La lecture à portée de main
Description
Sujets
Informations
Publié par | les_archives_du_savoir |
Nombre de lectures | 22 |
Licence : | |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 6 Mo |
Extrait
J
O"**%
«•+"*«*.
..
kv
'S*
-i- J&r .
<«SS&
<r.,-r.
•1 .*•*."'
: 4M
'
*fc
ri£ m&
;
?y
V 9#"
wCOUP-D'OEIL
SUR LE>
PATOIS VOSGIENS
PAR
LOUIS JOUVE.
Sennones patrum moresque rerjuirit.
Virgile.
20Q-<1IL
7
. G 3 fg
18G4-
EPINAL, REMIRE.MONT,
me
VALENTIN, LIBRAIRE M LEDUC, LIBRAIRE-.Tiré à 150 exemplaires.
PC
3027Cet opuscule n'a aucune prétention scienti-
fique. En résumant clans ces pages publiées l'an
dernier par YÉcho des Vosges quelques-uns des
éléments que comportent nos études sur le patois
vosgien, voulunous n'avons qu'attirer l'attention
de nos compatriotes sur les idiomes rustiques de
notre pays leur montrer l'intérêtet particulier
qui s'y attache.
Les patois ne peuvent plus être l'objet d'un
dédain frivole ou dune pure curiosité. Comme
fait historique, ils ont une importancedéjà in-
contestable mais à considérer les sources d'où;
ils émanent et l'influence qu'ils ont toujours eue
sur notre langue, on ne peut leur dénier le
droit d'entrer désormais dans les éludes çéné-
raies de la linguistique française.
Dans toutes nos anciennes provinces, ce genre
nouveau d'érudition a pris une grande faveur.qui, par leur situation sur lesMais les Vosges,
vieille Allemagne et de la Franche-confins de la
formé des variétés étranges d'idiomes,Comté, ont
n'ont encore offert jusqu'ici aux linguistes aucun
critique.ouvrage sérieux qui serve à leur
enessayons de combler une lacune,Nous
vosgiens recherches etfaisant sur les patois des
opuscule n'est en quelquedes études dont cet
préface.sorte que la
littérature de nos idiomes n'est pauvreLa
qu'en apparence. Les Noëls , les chansons, les
contes, les fabliaux, le récit des veillées, les
vieilles traditions, les légendes ne manquent pas,
nous en sommes certains par malheur, comme
;
on ne les regarde que comme un amusement,
une curiosité d'une heure, on les laisse perdre
en grand nombre. Nous voudrions qu'on les re-
cueillit avec une sorte de piété patriotique, pour
en faire un jour un témoignage vivant du passé.
L'appel que nous faisons sera-t-il entendu?
Pour notre part, nous ne ferons pas défaut à
cette œuvre, qui n'a pas seulement pour nous
l'attrait l'étude, mais qui,de tout humble
nous parait éminemmentquelle soit, utile, et
est un nouveau lien qui nousnous attache à un
ne peutpays qu'on cesser d'aimer.