Biographie universelle, ou Dictionnaire historique Weiss 1841
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Biographie universelle, ou Dictionnaire historiquePierre Charles Weiss18411841ELIEN Aelianus (Claudius) tacticienKANT (EMMANUEL)PÉTRARQUE (Francesco PETRARCA)SPENER (PHILIPPE-JACQ.)Biographie universelle, ou Dictionnaire historique Weiss1841 - Tome 2, ELIEN Aelianus (Claudius) le tacticienType de document [1] Dictionnaires Entrée de lexique [2]A B C D E F G H I JK L M N O P Q R S TU V W X Y ZELIEN Aelianus (Claudius) le tacticienVoir aussi sur wikipédia : Élien Claudius (le tacticien) Voir aussi sur wikisource : Oeuvres d'Elien le tacticienELIEN, Ælianus (CLAUDIUS), Weissauteur grec, vivait sous les emper. Nerva, Trajan et Adrien, auquel il dédia un ouvr. sur l'art militaire, dont la meill. édit., donnée parElzevir, parut sous le titre de Cl. Æliani et Leonis imperatoris tactica, gr. lat. cum notis Sixti Arcerii et J. Meursi , Leyde, 1613, in-4,trad. en franç. par un anonyme (Nicole Volskir ou Volskir), avec Végèce, Frontin et Modeste, Paris, 1536, in-fol.; avec Polybe, parLouis de Machault, ib., 1615, in-fol.; et seul par Bouchaud de Bussy, ibid., 1757, 2 vol. in-12.Biographie universelle, ou Dictionnaire historique Weiss1841 - Tome 3, KANT (EMMANUEL)Type de document [1] Dictionnaires Entrée de lexique [2]A B C D E F G H I JK L M N O P Q R S TU V W X Y ZKANT (EMMANUEL)Voir aussi sur wikipédia : Kant Voir aussi sur wikisource : Oeuvres de KantKANT (EMMANUEL),célèbre philosophe allem., chef de l’école qui a succédé à celle de Leibnitz, né en ...

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Biographie universelle, ou Dictionnaire historique Pierre Charles Weiss 1841
1841 ELIEN Aelianus (Claudius) tacticien KANT (EMMANUEL) PÉTRARQUE (Francesco PETRARCA) SPENER (PHILIPPE-JACQ.) Biographie universelle, ou Dictionnaire historique Weiss 1841 - Tome 2, ELIEN Aelianus (Claudius) le tacticien Type de document[1]Dictionnaires Entréede lexique[2] A B C D E F GH I J K L MN O P Q R S T U V WX Y Z ELIEN Aelianus (Claudius) le tacticien Voir aussi sur wikipédia :Élien Claudius (le tacticien)Voir aussi sur wikisource :Oeuvres d'Elien le tacticien ELIEN, Ælianus (CLAUDIUS), Weiss auteur grec, vivait sous les emper. Nerva, Trajan et Adrien, auquel il dédia un ouvr. sur l'art militaire, dont la meill. édit., donnée par Elzevir, parut sous le titre deCl. Æliani et Leonis imperatoris tactica, gr. lat. cum notis Sixti Arcerii et J. Meursi, Leyde, 1613, in-4, trad. en franç. par un anonyme (Nicole Volskir ou Volskir), avec Végèce, Frontin et Modeste, Paris, 1536, in-fol.; avec Polybe, par Louis de Machault, ib., 1615, in-fol.; et seul par Bouchaud de Bussy, ibid., 1757, 2 vol. in-12. Biographie universelle, ou Dictionnaire historique Weiss 1841 - Tome 3, KANT (EMMANUEL) Type de document[1]de lexiqueDictionnaires Entrée[2] A B C D E F GH I J K L MN O P Q R S T
