Biographie universelle : ou, Dictionnaire historique
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;^> -Cc^é BIOGRAPHIE UNIVERSELLE. BESANÇON.— IMPRIMERIE d'OUTHENIN CHALANDRE FUS. BIOGRAPHIE UNIVERSELLE, ou DICTIONNAIRE HISTORIQUE, Par F.-X. DE FELLER. NOUVELLE ÉDITION , DE 3000 ARTICLES, RÉDIGÉSAUGMENTÉE DE PLUS PAR M. PÉRENNÈS, PROFESSEUR DE LITTERATURE FRANÇAISE A l'aCADKMIE DR B1ÎSANÇOX. TOME DEUXIÈME. BESANÇON.—OUTH. CHALANRRE FILS. PARIS, J. LEROUX, JOUBY et C attribué à un autre Baba- tique de Frise. Il décrit ce que la Frise kouschi , comme lui désigné par la qua-y offre de plus agréable et de lité et mortplus riant. de Muphti de Caffa dans le eCe sont des Géorgiques flamandes. Les 16 siècle. La date de l'un ou de l'autre gens de son pays l'ont comparé à Virgile des manuscrits pourrait être fautive. ; *mais les étrangers , sans mépriser Baardt, BABEK Khorremy ou Harramy( ) l'ont mis un peu au-dessous. On a encore célèbre imposteur parut en Perse vers la , mede lui un poème intitulé le Triton de fin du 2 siècle de l'hégyre , et fut le chef Frise ou la descriptionJ de la prise de la d'une secte dont l'histoire et les dogmes ville d'Olinde au Brésil. Il était aussi connus. Le surnommé- nous sont peu de decin. Nous ignorons l'année de sa mort. Khorremy donné à Babek désigne un BAASA, fils d'Abias, usurpa la cou- homme livré aux plaisirs des sens ; le mot ronne d'Israël après avoir tué Nadab , fils Harramy signifie en arabe voleur, crimi- rie Jéroboam son roi , et exterminé toute Il parait donc la secte dont cetnel. que la race de ce prince.

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;^> -Cc^éBIOGRAPHIE
UNIVERSELLE.BESANÇON.— IMPRIMERIE d'OUTHENIN CHALANDRE FUS.BIOGRAPHIE
UNIVERSELLE,
ou
DICTIONNAIRE HISTORIQUE,
Par F.-X. DE FELLER.
NOUVELLE ÉDITION
,
DE 3000 ARTICLES, RÉDIGÉSAUGMENTÉE DE PLUS
PAR M. PÉRENNÈS,
PROFESSEUR DE LITTERATURE FRANÇAISE A l'aCADKMIE DR B1ÎSANÇOX.
TOME DEUXIÈME.
BESANÇON.—OUTH. CHALANRRE FILS.
PARIS,
J. LEROUX, JOUBY et C<", LIBRAIRES, I GAUME FRÈRES, LIBRAIBES
rue des Grands-Auguslins , 9. rue Casselte . k.
M DCCC XLVIII.r
fi/, ,
TOIVEB.SELLE.
BA/V BAB
AADER Joseph - François menacesB ( de et Dieu exécuta ses contre la
PAULE),néàRatisbonne, le 15 septembre postérité de cet impie par le ministère
,
1755 , et mort en 1794 , se fit recevoir doc- de Zambri qui en détraisit toute la race.
,
teur en médecine en 1757. La ville d'Am- Ela lui succéda l'an 950 avantson fils J.-C.
berg le choisit pour son physicien , et il *BAAÏ Catherine) , suédoise, a tracé(
devint ensuite médecin du duc Clément, et peint les Tables généalogiques de la
puis de l'électeur Maximilien-Joseph noblesse son pays, et rectifié les er-de
III. On doit Messéniuslui : | Dissertatio de nalurâ reurs du traité de sur le même
corporis humant viventis ., Ingolstadt sujet.
