Collection des meilleurs dissertations, notices et traités particuliers relatifs à l histoire de France
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COLLECTION DE PIÈCES HELATIVKS A L'HISTOIRE DE FRANCE. 5* LIV.I. IMPRIMERIE DE G.-A. DENTU, rue (les Eeaiix-Arts, n°^ iî cl 5. . COLLECTION DES MEILLEURS DISSERTATIONS, NOTICES ET TRAITÉS PARTICULIERS HKLATIFS A L'HISTOIRE DE FRANCE, COMPOSÉE, EN GRANEE PARTIE, DE PIÈCES RAKES, OU QUI jamais publiées séparément;n'ont été POUR SSRVIR X COMPi-ETER MATIERE.TOUTES LES COLLECTIOMS DE MEMOIRES SUR CETTE €. Ma,Jpar TOME QUATORZIÈME. PARIS. CHEZ G.-A. DENTU, IMPRIMEUR-LIBRAÎRE, riip lies Rcaux-Aris, nos 3 pl 5 ; ET palais-royal, galerie vitrée, i3.n» MDCCCXXXVIIl. ùc Go L 14 SEP 2 6 1967 )) , COLLECTION NOTICES ET TRAITÉS PARTICULIERSMEILLEURS RELATIFS deA l'histoire FRANCE. SIXIEME PARTIE. SCIENCES, LETTRES, ARTS. CHAPITRE PREMIER. HISTOIRE LITTÉRAIRE. I".§ HISTOIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE. OBSERVATIONS SUR L\ MATIÈRE DE CE CHAPITRE (l) plus avaiuageLe grand de l'étude des lettres, est d'adoucir les mœurs et de resserrer les liens qui vuiissent l'homme à l'homme dans l'état de société. L'histoire de la littérature est , en grande partie l'histoire de la civilisation. Cependant, un grand vide (i) Par VEdit. C. L. 5*= I. Liv. r 3( ) remarquer dans nos bibliothèques. C'est le de'-se fait histoire littéraire de France exacte etfaut d'une complète. Nous n'en possédons que des parties.On a exploité les mines les plus faciles et les plusd'abord riches, comme pour se préparer à de plus longs et plus pénibles travaux.

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COLLECTION
DE PIÈCES
HELATIVKS
A L'HISTOIRE DE FRANCE.
5* LIV.I.IMPRIMERIE DE G.-A. DENTU,
rue (les Eeaiix-Arts, n°^ iî cl 5.. COLLECTION
DES
MEILLEURS DISSERTATIONS,
NOTICES
ET TRAITÉS PARTICULIERS
HKLATIFS
A L'HISTOIRE DE FRANCE,
COMPOSÉE, EN GRANEE PARTIE,
DE PIÈCES RAKES,
OU QUI jamais publiées séparément;n'ont été
POUR SSRVIR X COMPi-ETER
MATIERE.TOUTES LES COLLECTIOMS DE MEMOIRES SUR CETTE
€. Ma,Jpar
TOME QUATORZIÈME.
PARIS.
CHEZ G.-A. DENTU, IMPRIMEUR-LIBRAÎRE,
riip lies Rcaux-Aris, nos 3 pl 5
;
ET palais-royal, galerie vitrée, i3.n»
MDCCCXXXVIIl.ùc
Go
L 14
SEP 2 6 1967 )),
COLLECTION
NOTICES ET TRAITÉS PARTICULIERSMEILLEURS
RELATIFS
deA l'histoire FRANCE.
SIXIEME PARTIE.
SCIENCES, LETTRES, ARTS.
CHAPITRE PREMIER.
HISTOIRE LITTÉRAIRE.
I".§
HISTOIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE.
OBSERVATIONS
SUR L\ MATIÈRE DE CE CHAPITRE (l)
plus avaiuageLe grand de l'étude des lettres, est
d'adoucir les mœurs et de resserrer les liens qui
vuiissent l'homme à l'homme dans l'état de société.
L'histoire de la littérature est , en grande partie
l'histoire de la civilisation. Cependant, un grand vide
(i) Par VEdit. C. L.
5*=
I. Liv. r3( )
remarquer dans nos bibliothèques. C'est le de'-se fait
histoire littéraire de France exacte etfaut d'une
complète. Nous n'en possédons que des parties.On a
exploité les mines les plus faciles et les plusd'abord
riches, comme pour se préparer à de plus longs et
plus pénibles travaux.On a fait des recherches assez
six siècles l'ère chré-étendues sur les premiers de
tienne, dont les monumens sont plus nombreux et
plus enféconds résultatsque ceux des âges postérieurs.