U V WX Y Z KANT (EMMANUEL) Voir aussi sur wikipédia :KantVoir aussi sur wikisource :Oeuvres de Kant KANT (EMMANUEL), célèbre philosophe allem., chef de l’école qui a succédé à celle de Leibnitz, né en 1724 d’une famille honorable d’artisans, à Kœnigsberg (Prusse), étudia à l’univers. de cette ville, et parcourut en peu d’ann. avec une assiduité infatigable le cercle presque entier des sciences naturelles et exactes. Après avoir été tour à tour institut. et répétiteur, il obtint en 1770 la chaire de logique et de métaphysique de sa ville natale, remplit en 1786 lés fonct. de recteur de l’univ., fut nommé en 1787 membre de l’acad. de Berlin, et mourut à Kœnigsberg en 1804. Kant, pendant sa longue carrière, se fit surtout remarquer par l’austérité de ses mœurs. L’histoire de sa vie est tout entière dans celle de ses trav. On y remarque deux époques bien distinctes, l’une dans laq. il s’occupa avec le plus grand succès des sciences physiq., d’astronomie, de mécanique, de géographie ; l’autre qui date de 1781, dans laq. il écrivit exclusivement sur la philosophie, et produisit les ouvr. qui lui ont mérité une si gr. réputation. Le trait caractéristique de ce philosophe est d’avoir distingué dans nos connaissances ce qui appartient aux choses, aux objets (ce qu’il nomma l’objectif), de ce que notre esprit y ajoute et qui n’appartient qu’au sujet pensant (c’est là le subjectif) ; c’est ainsi que Kant rapporte à l’esprit seul les notions de nombres, de temps, d’espace, de causalité, de nécessité, etc., qui en sont comme les formes, et dont, par une illusion natue., nous revêtons les choses (matière) comme si elles leur étaient propres. Le philosophe prussien passe en revue toutes nos connaissances pour faire dans chacune la séparation de l’objectif et du subjectif de la forme et de la matière, et est amené à ce résultat que l’expérience seule peut conduire à ia certitude de l’existence réelle ou objective, et que même dans cet ordre de faits nous ne pouvons être assurés que les choses soient telles qu’elles nous appa-KAR 350 raisscnt. Il fait cepend. une heureuse exception en faveur des vérités morales, de la loi du devoir, dont il nous est permis de percevoir la réalité objective et la certitude absolue. On a reproché à Kant l’aridité de ses écrits et l’emploi d’une terminologie barbare, inintelligible pour quiconque n’a pas fait une étude spéciale de ses œuvres ; mais on pardonne facilement ce défaut en considération des vues neuves et profondes qu’expriment ces termes obscurs en apparence : Les ouvr. philosophiques de Kant sont : Critique de la raison pure, Riga, 1781, 1787, in-8. ; trad. en franç. par M. Cl.- Jos. Tissot, 1836, 2 vol. in-8. — Prolégomènes ou Traité préliminaire à toute métaphysique, 1783. — Base d’une métaphysique des mœurs, 1784. — Principes métaphysiq. de la science de la nature, 1786. — Critique de la raison pratique, Riga, 1787. — Essai d’anthropologie, 1788. — Critique du jugement (où il traite spécialem. du beau), Liteau, 1790, in-8. — La Relig. d’accord avec la raison, Kœnigsberg, 1793. — Essai philosophique sur la paix perpétuelle, Kœnigsberg, 1795. — Principes métaphysique de la science du droit, 1796, in-8 ; trad. en franç. par M. Tissot, 1837, in-8. — Principes métaphysiques de la doctrine de la vertu, 1797 ; trad. par le même, 1830, in-8. On a extrait de ses MSs. un Manuel pour l’enseignement de la logique (1801) ; et un traité de l’éducation, publié sous le titre de Pédagogique (1805). Ses ouvrages scientifq. sont : Pensées sur la véritable évaluat. des forces vives (1746) ; Hist. naturelle du monde et théorie du ciel d’après les principes de Newton (1755) ; Théorie des vents (1759) ; Nouv. théorie du mouvement et du repos des corps (1758) ; Essai sur les quantités négatives en philosophie (1763) ; Précis de géographie physique, extrait de ses MSs. (1802), etc., etc. Le profess. Tieftrunk a rec. une partie des ouvr. de Kant, Balle, 1799-1807, 4 vol. in-8 ; on en a aussi publ. un choix sous le titre de Opera ad philosophiam pertinentia, lat. vert. F.