Compte-rendu de la seizième convention nationale des Canadiens-français des Etats-Unis [microforme] : tenue à Rutland, Vt., le 22 et 23 juin 1886
228 pages
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Compte-rendu de la seizième convention nationale des Canadiens-français des Etats-Unis [microforme] : tenue à Rutland, Vt., le 22 et 23 juin 1886

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^ COMPTE-RENDU —••-.— Seizième Convention Nationale -—DES—*. Canadiens-Français des Etats-Unis TENUEA Rutland, Vt., le 22 et le 23 Juin, 1886. \^^* "^ ^. *'=^^^i^f^s l^a^^«^^^ eixxazid.«z-le avos amis etavos voisins! Le sou,. Cs jS ÏIaV\o^'^«nôfcs ATEL-IERS TYPOQRAPHIQUES "DU MATIONAL. IHSO. ."^^^7 RueV eu*W- > iiiiin^ .'.>:i^ NAÎIONAUESLES CONVENTIONS —DES- ^Canadiens-Francais CatholÎQues "AUX Les pages qui suivent remferment un rapport aussi fidèle que possible de la XVIème Convention Nationale des Canadiens-? rançais Catholiques des nos Na-Etats-Unis. Ces réunions périodiques de tionaux sont devenues, maintenant, une institution permanente au milieu de nous. Elles ont subi l'é- preuve du temps et de la critique il ne reste plus ; perfectionner dans organisation, et àqu'à les leur tousles maintenir dans le bon esprit catholique que ont pu constater à nos dernières assises de Rut- land, Vt. Pour atteindre ce but sûrement, deux moyens paraissent la coopé-me nécessaires et essentiels : ration permanente, dévov ie et patriotique du Clergé Canadien et l'encouragement désintéressé de la Presse Nationale. Il ne doit plus avoir dey doute pour aucun Canadien-Français des Etats- l'a-Unis; nos missionnaires doivent être partout vant-garde de notre préservation comme Cana- diens-Français Catholiques. C'est à eux qu'im- combe le premier devoir d'encourager nos Con- Nationales.

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iiiiin^ .'.>:i^ NAÎIONAUESLES CONVENTIONS —DES- ^Canadiens-Francais CatholÎQues "AUX Les pages qui suivent remferment un rapport aussi fidèle que possible de la XVIème Convention Nationale des Canadiens-? rançais Catholiques des nos Na-Etats-Unis. Ces réunions périodiques de tionaux sont devenues, maintenant, une institution permanente au milieu de nous. Elles ont subi l'é- preuve du temps et de la critique il ne reste plus ; perfectionner dans organisation, et àqu'à les leur tousles maintenir dans le bon esprit catholique que ont pu constater à nos dernières assises de Rut- land, Vt. Pour atteindre ce but sûrement, deux moyens paraissent la coopé-me nécessaires et essentiels : ration permanente, dévov ie et patriotique du Clergé Canadien et l'encouragement désintéressé de la Presse Nationale. Il ne doit plus avoir dey doute pour aucun Canadien-Français des Etats- l'a-Unis; nos missionnaires doivent être partout vant-garde de notre préservation comme Cana- diens-Français Catholiques. C'est à eux qu'im- combe le premier devoir d'encourager nos Con- Nationales." />

^
COMPTE-RENDU
—••<>-<$-DELA-^<>.—
Seizième Convention Nationale
-—DES—*.
Canadiens-Français des Etats-Unis
TENUEA
Rutland, Vt., le 22 et le 23 Juin, 1886.
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ATEL.I£RS " "TYPOQRAPHIQUES DU NATIONAU
1886.