Dutemps même desClovis, lesténèbresde labarbarie
n'avaientpasentièrement couvert laterre classique et;
les restesde ce feu sacré qu'avaitentretenus le génie de
la Grèce et de Rome jetaient encore quelques étin-
,
celles en Occident. Le tableau de noire littérature
moderne a été aussi tracé par des plumes habiles, et
présenté sous toutes ses faces. Ici, comme dans l'é-
tude des premiers siècles, on ne manquait ni de ma-
tériaux ni de lumières : tout est connu depuis Fran-
çois I*'. L'abondance des mémoires, et des traditions
encorevivesrendaientla tâchede l'historienattrayante
et facile. Il ne fallait que du jugement et du goût
pour recueillir et apprécier les faits renfermés dans
cette brillante période mais il n'en est point ainsi;
des élémens de l'histoire dont laintermédiaire , re-
cherche exige plusde et savoir que dedévouement de
talent proprement dit. Cette tâche vraiment effrayante
a été entreprise , comme on sait, par les bénédictins.
D. Rivet et ses confrères ont travaillé à une histoire
littéraire de la France, qui est continuée aujourd'hui
parune commission de l'Institut^ mais qui n'est point^
^( )
à la lin du treizième siècle , et dontencore arrivée
peut être l'œuvre del'achèvement ne quelques an-
L'excellente Dissertation de M. de Roquefortnées.
treizièmepoésie du douzième et du siècle, nesur la
fait que compléter l'histoire de cette époque. La la-
donc encore deux siècles,cune à remplir embrasse le
quinzième.quatorzième et le
l'on quelques parties détachées duSi excepte ta-
bleau général de la civilisation , telle que le théâtre
\imprimerie et la langue qui ont fait l'objet dej
recherches spéciales , l'histoire des sciences et des
lettres en France pendant le moyen âge, était en-
,
core ensevelie dans la poudre des archives et des
cloîtres, lorsqu'en un an après l'apparition du1734,
premier volume de D. Rivet, l'Académie des belles-
lettres sentit la nécessité d'une sérieuse exploration ;
et soit pour faciliter le travail des bénédictins, soit
pour faire jaillir la lumière de plusieurs points à la
fois comme moyen elle, de contrôle , mit au con-
cours cette matière si intéressante et si en lavaste ,
distribuant par époques, depuis Charlemagne jusqu'à
Louis XII :
« Quel fut l'état des sciences dans l'étendue de la
monarchie française :
1°(( Sous l'empire de Charlemagne (concours de
1734);
2°(( jusqu'à celleDepuis la mort de
,
du roi Robert (1737);
3° Phihppe-le-« Depuis Robert, jusqu'à la mort de
Bel (1740);,
(4)
-le -Bel, juscpi'à la mort de4° Depuis PhilippeK
CharlesV (1743),-
5°(( Sous lesrègnes de CharlesV et de CharlesVII
(>74G);
6°(( Sous le règne de Louis XI (1749)?
(( CharlesYIII etLouisXIÏ7° Enfin, sous (i-ySa). »
C'est ainsi que les questions furent divisées et,
dans unsuccessivement mises au concours, intervalle
ans.de dix-huit
Cinq des écrivains qui répondirent à cet appel
reçurentréalisèrent les espérances de l'Académie, et
la palme promise. Deux d'entre eux obtinrent une
concourant deux foisdouble couronne en avec le,
succès; mais la circonstance la plus remar-même
quable du triomphe, c'est que les cinq lauréats sont
cinq abbés. Les noms de Goujet, Lebeuf, Guasco,
Fenel et Carlier expliquent, d'ailleurs cette singu-,
larité, et justifient assez le jugement de l'Académie.
sent combien y)ré-On serait intéressante , et même
cieuse, laréunion des septMémoires couronnés, c'est-
à-dire des seules parties dont on puisse quant à pré-
,
sent, former un corps complet d'histoire littéraire de
la France dans le moyen C'est une tâche dontâge. le
miérite avait excité notre zèle, etque nous nous étions
d'abord prescrite mais nos recherches n'ont point5 eu
le résultat que nous en espérions. L'Académie n'est
pas dans l'usage de faire imprimer a ses frais les Mé-
moires qu'elle couronne. Soit que les abbés Fenel et
Carlier n'aient pas jugé à propos de publier leurs ou-
vrages, ou que les exemplaires tirés pour un petit

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