-G. Born, Leipsig, 1796-98, 4 vol. in-8 ; enfin Ch. de Villers a publ. en franç. la Philos. de Kant, Metz, 1801, in-8. Biographie universelle, ou Dictionnaire historique Weiss 1841 - Tome 4, PÉTRARQUE (Francesco PETRARCA) A B C DE F GH I JK L MN O P Q R S TU V WX Y Z PÉTRARQUE (FRANC.), un des plus gr. poètes dont s’enorgueillit l’Italie, naquit le 20 juillet 1504 â Arezzo. Son père, attaché au parti gibelin, était ami de Dante. Ce fut au sein de l’agitation et des guerres intestines que s’écoulèrent ses premières années. Il avait environ dix ans lorsqu’il fut emmené par son père dans le comtat d’Avignon, où Clément V venait de transférer la cour pontificale. Après avoir terminé ses prem. études, il alla passer à l’univ. de Montpellier quatre années qui ne furent pas consacrées exclusivem. à la jurisprud. ; mais son père, courroucé de la préférence qu’il donnait à Cicéron et à Tite-Live sur les commentateurs du Digeste, livra aux flammes ses livres chéris, et l’envoya suivre à Bologne les leçons du canoniste Jean d’Andrea. Un poète illustre fréquentait cette université, Cino da Pistoja, et Pétrarque obtint bientôt ses conseils et son amitié. Orphelin à 20 ans, il reporte sa pensée vers ces sites agrestes où les premières inspirat. poétiques l’ont fait tressaillir, et il vient se fixer à Avignon. Ce fut dans cette terre natale des troubadours, qu’il composa ses premiers vers. On a parlé de la violente passion qui l’enchaîna pour toujours à la belle Laure (v. NOVES). Sans cesse poursuivi par son souvenir, il visita en courant le midi de la France, Paris, la Flandre, les Pays-Bas, la forêt des Ardennes, etc., remplissant de ses douces 555 PET plaintes tous les lieux où il passa. Il était revenu s’ensevelir à Vaucluse après huit mois d’exil (1354), lorsqu’à la nouvelle d’une croisade, projetée par Jean XXII, et de la promesse vaguement exprimée par ce pontife de rétablir à Rome la chaire de St-Pierre, il s’arrache un mom. aux pensers d’amour pour chanter la gloire que va reconquérir la ville éternelle. Entré dans les ordres, il cherche encore dans divers voyages une distraction qui le fuit : Rome même, où l’accueillent les Colonne, ne peut le retenir, et il revient à Avi non.Il trace dans sa retraite l’ébauche d’une éo éeré ulière l’Africa.La 2euerre uniue lui en fournit le suet Sciion en
doit être le héros. Une année s’écoule à peine que Pétrarque est simultaném. invité à venir recevoir la couronne poétique à Rome et à Paris. S’embarquant aussitôt pour Naples, où régnait Robert d’Anjou, il présente son épopée à ce prince, qui le proclame digne du triomphe et le revêt de sa robe, dont il veut que le poète soit paré au jour fixé pour la cérémonie (8 avril 1341). Conduit avec la plus grande pompe au Capitole, il fut couronné des mains du sénateur Orso, comte d’Anguillara ; ensuite le cortège s’achemina vers l’église St-Pierre, où Pétrarque déposa ses lauriers. Dans le même temps il recevait du roi de Naples, avec le titre d’aumônier ordin., des lettres-patentes portant entre autres l’autorisat. de porter dans tous les actes la couronne de laurier, de lierre ou de myrte, à son choix. De Rome il se rendit à Parme, près d’Azon de Corrége, qui lui fit accepter les fonctions d’archidiacre. Pétrarque y termina son poème de