine nature, résidences secondaires, l'environnement, les produits de terroirs, le télétravail (capacité à produire en rural et diffuser ailleurs)..., rendent dépendants à ce secteur les autres secteurs de l'activité économique. Les “communes centres” sont dépendantes de leur écrin naturel. L'interrelation crée une société de fait où l'expression chère à Margaret Thatcher « I want my money back », si elle est utilisée dans le même bassin de vie, est préjudiciable à son développement harmonieux en conservant des querelles de clocher qui au regard des politiques publiques actuelles : regroupements intercommunaux, espaces de projet de Pays, PNR..., paraissent anachroniques et ne peuvent servir que des stratégies... particulières.Dans le secteur agricole, la faiblesse et la précarité des revenus inquiètent en premier lieu. Les contraintes environnementales et géographiques, déterminant les structures d'exploitation ainsi que la limite des aides publiques compensatrices, compromettent un développement agricole intensif.Une évolution par la diversification tournée vers les produits transformés, les produits bio, les marques et labels, les circuits courts, l’agro-tourisme, semble s'imposer.Parmi les objectifs : éDevlpoepru eni mga eavlroiastn eudt reritioree td  ees srpdoiut.s··Attirer une clientèle sensible à la qualité des produits et soucieuse de prix permettant une rémunération équitable.Dans les exemples porteurs d'une nouvelle dynamique : l'accueil à la ferme, les produits fermiers, les marchés de producteurs, la filière bois « forêt paysanne » : énergie, construction...Audit projet culturel du Plateau Vivarais-Lignon - Roger BERTRAND - 01/07/10 -             Page : 9/36
I-3-2-ArtisanatCe secteur est très lié aux métiers du bâtiment et agroalimentaires. Compte tenu du bâti ancien, des problématiques des énergies, du développement des produits de terroirs et pour les reprises d’entreprises, son avenir, tant sur les productions que sur d'éventuels repreneurs, sera déterminé par la recherche de la qualité.Porteur d'emplois en nombre selon les capacités de l'entrepreneur, ce secteur d'activité constitue le réservoir des entreprises industrielles de demain, qui devraient davantage éclore de savoirs faire locaux que d'implantations ex nihilo, comme cela a pu être le cas par le passé, compte tenu de l'affaiblissement des réseaux et des phénomènes de concurrence territoriaux, mondiaux, actuels.Parmi les objectifs de ce secteur :Itnréseesr nue lcinetlèe essnbile à al uqsetoin eds «v lauer s,» 'cets à idre miosn ·soucieuse du seul paramètre : prix/fonction, que de considérations liées au savoir faire, au respect de valeurs patrimoniales, à la dimension esthétique.·Attirer des installations et des repreneurs à fort potentiel professionnel pour, entre autre, conseiller et entretenir l'habitat d'une clientèle soucieuse d'un caractère local permettant d'éviter la banalisation immobilière et paysagère.I-3-3-Commerce & servicesLes chiffres et les indications communiqués notamment par les chambres de commerce montrent une autosuffisance forte, vraisemblablement liée à un relatif isolement qui permet un commerce de détail encore très présent sur le territoire mais proposant une offre pas toujours adaptée aux attentes de clientèles diversifiées.Une activité en renouvellement d’actifs dont l'avenir devrait être davantage lié à une démarche novatrice basée sur l'adaptation aux “goûts et couleurs” (effets de mode et tendances de fond) et sur la qualité, si les stratégies mises en oeuvre sur le plan du renouvellement des populations s'avèrent opérantes.Audit projet culturel du Plateau Vivarais-Lignon - Roger BERTRAND - 01/07/10 -             Page : 10/36
rpfoseisnoenl opru 'sdaatper uax ogtûs te Parmi les objectifs de ce secteur d'activité :·Attirer des repreneurs à fort potentiel couleurs de chacun.·Attirer ou retenir une clientèle pas uniquement soucieuse des prix.·Développer une animation du territoire génératrice de retombées économiques directes ou induites.I-3-4-IndustrieDes inquiétudes sur la question de la sous-traitance se font sentir, avec parfois des craintes de délocalisation. La capacité de mettre au point des produits finis en faisant preuve de créativité sont des gages de pérennité, puisqu’ils permettent à l’entreprise, en créant un besoin spécifique sur sa production, d'être moins sensible aux prix de marchés.Comme évoqué dans la thématique de l'artisanat, ce secteur devrait, davantage que par le passé, être issu d'une évolution de certaines entreprises artisanales locales.Deux facteurs de développent paraissent essentiels : d'une part conserver, attirer des entrepreneurs et des cadres créatifs et, d'autre part, être en capacité de conduire une dynamique commerciale nouvelle basée sur des savoir-faire et de l'innovation. Parmi les objectifs de développement de l'industrie :·Améliorer l'attractivité territoriale pour les cadreissus ou ayant fréquenté le territoire.s et luer fmaill,e ne iclbnat ecxu La notion d'attractivité paraît plus particulièrement pertinente lorsqu'elle est mise en oeuvre en direction de chefs d'entreprise potentiels : natifs du territoire, ou révélant un certain attachement au territoire, en activité, ou en direction des générations futures.Audit projet culturel du Plateau Vivarais-Lignon - Roger BERTRAND - 01/07/10 -             Page : 11/36
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