Bulletin d épigraphie sémitique 1977 - article ; n°3 ; vol.54, pg 251-276
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Bulletin d'épigraphie sémitique 1977 - article ; n°3 ; vol.54, pg 251-276

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Description

Syria - Année 1977 - Volume 54 - Numéro 3 - Pages 251-276
26 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1977
Nombre de lectures 209
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Javier Teixidor
Bulletin d'épigraphie sémitique 1977
In: Syria. Tome 54 fascicule 3-4, 1977. pp. 251-276.
Citer ce document / Cite this document :
Teixidor Javier. Bulletin d'épigraphie sémitique 1977. In: Syria. Tome 54 fascicule 3-4, 1977. pp. 251-276.
doi : 10.3406/syria.1977.6606
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/syria_0039-7946_1977_num_54_3_6606D'ÉPIGRAPHIE SÉMITIQUE* BULLETIN
1977
PAR
Javier Teixidor
1. Écriture. Langue. Grammaire. — P. Bordreuil et A. Lemaire, pp. 58-62
(ici n° 55) : remarques sur l'écriture ammonite.
2. R. Degen, p. 98 (ici n° 105), publie un tableau montrant les différents types
de lettres dans l'écriture de Teima.
3. Y. Aharoni, pp. 125-137 (ici n° 22), étudie l'écriture des ostraca hébreux trouvés
à Arad : sept tableaux qui montrent les diverses calligraphies employées dans les docu
ments.
4. P. Kyle McCarter, The Antiquity of the Greek Alphabet and the Early Phoenician
Scripts (Missoula, Montana : Scholars Press, 1975). 139 pages ; 6 planches.
5. G. Garbini, « Sulla datazione dell'iscrizione di Ahiram », dans Annali. 1st.
orient. Nap., N.S. 27 (1977) 81-89, soutient que l'inscription d'Ahiram serait à dater bien
avant l'an 1000, peut-être du xme siècle. D'après lui l'inscription doit être étudiée à la
lumière des rapports culturels qui liaient étroitement Byblos et Ugarit. Même si ces
rapports ont été importants (voir déjà Bull. 1973, 113), la thèse de l'auteur ne me semble
pas s'imposer parce qu'il serait difficile, voire impossible d'expliquer l'existence au
xine siècle d'une écriture aussi évoluée que celle du sarcophage d'Ahiram. E. Porada a
bien montré dans un article fort important que le est à dater de la fin du
xie siècle ou même un peu plus tard vu ses rapports stylistiques avec l'art assyrien, voir
« Notes on the Sarcophagus of Ahiram », Journal of the Ancient Near East. Soc. of
Columbia U. (The Gaster Festschrift) 5 (1973) 355-372. Garbini cite cet article mais il
le rejette pour des raisons peu claires. Porada en tant qu'historien de l'art ancien ne
s'occupe pas de l'inscription, mais l'épigraphiste ne peut pas s'empêcher de se servir des
Pour les Bulletins précédents voir Syria 44 (1967)-53 (1976). SYRIA [Liv 252
conclusions tirées par Porada avec une rigueur scientifique admirable. Garbini veut
se passer des inscriptions protosinaïtiques et de celles soi-disant protocananéennes pour
réserver la gloire exclusive de l'invention de l'alphabet à la Phénicie. Ici, il faut se référer
aussi à un deuxième article que Garbini a publié dans La Parola del passato 166 (1976)
66-81, où il a étudié les alphabets sémitiques « settentrionali ». Que l'interprétation des
textes protosinaïtiques faite par W. F. Albright dans The Protosinaitic Inscriptions and
their Decipherment (Cambridge, 1966) ait été acceptée avec réticence par la majorité
des savants est un fait bien connu, mais il me paraît indéniable que les inscriptions
laissées par les ouvriers de Serabit el-Khadem sur les parois des grottes, sur des stèles et
même sur des statuettes, n'étaient pas hiéroglyphiques ; en fait, elles relèvent d'une
écriture proche de ce qu'on appelle l'alphabet phénicien. Garbini croit qu'on n'y peut
même pas lire le mot belt qui est si décisif pour l'interprétation des autres mots. Il faut
pourtant dire que les textes protosinaïtiques présentent des séries répétées de signes
qui peuvent être interprétés, voir en dernier lieu M. Sznycer, « Les inscriptions proto
sinaïtiques », dans Actes du Colloque du XXIXe Congrès international des Orientalistes
[Bull., 1976, 114). A mon avis, cela suffit pour accorder de l'importance aux textes du
Sinaï dans l'évolution qui mena à la création de l'alphabet. D'autre part, il faut dire aussi