l’Afrique ; ce fut aussi dans cette ville qu’il essuya les prem. attaques de l’envie. Cepend. Clément VI ceignait la tiare (1342). Choisi pour haranguer ce pontife, il en reçut l’accueil le plus distingué et quelques places honorifiques, mais ne put obtenir qu’il effectuât la translation tant promise du St-siège à Rome. Le pape lui confia la mission de faire valoir ses droits à la régence de Naples durant la minorité de Jeanne, petite-fille du roi Robert ; mais il la remplit égalem. sans succès. Lorsqu’il revit enfin sa retraite de Vaucluse, il ne tarda pas à en être tiré par l’éclat soudain des succès de Rienzi (v. ce nom). L’illusion du poète fut courte ; elle disparut avec le tribun et le fantôme de liberté qu’avait évoqué celui-ci sous l’ombre de l’ancien Capitole. Mais une perte plus cuisante que celle des Colonne, dont il pleurait encore le massacre, vint mettre le comble aux chagrins de Pétrarque : la peste de 1348 enleva l’objet de sa passion toujours brûlante : Laure cessa de vivre le 6 avril de cette année, le même jour et à la même heure qu’il l’avait vue pour la prem. fois. Après avoir épanché quelque temps sa douleur dans cette solitude, témoin déjà de tant de larmes d’amour, il se rend aux sollicitations de Louis de Gonzague, et fixe sa demeure à Mantoue. Dep. l’an 1550, époque où il vint assister au jubilé ouvert à Rome, Pétrarque mit dans ses moeurs et dans ses habitudes un degré de sévérité dont l’empreinte se retrouve dans ses dernières poésies. Ce fut vers le PET 556 même temps que le sénat de Florence lui députa Boccace, pour lui offrir, avec la restitution du patrimoine de ses pères ainsi que de ses droits de citoyen, la direction de l’université récemm. fondée, dans la première ville de Toscane. Pétrarque préféra retourner dans sa retraite de Vaucluse. Il y fut troublé, sous Innocent VI, par les absurdes préventions que ses ennemis étaient parvenus à soulever contre lui dans l’esprit du pontife. Milan devint alors son séjour. Admis au conseil de Jean Visconti, lié avec le doge André Dandolo, et surtout plein du désir de voir enfin la paix rétablie dans l’Italie, il consentit à se charger encore de diverses missions ; mais aucune n’eut le succès qu’il se flattait d’obtenir. Il finit par concevoir un invincible dégoût pour l’agitation des cours, et ne lit plus que promener ses ennuis, moins sans doute pour se délasser que pour chercher des inspirations nouvelles. C’est dans l’une de ces excursions que, l’an 1562, il fit don à la république de Venise de sa bibliothèq., que jusque-là il avait emmenée à sa suite à grands frais. Une autre circonstance se rattache à son séjour à Venise : profitant de la présence du grammairien grec Léonce Pilate de Thessalonique, il y reprit, quoique sexagénaire, l’étude de la langue de Platon, dont le moine Barlaam lui avait autrefois appris les éléments à Avignon. Incapable de repos et privé de toutes consolat., il cherchait à tromper, dans les ennuis d’une étude rebutante, les longs ennuis de sa vieillesse, lorsque l’avènement d’Urbain V lui rendit la faveur de la cour d’Avignon. Ce pontife accédait enfin aux vœux qu’il lui avait exprimés dans une lettre fort véhémente, de faire cesser le veuvage de l’Église romaine. Pétrarque désireux à son tour de faire honneur à l’invitation flatteuse d’Urbain, se met en route, est surpris à Ferrare par une maladie à laquelle il n’échappe que par les soins