*1757 , in-4° Ankuendigung eine balsa- BABA Ali , sectaire turc parut
, | ( ) ,
mischen Seifensyrups etc. Augsbourg, dans la ville d'Amasie , l'an 658 de l'hé-
,
4785, in-8°; PurgirenderMandelsyrup gyre deJ.-C), exigeant de ceux
| (1240 qui
Kinder, Munich, 1788, in-8°. L'au- croyaient en lui celte profession defuer foi :
lui-même ces deuxteur a traduit ouvra- « Iln'y a qu'un Dieu, et Baba est l'envoyé
ges en français. » de Dieu. » A la tête de ses nombreux
BAAN Jean de peintre né à Har- partisans il ravagea une grande partie( ), , ,
en se distingua par ses portraits Mahométanslem 1065, de la Natolie; mais les aidés
faits dans le goût de ceux de Van-Dick. par les Francs le combattirent avec vi-
Ilmourut à la Haye en 1702, âgé de 69 ans. gueur, et parvinrent à anéantir sa secte.
*—JacquesBAAN , son fils , mort, en BABAKOUSCHI Abdel -1700, ( RHAMON-
eà l'âge de 27 ans, suivit avec succès la Mustapha , docteur musulman du 14)
même carrière. siècle né en Crimée , fit un ouvrage in-
,
BAARDT Pierre poète latin et fla- titulé l'Ami et le des princes.( ), favori Il
emanddu 17 siècle, est auteur d'unpoème passe pour être aussi l'auteur du Jardin
estimé qui a pour titre Agriculturepra- desanémones > attribué à un autre Baba-
tique de Frise. Il décrit ce que la Frise kouschi , comme lui désigné par la qua-y
offre de plus agréable et de lité et mortplus riant. de Muphti de Caffa dans le
eCe sont des Géorgiques flamandes. Les 16 siècle. La date de l'un ou de l'autre
gens de son pays l'ont comparé à Virgile des manuscrits pourrait être fautive.
;
*mais les étrangers , sans mépriser Baardt, BABEK Khorremy ou Harramy( )
l'ont mis un peu au-dessous. On a encore célèbre imposteur parut en Perse vers la
,
mede lui un poème intitulé le Triton de fin du 2 siècle de l'hégyre , et fut le chef
Frise ou la descriptionJ de la prise de la d'une secte dont l'histoire et les dogmes
ville d'Olinde au Brésil. Il était aussi connus. Le surnommé- nous sont peu de
decin. Nous ignorons l'année de sa mort. Khorremy donné à Babek désigne un
BAASA, fils d'Abias, usurpa la cou- homme livré aux plaisirs des sens ; le mot
ronne d'Israël après avoir tué Nadab , fils Harramy signifie en arabe voleur, crimi-
rie Jéroboam son roi , et exterminé toute Il parait donc la secte dont cetnel. que
la race de ce prince.Baasa déclara avait pourensuite homme fut le fondateur base
laguerre à Aza, roi Juda,de et se livra le libertinage et l'impiété , et sa religion
» toutes sortes de déréglemens. Dieu lui portait en effet le nom de Khorrem-dyn,
envoya le prophète Jéhupour le menacer de plaisir. Babek la soutintreligion et
de ses châtimens s'il ne se corrigeait pas les armes lamainla propagea à et com-
;
mais ce roi ne répondit aux reproches du battit les califes durant20 années ; enfin il
prophète qu'en lui donnant la mort. Il fut vaincu par celui de Bagdad , l'an 222
mourut lui-même J.-C. etpeu de temps après, de l'hégyre ( 857 de , conduit à)
2. 1, ,
BAB BAB
un ses frères, ses 17 *BABEYBagdad avec de Athanase-Marie), avocatdu(
Motassem qui roienfans et 5500 prosélytes. , à Orgelet en Franche-Comté , en 1789,
régnait dans cette ville lui fit couper les adopta les idées révolutionnaires fut
, , et
son cadavre ainsi député lebras et les jambes, et par tiers-état du bailliage d'A-
mutilé , resta exposé plusieurs jours sur val aux états généraux. Nommé à la
la place publique. Après la mort de Ba- Convention, en 1792, il se prononça
bek partisans dispersèrent dans pour la réclusion
, ses se et le bannissement de
avec les Louisdifférens pays et se confondirent XVI , avec la clause expresse de la
diverses sectes nées de l'islamisme. convocation des assemblées primaires.
