Cours Introduction à la logique classique - Logique classique du  premier ordre
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J. Jayez – LC du premier ordree 1/ 20Cours Introduction à la logique classiqueLogique classique du premier ordreJacques Jayez, ENS-LSH, L2C22008-2009, semestre 1J. Jayez – LC du premier ordree 2/ 20SyntaxeSyntaxe I◮ Par rapport à la logique propositionnelle, la logiquedu premier ordre offre la possibilité de désigner desindividus et de quantifier sur eux.◮ On conserve les opérateurs à une place (la néga-tion) ou à deux places (disjonction, conjonction,implication).◮ On ajoute des termes, qui permettent de désigner desindividus.◮ On ajoute également deux quantificateurs∃ et ∀.J. Jayez – LC du premier ordree 3/ 20SyntaxeSyntaxe II◮ Les termes sont des variables (x, y, x ), des constantes (c ) et desi ifonctions (f(t ...t )), où les t sont des termes.1 n i◮ Ex. : x, x +2 (la fonction +2 appliquée à x), 3 (un constante),3+2 (la fonction +2 appliquée à la constante 3).◮ ∃ affirme l’existence d’au moins un individu qui vérifie unecertain relation, par ex.,∃x(x ∈N&x > 5) = il existe au moinsun individu qui un entier naturel supérieur à 5.◮ ∀ affirme que tous les individus vérifient une certaine relation,par ex.,∀x(x ∈N⇒ x ≥ 0) = pour tous les individus x, si x estun entier x est supérieur ou égal à 0.J. Jayez – LC du premier ordree 4/ 20SyntaxeSyntaxe III◮ On se donne un vocabulaire (plus riche que celui dela logique propositionnelle).◮ Le vocabulaire V comprend un ensemble infini dé-nombrable de variables, un ensemble de constantes,un ensemble de ...

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Langue Français

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J. Jayez – LC du premier ordree
Cours
1/ 20
Introduction à la logique classique
Logique classique du premier ordre
Jacques Jayez , ENS-LSH, L2C2
2008-2009, semestre 1
J. Jayez – LC du premier ordree 2/ 20
Syntaxe
Syntaxe I
Par rapport à la logique propositionnelle, la logique du premier ordre offre la possibilité de désigner des individus et de quantifier sur eux. On conserve les opérateurs à une place (la néga-tion) ou à deux places (disjonction, conjonction, implication). On ajoute des termes , qui permettent de désigner des individus. On ajoute également deux quantificateurs et .
J. Jayez – LC du premier ordree 3/ 20
Syntaxe
Syntaxe II
Les termes sont des variables ( x , y , x i ), des constantes ( c i ) et des fonctions ( f ( t 1    t n ) ), où les t i sont des termes. Ex. : x , x + 2 (la fonction + 2 appliquée à x ), 3 (un constante), 3 + 2 (la fonction + 2 appliquée à la constante 3). affirme l’existence d’au moins un individu qui vérifie une certain relation, par ex., x ( x N & x > 5 ) = il existe au moins un individu qui un entier naturel supérieur à 5. affirme que tous les individus vérifient une certaine relation, par ex., x ( x N x 0 ) = pour tous les individus x , si x est un entier x est supérieur ou égal à 0.
J. Jayez – LC du premier ordree
Syntaxe
Syntaxe III
4/ 20
On se donne un vocabulaire (plus riche que celui de la logique propositionnelle). Le vocabulaire V comprend un ensemble infini dé-nombrable de variables, un ensemble de constantes, un ensemble de symboles de fonction et de relations ( R n , etc.), ainsi que le symbole de l’égalité ‘=’.
Une formule atomique est n’importe quelle expression de forme t 1 = t 2 , où t 1 et t 2 sont des termes, ou de forme R ( t 1    t n ) R est un symbole de relation (à n places) et les t i sont des termes. Ex. : P ( x ) , R ( x c i ) , R ( c j f ( x y )) sont des formules atomiques.
On appelle terme soit une variable, soit un symbole de constante, soit une forme f ( t 1    t n ) , où f est une fn à n places et les t i sont des termes.
On définit les termes (qui dénotent des individus). Ensuite, on crée les formules atomiques, les briques élémentaires qui correspondent aux propositions.
)2(JyaJ.LzepudCmireorereedr205/IVxetayneSaxntSy(1)
)3(Veynta/20SntaxxeSyzCLaJey.Jree6rordemiedupr
On appelle formule n’importe quelle expression A qui obéit à une des conditions suivantes. a. A est une formule atomique b. A = ¬ B , et B est une formule. c. A = B C , ou A = B & C , ou A = B C et B et C sont des formules. d. A = xB et x est une variable et B une formule. e. A = xB et x est une variable et B une formule.
Finalement, on rajoute les quantificateurs.
J. Jayez – LC du premier ordree 7/ 20
Sémantique
Sémantique I
En gros, une variable est dite liée quand elle est dans le champ d’un quantificateur, sinon elle est libre . En fait, la situation est plus compliquée parce que ce sont les occurrences de variable qui sont libres ou liées, pas les variables elles-mêmes. Lorsqu’on dit qu’une variable est libre, cela signifie qu’elle a au moins une occurrence libre dans une formule. x ( P ( x y )) & z ( P ( z x )) : première occurrence de x liée, seconde occurrence libre, y libre, z liée.
J. Jayez – LC du premier ordree 8/ 20
Sémantique
Sémantique II
Les constantes, les (occurrences de) variables liées, et, plus généralement, les termes sans variables libres ont une interprétation fixe (un individu particulier). Les (occurrences de) variables libres ont une inter-prétation qui dépend de ce qu’on appelle une fonction d’assignation (ou assignation ). Un exemple jouet. Un langage L avec une seule relation R à deux places, une fonction f à un place, deux variables x et y , et une constante c 1 .
J. Jayez – LC du premier ordree 9/ 20 Sémantique
Sémantique III
On se donne un domaine de deux individus D = { a b } et une interprétation I qui fixe l’interprétation de R , f et c . I ( R ) = {h a b i} , I ( f ) = {h a b i h b b i} , I ( c 1 ) = b . On a deux variables et deux individus, on aura donc 4 assignations possibles.
g 1 g 2 g 3 g 4 g 1 ( x ) = a g 2 ( x ) = a g 3 ( x ) = b g 4 ( x ) = b g 1 ( y ) = a g 2 ( y ) = b g 3 ( y ) = a g 4 ( y ) = b
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Sémantique
Sémantique IV
Appelons M (modèle) le couple D I . M g | = A signifie que M satisfait φ modulo l’assigna-tion g . Ex. : M g 2 | = R ( x y ) , M g 4 | = f ( x ) = y , M g 2 | = f ( x ) = c 1 , etc. Sens de M g 3 | = x ( R ( x c 1 )) ?
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Sémantique
Sémantique V
Deux interprétations possibles a priori On remplace x par g 3 ( x ) et on regarde si R ( g 3 ( x ) c 1 ) est vrai, c.a.d. si h b b i ∈ I ( R ) . On regarde s’il existe un individu qui, substitué à x , vérifie R ( x c 1 ) . C’est la première interprétation qui est la bonne, parce qu’elle permet de distinguer entre M g 3 | = x ( R ( x c 1 )) (vrai) et M g 3 | = R ( x c 1 ) (faux).
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