Biographie universelle ancienne et moderne/FURGAULT (Nicolas)
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Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843Tome 15 page 298 à 299FURGAULT (Nicolas)FURGAULT (Nicolas) naquit, le 20 octobre 1705 à St-Urbain, à une lieue de Joinville, diocèse de Châlons-sur-Marne. Après avoir faitses études avec succès à l’abbaye de St-Urbain, près de Joinville, sous la direction des bénédictins, il vint à Paris, où il ...

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Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 Tome 15 page 298 à 299
FURGAULT (Nicolas)
FURGAULT (Nicolas) naquit, le 20 octobre 1705 à St-Urbain, à une lieue de Joinville, diocèse de Châlons-sur-Marne. Après avoir fait ses études avec succès à l’abbaye de St-Urbain, près de Joinville, sous la direction des bénédictins, il vint à Paris, où il perfectionna le goût qu’il avait pour les langues latine et grecque. Il occupa d’abord au collège Mazarin la chaire de sixième, et bientôt après, celle de troisième, qu’il conserva jusqu’au temps où il devint professeur émérite de l’université. Très-zélé pour les progrès de ses élèves, il enseigna avec distinction, et s’acquit l’estime générale. Malgré son air sévère, il ne manquait pas d’une certaine aménité qui souvent tempère l’amertume de l’enseignement, tant pour le maître que pour la jeunesse. Sur la fin de sa vie, les troubles révolutionnaires ayant éclaté, l’université fut détruite et les biens qu’elle possédait furent dissipés. Furgault, ainsi que la plupart de ses collègues, se vit donc obligé de quitter Paris : il se retira dans le lieu de sa naissance, où il passa le reste de ses jours avec une de ses nièces, qui lui prodigua tous les soins que demandait son grand âge. Il l’avait priée de lui faire tous les jours, après son dîner, une lecture de quelques morceaux de Sénèque, en lui recommandant de l’éveiller si elle voyait qu’il se fût endormi. Elle eut cette complaisance pendant un assez long temps. Mais un jour qu’elle lui lisait un passage du traité de ce philosophe sur la brièveté de la vie, elle crut s’apercevoir qu’il dormait un peu plus qu’à l’ordinaire, et s’approcha de lui pour le tirer de son sommeil : il avait cessé d’exister. Ainsi s’éteignit ce vieillard respectable, le 5 nivôse an 5 (23 décembre 1794), après avoir parcouru une longue et honorable carrière. Les ouvrages qu’il a donnés au public pour l’instruction de la jeunesse sont : e 1Nouvel abrégé de la grammaire grecque, Paris, 1746, in-8° ; réimprimé plusieurs fois depuis jusqu’en 1789, et depuis cette époque réimprimé après avoir été retouché par M. Janet. L’université en fit constamment usage, parce qu’elle en trouva les principes très clairs et très méthodiques. e 2Abrégé de la quantité ou mesure des syllabes latines, ibid., 1769, in-8°. Quoique l’auteur ait donné à cet ouvrage le titre modeste d’Abrégé, il n’en est pas moins vrai qu’il renferme tout ce qui est indispensable, non-seulement pour connaître la structure d’un vers, mais encore pour sentir toute l’énergie et tous les différents genres de beautés de la poésie latine. Les autres prosodies qui ont paru depuis sont plus qu’insuffisantes, et très souvent fautives. Cet ouvrage eut beaucoup de cours dans l’université pendant plus de cinquante ans, et il a été souvent réimprimé. e 3Dictionnaire d’antiquités grecques et romaines, Paris, et 1786, petit in-8°. Le rédacteur de cet article, qui s’honorait d’être l’un des anciens disciples de Furgault, en fit paraître une 5e édition augmentée en 1809, gr. in-8°, comme il avait donné, en 1807, la 9e édition de l’Abrégé de la quantité, et, en une édition, de même fort augmentée, de la Grammaire grecque, réimprimée en 1815, Paris, veuve Nyon, in-8°. e 4Dictionnaire géographique, historique et mythologique portatif, ibid., 1776,.petit in-8° ; e 5Les principaux idiotismes grecs, avec les ellipses qu’ils renferment, Paris, 1784, in-8° ; cet ouvrage fait suite à sa Grammaire grecque ; e 6Les ellipses de la langue latine, précédées d’une courte analogie des différents mots appelés parties d’oraison, Paris, 1780, in-12, chez madame Nyon. J-T.
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