*BABEUF né à Saint- Babey, ayant protesté contre les journées(François-Noel),
erduQuentin, en 1764, de parens pauvres, 51 mai, 1 et 2 juin 1795 , fut décrété
entra, en comme domestique , chez d'arrestation et incarcéré avec 72 de ses1777,
un près de collègues. Il rentra la Conventionhomme bienfaisant , domicilié dans
na- aprèsRoye. Celui-ci lui trouvant de l'esprit le 9 thermidor, fut du nombre des
turel lui apprendre à lire , à écrire membres de cette assemblée qui entrèrent
, fit
fut ingrat en Cinq-cents, enet l'art de l'arpentage. Babeuf 1795, au conseil des
envers son bienfaiteur, contre lequel il sortit en floréal an et mourut en 1815..7,
osa plaider. à ter- BABI1\ François né Angers , d'unDevenu commissaire ( ),
im- avocatrier, il ne tarda pas à se livrer à son , en 1851 , chanoine, grand-vicaire
moralité naturelle qui lui faisait regar- etdoyende la facultéde théologie de cette
,
der comme ville, mort le décembre 1754 à85 ans,toutes les actions de la vie 19 ,
indifférentes en elles-mêmes. Il commit enseigna avec célébrité la théologie pen-
un faux , fut par la justice , et dant 20 ans , se distingua par ses grandespoursuivi
renfermé d'où il lujnières et ses vertus. Il fut le rédacteurà la citadelle d'Arras ,
révolution. l'édition en gross'échappa à l'époque de la des 18 premiers vol. de
Babeuf voulant fixer sur lui les regards caractère des Conférences du diocèse
du peuple porta la folie les prin- d'Angers, fort estimée et fort répandue-jusqu'à
,
Grac- La suite point de lui. Le style decipesdémagogiques. Il sesurnomma n'est
chus, et dans un journal qu'il publia, il Babin est tel qu'il le faut pour ces sortes
prit, patron le titre d'ouvrages, net, clair, méthodique, età l'imitation de son ,
ne sentant point la barbarie l'école.de tribun du peuple. Là il répandit ses de
pernicieuses maximes prêcha le partage Ses continuateurs ne l'ont pas égalé ; ils
,
principes n'ont ni sa netteté , ni sa précision. Lesdes biens, établit des sur le
renfermaientvol, le brigandage et l'homicide. A la Conférences d'Angers, 28
chute Robespierre, il fut regardé vol. in-12> que l'on a réduits à 14 petitde ,
caractère , et auxquels on a ajouté depuiscomme son successeur; en effet, Babeuf
en vol.se mit à la tête des conspirateurs qui de- 5 vol. La dernière édition, 24 in-
vaient détruire en France tout gouver- 12, 1785, est la plus estimée et la seule
recherchée. Babin publia en 1679 unenement modéré et fondé sur des lois po-
s'était passé dans l'uni-sitives. Dénoncé par plusieurs de ses Relation de ce qui
complices qui l'accusèrent de tramer versité d'Angers au sujet du jansénisme.
, un
* BABINGTON Gervais évêque an-complot contre le gouvernement directo- ( ),
e avoirrial il fut jugé et condamné à mort en glais du 16 siècle. Après étudié à
,
était de plaida Cambridge , il entra dans les ordres , et1797 ; il âgé 54 ans. U lui-
successivement chapelain de Henrimême sa cause avec une fermeté et une fut
Landaff,audace étonnantes

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