qu'aucun savant américain n'a fait des inscriptions protosinaïtiques l'élément unique
et propulseur de l'alphabet. En fait, c'est le mérite de l'école américaine d'avoir souligné
que l'alphabet phénicien du xie siècle est le résultat d'un processus qui incluait
l'alphabet cunéiforme d'Ugarit, les textes dits protocananéens, les inscriptions proto
sinaïtiques (dont l'écriture avait déjà été considérée comme alphabétique par Flinders
Pétrie en 1906 et par Sir Alan H. Gardiner en 1916) et les inscriptions phéniciennes de
Byblos. Les rapports culturels et linguistiques que Garbini très justement voit entre
Ugarit et Byblos (Annali, pp. 88-89) ne sauraient, à eux seuls, aider à comprendre
l'origine de l'alphabet de Byblos : la différence entre les consonnes d'Ugarit et celles
des premières inscriptions de Byblos reste encore à expliquer. Je ne crois pas que l'auteur
éclaircit le problème de l'origine de l'alphabet en disant que « l'origine délia forma esterna
dei segni grafici, cioè délie 'lettere', è infatti un problema completamente diverso da
quello dell'origine del principio fonetico sottostante alla particolare natura délia scrittura
fenicia » (La parola del passato, p. 67), ou que « la non alfabeticità délia scrittura conso-
nantica semitica è un fatto generalmente riconosciuto dagli studiosi che si occupano di
problemi del linguaggio et di semiotica, mentre è quasi universalmente negato dai semi-
tisti » (p. 77). Je crois avec F. M. Cross (Bull. 1969, 1) que «it is more instructive to
describe the system [« des textes protocananéens »] as proto-alphabetic, or simply
alphabetic. Whatever we call the system of notation, it is clear that a sign represented
a consonant plus any vowel or « zero » vowel. To call this a syllabary, however, may
obscure the main point : in the invention of the system, only one sign represented each
phoneme noted. This act of abstraction and simplification, absent from all previous
syllabic systems, created the alphabet » (p. 11*). Aujourd'hui nous ne connaissons que le
phénomène de cette abstraction et non pas comment elle fut conçue. Finalement, si
l'importance de la culture ugaritique à Byblos était notable, celle de l'Egypte ne l'était BULLETIN D'ÉPIGRAPHIE SÉMITIQUE 253 1977]
pas moins comme nous l'apprend le Voyage d'Ounamon et les trouvailles archéologiques.
Pour la création des lettres phéniciennes, voir l'étude de M. Sznycer citée dans Bull.
1976, 2.
6. E. Masson, « Un nouvel examen des tablettes de Deir 'Alla (Jordanie) », dans
Minos (Université de Salamanca), N.S. 15 (1974) 1-33 (paru en 1977). Les trois tablettes
trouvées en 1964 ont été l'objet de plusieurs études. Le fait qu'il s'agit de textes énigma-
tiques dont la place dans l'histoire des écritures du Proche-Orient à la fin du IIe millé
naire reste inconnue, justifie la mention de cet article dans le Bull. L'auteur fait une
étude méticuleuse des problèmes posés par les textes. Elle a réussi à établir dans quel
sens il fallait regarder les textes et combien il y a de signes dans les tablettes. L'hypothèse
d'un système syllabique semble plus séduisante à l'auteur que celle qui fait de ces signes
un texte alphabétique ; mais il n'existe « aucun espoir de trouver la solution par les
inscriptions elles-mêmes » (p. 29). D'après E. Masson « l'analyse des signes tend à montrer
surtout une ressemblance avec les écritures linéaires égéennes, en particulier avec les
syllabaires chypro-minoens qui étaient en usage à cette même période dans l'île de
Chypre et sur la côte syrienne » (p. 31). L'auteur, qui ne cherche pas à situer les tablettes
dans le cadre général de ces syllabaires, accepte toutefois la possibilité de leur influence
sur les textes de Deir 'Alla. Pour une brève mise à jour de la bibliographie concernant
ces textes voir H. Gazelles, « Les textes de Deir Alla », Le déchiffrement des écritures et
des langues. Colloque du XXIXe Congrès international des orientalistes, juillet 1973 (Paris :
l'Asiathèque, 1975), pp. 95-99. D'après le contexte archéologique les textes se datent
du premier quart du xne siècle.
7. D. Cohen, Dictionnaire des racines sémitiques ou attestées dans les langues sémi
tiques (comprenant un fichier comparatif de Jean

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