^- -—
OurS,Warner'B Safe
LE MEDECINE DE FAMILLE.GEANT DE LA
^"^^s--^*^ ffv^^às;^^—
Ce remè-le merveilleux des familles guérittous les déranffementê des ro-
gnons, du foie, des voies urinaires. de la veesle, les meladies particulières
aux femmes découvert. Laet est le meilleur mérticament qui ait jamais été
raison en est que c'est le seul remède qui puis'îe chasser avec effet ie poison,
jour.ou acide urique des rognons dont environ 5(0 grains sont sécrétés chaque
Si ce poison hommes. Ce remède guéritrestait dans le sang il pourrait iu&r six
lesmaladiessuivantescausées par la préEonce de l'acide urique dans le sang:
Congestion des rognons, dedes rournons, douleurs dans le dos, inflammation
la vessie et des voies urinaires, catarrhe de la vessie, gravelle, pierre, hydro-
généralepisie, enCure de la glande prostate, impuissance ou débilité et mal
de Bright. maladies de cœur, le rhuma-Cet acide urique iiroduit aussi les
tisme, l'apoplexie, la paralysie, l'insanité et la mort. Le IVarner's Safe
Cure enlève des rognons le surplusdesang et leur donne lavigueurnaturelle.
Ilguérit aussi la jaunisse, le grossissement du foie, les abcès et le catarrhe
desconduits bilieux, les maux de tête, l'insomnie, la langueur, la débilité, la
constipation, la pierre et tous les symptômes des douleursdu foie.
sur le foie ainsiPourquoi ? Parce qu'il a une action spécifique et positive
que sur les rognons en augmentant leur sécrétion et l'écoulement de la' bile;
en enlevant les dépôts malsains eten restaurant leur action.
Il le plusieurs autres désordres quieaerlraégalement cbex beau sexe,
commencent par la congestion des rognons et autres organes abdominaux et
finissent par produire de grandes douleurs, l'insanitéet la mort.
Ponrqaol? par les méde-le W^arner's Safe €nre est-il reconnu tous
cinscomme étant le seul vrai purificateur, c'est parce que par son action il
organesprend le mal dans sa racine sur les rognons et le foie. Car, ni ces
fionten sant», aTe^c surete.toute lamatièreempoisonnée s'eeoule
Pourquoi 93 par cent, cle toutes les maladies qui affligent l'humanité
proviennent-ellei- du apparente. Le War-désordre des rognons, est unechose
ner'8 Safe t ure, par son action directe, les ramène à la santé etdansun état
parfait: la nature guérissant toutes les maladies secondairefi lorsque la cause
en est disparue.
Comme purificateurdu saug particulièrement, il est sans égal, car
TOUS ne pouvez avoir de sang pur lorsque les rognons ou le foie sont en désor-
dre.
Toyezmaintenant dans quel étattons êtes. Ne retardez pas quel-
ques jourspour vous suiaier, pasmême une heure. Les docteurs ne peuvent
pas comparer leurs récits avec les nôtres.
Nous garantissons que lestous cas de malcdie directe ou indirecte des
rognons ou du foie, ci-depsus décrits, peuvent être guéris, lessi organes ne
sont pas consumés etmême alors, il eu résultera un sonlngement. Dans
eliaque cas, il répondu noirea à attente. C'est un préventifct;rtain.
** **Z>eixxazid.«z-le avos amis etavos voisins!
Le sou,<isigné, demeuiant à Rochester, N. Y., a toujours entendu
parler de la maison H. H. Warner& Cie comme d'une maison de
,
commerce honorable et digne de confiance.
NOTEEAERT, Ptre.A.
1886.Rochester, N. Y., 23 Septembre, .-. .COMPTE-RENDU
'^-^î- -î^o^.-DE I_A
Seizième Convention Nationale
-« —•*-DES
TENUE A
Rutianrt, Vt., le 22 et le 23 Juin, 1886.
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ATEL-IERS TYPOQRAPHIQUES "DU MATIONAL.
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.'.>:i^NAÎIONAUESLES CONVENTIONS
—DES-
^Canadiens-Francais CatholÎQues
"AUX
Les pages qui suivent remferment un rapport
aussi fidèle que possible de la XVIème Convention
Nationale des Canadiens-? rançais Catholiques des
nos Na-Etats-Unis. Ces réunions périodiques de
tionaux sont devenues, maintenant, une institution
permanente au milieu de nous. Elles ont subi l'é-
preuve du temps et de la critique il ne reste plus
;
perfectionner dans organisation, et àqu'à les leur
tousles maintenir dans le bon esprit catholique que
ont pu constater à nos dernières assises de Rut-
land, Vt.