empressés des seigneurs d’Este, est reporté à Padoue couché dans un bateau, et ne se rétablit, que pour apprendre bientôt la mort d’Urbain, qui, las des tumultueuses agitat. de Rome, était retourné en France. Il était dans la destinée de Pétrarque de survivre à tout ce qu’il avait chéri. L’âme brisée et livré néanmoins à des travaux sans relâche ainsi qu’aux plus rudes austérités, il succomba le 18 juillet 1374. On le trouva mort dans sa bibliothèque, la tête courbée sur un livre ouvert. Ainsi finit cet homme dont la vie si pleine a été si diversement agitée ; dont le nom, lié à tous les noms illustres du 14e S., se trouve mêlé aussi à la plupart des événements notables de cette époque : Le monde littéraire doit à ses infatigables investigations la découverte et peut-être la conservation de divers morceaux de Quintillien, de Cicéron, etc. ; et par la persévérance avec laquelle il poursuivit dans ses écrits l’alchimie, l’astrologie, la scholastique, il purifia les lettres du bizarre alliage dont les avait souillées l’ignorance. Pétrarque a eu de nombreux commentateurs, et sa Vie a été écrite près de trente fois. Parmi les ouvr. qui le concernent, les plus estimés sont : le Petrarca redivivus, de Torgasini ; 556 PET les Mém. de l’abbé de Sade, 4767, 5 vol. in-4 ; le grand ouvr. de Tiraboschi, et celui de Baldelli : del Petrarca e delle sue opere, 1797, in-4. L’édit. la plus complète de ses OEuvres est celle de Bâle, 1581, in-fol., mais elle est loin de mériter ce titre. On conserve de lui beaucoup de Lettres et de MSs. inédits dans les biblioth. d’Italie. Ce qu’on estime surtout parmi tant de compositions diverses sont ses poésies italiennes. Les Rime de Pétrarque se composent de Sonnets, Odes ou Canzoni, d’Églogues, Epitres, Triomphes, etc. : elles ont été plus. fois réimpr. Depuis l’édition grand in-4 de Venise, 1470, on distingue surtout celle d’Alde, 1801, in -8 ; de Lyon, 1574, in-16 ; de Padoue, 1722, in-8 ; de Venise, 1727, in-4, avec les Notes de Muratori ; de Bodoni, 1799, in-fol., ou 2 vol. in-8 ; de Morelli, avec les remarques de Beccadelli, Vérone, 1799, 2 vol. in-8 ; de Buttura, dans la Bibliot. poet. ital., 3 vol. in-24 ; enfin, de Biagioli, avec Commentaires, 1821, 2 vol. in-8 : c’est la plus estimée. Les autres ouvrages de Pétrarque sont, outre ses poésies latines, des Discours ou Harangues, des Opuscules historiques, des Traités de philosophie, tels que : De remediis utriusque fortunae, Cologne, 1471, in-4. — De otio religiosorum, de vera sapientia, etc. — Enfin les Vitoe de pontifici ed imperatori romani, Florence, 1478, in-fol. Guinguené, dans son Hist. littéraire d’Italie, a donné une Notice très étendue sur Pétrarque. Biographie universelle, ou Dictionnaire historique Weiss 1841 - Tome 5, SPENER (PHILIPPE-JACQ.) Type de document[1]Dictionnaires Entréede lexique[2] A B C D E F GH I J K L MN O P Q R S T U V WX Y Z
SPENER (PHILIPPE-JACQ.) Voir aussi sur wikipédia :SpenerVoir aussi sur wikisource :Oeuvres de Spener SPENER (PHILIPPE-JACQ.), célèbre docteur de l’Eglise protestante, regardé comme le fondat. de la secte des piétistes, naquit en 1635 à Ribeauvillers en Alsace. 