Pour atteindre ce but sûrement, deux moyens
paraissent la coopé-me nécessaires et essentiels :
ration permanente, dévov ie et patriotique du
Clergé Canadien et l'encouragement désintéressé
de la Presse Nationale. Il ne doit plus avoir dey
doute pour aucun Canadien-Français des Etats-
l'a-Unis; nos missionnaires doivent être partout
vant-garde de notre préservation comme Cana-
diens-Français Catholiques. C'est à eux qu'im-
combe le premier devoir d'encourager nos Con-
Nationales. la puissance deventions C'est par
parole de leurleur et exemple que nous verrons,
chaque année, de fortes délégations se réunir en
Congrès, et rechercher consciencieusement les meil-
leurs moyens à adopter pour conserver notre belle
langue française, notre Foi et nos traditions na-
-^ ^
tionales.
Il a encore parmi nous, quelque peu d'indiffé-y
rence dans l'accomplissement de ce grand devoir.
Les objections que l'on formule parfois contre—— 4
sontl'utilité des Conventions Nationales ne pas
sérieuses; avec de la bonne volonté, nous pouvons
les faire disparaître facilement. Mettons de côté,
chers compatriotes, ces petites misères humaines,
et comprenons que le temps presse. Nous sommes
bien 800,000 Canadiens-Français disséminés dans
République avonsl'immense Américaine ; nous
bien des obstacles puissants à surmonter, si nous
voulons être fidèles à la mission civilisatrice que la
Providence semble nous avoir confiée. Organisons
plus tôt nos congrégations canadiennes, nosau
sociétés de bienfaisance, et par-dessus tout, nos
Ecoles Catholiques Françaises. Et le vrai moyen
de per-fectionner tout ce travail d'organisation est
de nous réunir en Convention, comme des frères
dévoués aux intérêts majeurs de notre existence
Canadiens-Français Catholiques.comme Jusqu'à
jour, nous devons àce ne que de la reconnaissance
la Presse canadienne-française de ce pays. Elle a
fait beaucoup pour nous, beaucoup plus que la ré-
tribution que nous lui accordons.
A ces remarques, que crois très utiles, j'ajou-je
terai deux documents importants sur ce sujet c'est;
une lettre magnifique que Mgr. l'Evêque des Trois-
Rivières m'adressait, l'hiver dernier, ainsi que le re-
marquable discours de Feu Mgr. de Peter-Jamot
borough. Ont., à laConvention de Rochester, N. Y.,
Août, documents piècesîe 18 1885. Ces servirontde
lajustificatives au lecteur sincère qui recherche
vérité,
>F. X. CHAGNON, Ptre.
^
En voici les copies fidèles :
• TllOIS-RlVIERES. )EVECHE DES
18 FEVRIER. 188G
s
M. F. X.CHAGNON, Ptre,
Curé de Champlain, N. Y.
Monsieur le Curé:—Merci pour le bienveillant .envoi du rai)port
de vos Conventions Canadiennes-Françaises de l'Etat de New-York.
J'ai lu avec le plus grand plaisir cette intéressante brochure d'unbout à l'autre, et j'aime à vous dire coiubiLU jy^prouvc la diroction
(lunnéo Conventions,à ces et le résultat important «lu'elles alteiudrunt
bûrement si elles continuent à marcher dans cette voie. Dans toute
entreprise, il faut bien connaître le but que l'on veut atteindre, et
choisir avec prudence et courage les nio3'ens les plus propres à nous
conduire. Or,y dans mon humble opinion, c'est précisément ce que
vous avez fait— dele but que vous vous êtes proposé d'atteindre, c'est
sauvegarder dans votre patrie adoptive. votre nationalité, c'est-à-dire,
la langue française, la foi catholique de ikjset les us et coutumes
pères, car tels sont de par loi les élémentsla même de la nature,
constitutifs de toute nationalité agi prudem-véritable. Vous avez
ment en énumérant ces en exi-éléments constitutifs de la nation, et
geant rengagement formel prendre partde tous ceux qui doivent à
vos Conventions de reconnaître éléments de laet d'admettre ces
nationalité ca

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