11 étudia la théologie, les langues anciennes et l’hébreu à Strasbourg, devint instituteur des deux princes de Birkenfeld, et voyagea enAllemagne, en Suisse et en France avec ses élèves. Reçu docteur en théologie en 1664, il ac-"quit bientôt une si grande réputat., que le sénat de Francfort lui offrit la première place parmi les pasteurs de cette ville, où il demeura 20 ans. C’est là qu’il institua en 1670 des assemblées particulières, dans lesq., après des actes de dévotion, il répétait d’une manière sommaire le contenu de ses sermons, et expliquait les versets duNouv.-Testament. Les femmes étaient admises à ces exercices, mais sans pouvoir être vues du reste de l’auditoire. On donnait à ces réunions la dénomination de Collége de piété. Il se forma dans plusieurs villes de l’Allemagne des assemblées pareilles, dont les pasteurs et les magistrats conçurent des inquiétudes. Des plaintes s’élevèrent, et Spener crut devoirjustifier son instit. par un écrit insit. : Pia desideria, dans lequel il s’efforçait de démontrer la nécessité d’une réforme génér. dans tous les états de la société, en s’arrêtant particulièrement aux ecclésiastiques, dontles études n’étaient, selon lui, dirigées que pour faire briller les prédicateurs dans les dis-putes religieuses, au lieu de les pénétrer de cetesprit de charité, d’humilité, de ces sentim. pieux qui édifient les fidèles. Malgré le grand nombre d’autres écrits théologiques et d’instructions relig. qu’il publia pend. son séjour à Francfort, il trouva le temps de s’occuper de travaux d’une autre espèce pour lesquels il avait pris du goût dans sa jeunesse, et qui le constituèrent fondateur de la science héraldique enAllemagne. En 1690, Spener accepta la place d’inspecteur et de prem. pasteur de l’église St-Nicolas àBerlin, et plus tard il eutle crédit d’introduire son système de réforme dans l’université de Halle, nouvellement fondée. Cette même ville de Halle devint dès-lors le centre d u piétisme, et les luthériens d’Allemagne se divisèrent en deux partis, les orthodoxes et les piétistes ou spénériens. Ce fut en vain que l’élect. de Saxe, Frédéric-Auguste Ier, pressa Spener de venir reprendre la place de prédicat. de la cour de Dresde qu’il avait exercée de 1686 à 1690 ; ce sav. docteur ne voulut plus quitter Berlin, et y mourut en 1705. On ne peut nier que quelq.-unes de ses opinions sont peu conformes aux livres symboliques des luthériens ; celle qui, élevant la théologie au-dessus d’une science, en fait une lumière intérieure, parait conduire au mysticisme, et Spener semble se rapprocher de l’Eglise catlioliq. par le mérite qu’il accorde aux bonnes oeuvres. Ses idées sur une seconde venue du Christ forment tout-à-fait une nouvelle croyance. Spener a laissé un grand nombre d’ouvrages de théologie en langue allemande, oubliés aujourd’hui, quoique plus. ne méritent pas ce sort. Ses ouvrages historiques et héraldiques, écrits en latin, ont pour titre : Sylloge genealogico-historica è numero proecipuorum familiarunt quibus suos principes Germanie nostra debet XII exhibens, etc., Francfort, 1665, in-8.-Theatrunt nobilitatis europees, etc., ibid., 1668-78, 4 vol. in-fol. -Commentarius historicus in insignitt serenissintce domûs saxonices, ibid., 1668, in-4. - Insignium theoria, seu operis heraldici pars specialis, ib., 1680. - Pars generatis, 1690, 2 vol. in-fol., réimpr. en 1717.-Illustriores Gallicestirpes tabulis genealogicis comprehenses, ibid., 1689, in-fol. Jacques-Charles SPENER, fils du précéd., mort en 1730, a publié : Historia germanica uni-• eersalis et pragmatica, 2 vol. in-8. - Notitia germania ; antiques, 1717, in-4.
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