Dan, le pionnier d Israël
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Dan, le pionnier d'Israël

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DAN, LE PIONNIER D’ISRAËL COLONEL J.C. GAWLER GARDIEN DES JOYAUX DE LA COURONNE CHAPITRE 1 Dan, le nom – Histoire de Dan recueillie dans la Bible – Relation avec les Phéniciens – L’entreprise Israélite et Phénicienne – Le préfixe Don ou Dan. La tribu de Dan, par ses entreprises et sa vigueur, est devenue l’une des branches les plus remarquables de la famille de Jacob. Son ancêtre était le fils de l’une des concubines et était le premier-né de la maisonnée de Rachel. « Dieu m’a jugée », dit Rachel, et elle appela son nom « Dan », ce qui signifie juger, diriger. Ce mot, bien que débutant peut-être en cette occasion comme un surnom, se perpétua comme un titre en gothique, anglo-saxon et anglais. Dans ces langages, Din, Dun, Don et Dan signifient dirigeant, maître. L’expression est régulièrement utilisée par Shakespeare, Spencer, Chaucer, Prior et d’autres. Les Espagnols, eux aussi, du fait d’un contact ancien et étroit avec l’hébreu, ont adopté le titre de Don. Il est d’usage 1dans nos universités de désigner ainsi un professeur ou un officiel universitaire . Combien de fois ne voyons-nous pas dans la Bible que le nom d’un individu présage son caractère et sa carrière. Le nom de Dan donné par Rachel implique l’autorité et la vigueur, et Jacob, lorsqu’il accorde ses bénédictions (Gen. 49:16), le 1. Lors d’une conférence à Bayswater, en 1875, l’un des orateurs de l’opposition fit exception quand à ces remarques.

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Publié le 19 juin 2015
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Langue Français

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DAN, LE PIONNIER D’ISRAËL
COLONEL J.C. GAWLER
GARDIEN DES JOYAUX DE LA COURONNE
CHAPITRE 1
Dan, le nom – Histoire de Dan recueillie dans la Bible – Relation avec les
Phéniciens – L’entreprise Israélite et Phénicienne – Le préfixe Don ou Dan.
La tribu de Dan, par ses entreprises et sa vigueur, est devenue l’une des branches
les plus remarquables de la famille de Jacob. Son ancêtre était le fils de l’une des
concubines et était le premier-né de la maisonnée de Rachel. « Dieu m’a jugée »,
dit Rachel, et elle appela son nom « Dan », ce qui signifie juger, diriger. Ce mot,
bien que débutant peut-être en cette occasion comme un surnom, se perpétua
comme un titre en gothique, anglo-saxon et anglais. Dans ces langages, Din, Dun,
Don et Dan signifient dirigeant, maître. L’expression est régulièrement utilisée par
Shakespeare, Spencer, Chaucer, Prior et d’autres. Les Espagnols, eux aussi, du fait
d’un contact ancien et étroit avec l’hébreu, ont adopté le titre de Don. Il est d’usage
1dans nos universités de désigner ainsi un professeur ou un officiel universitaire .
Combien de fois ne voyons-nous pas dans la Bible que le nom d’un individu
présage son caractère et sa carrière. Le nom de Dan donné par Rachel implique
l’autorité et la vigueur, et Jacob, lorsqu’il accorde ses bénédictions (Gen. 49:16), le
1. Lors d’une conférence à Bayswater, en 1875, l’un des orateurs de l’opposition fit exception
quand à ces remarques. Il pensait que le Don universitaire et espagnol était dérivé du latin Dominus
et que, en ce qui concerne Dun, en écossais ce mot signifie une colline. Je n’eus pas l’occasion de
répondre, mais l’objecteur ne semblait pas savoir combien il ne faisait que confirmer ce qui avait
déjà été affirmé. Il ne semblait pas à même de comprendre que Rome, qui n’était pas encore un
bébé dans les bras de sa mère lorsque Rachel s’exclama « Dieu m’a jugée », doit avoir construit
ces mots Dominus et damno à partir de l’hébreu ou du phénicien. Et en ce qui concerne Dun et
Don, de même, en gothique ces mots signifient colline tout autant que maître, et dans cette double
signification, ils ressemblent tout simplement au mot éminence qui, plus spécialement en Irlande,
est utilisé comme titre. Dun et Don, étant dès lors identiques, comment se peut-il qu’ils signifient
une colline et qu’ils soient néanmoins souvent le nom d’une rivière, si ce n’est pour la même raison
qu’une autre forme du nom fut à une certaine époque imposée également pour le nom d’une ville,
à savoir : « D’après le nom de Dan, leur père » (Juges 18:29).DAN, LE PIONNIER D’ISRAËL J.C. Gawler
répète et le confirme. « Dan jugera son peuple » dit le vénérable patriarche, et il
continue en nommant d’autres caractéristiques impliquant une grande sagesse et
une grande astuce. Le serpent, dans les Écritures, est le symbole de la sagesse
(Gen. 3:1 ; Matth. 10:16). Face à des ennemis, ses plans seront fondés sur de la
sagesse et du secret, et ses actions seront inattendues et promptes.
« J’ai attendu après ton salut, O Seigneur » est l’exclamation de Jacob lorsqu’il
conclut ses bénédictions pour Dan. Que se passait-il dans l’esprit du patriarche ?
Une vision de la carrière future de Dan passa-t-elle devant lui ? Vit-il les pionniers
d’Israël dans leurs entreprises et leurs explorations par terre et par mer,
commerçant parmi les îles grecques jusqu’à la Mer Noire, remontant diverses rivières,
traversant l’Asie Mineure, explorant l’Europe, fouillant la Méditerranée jusqu’au
vaste Océan Atlantique, se réunissant avec d’autres groupes terrestres dans la
Baltique, s’établissant au Danemark et bâtissant son petit endroit secret en sécurité,
son sanctuaire durant des siècles, en Irlande, ainsi que d’autres colonies en
Angleterre et en Écosse ? Et le patriarche vit-il encore cette tribu dans le convoi
conduisant au retour vers le Pays de la Promesse afin d’y prendre la première place, la
plus nordique, aux jours où le Seigneur repoussera « depuis le canal de la rivière
d’Égypte » ? En ce jour où le « liera la brèche de Son peuple et guérira la
plaie de leur blessure » ?
Peu de temps après que les Israélites eurent quitté l’Égypte, la tribu de Dan ne
comptait que des combattants, « Âgés de vingt ans et plus, tous ceux qui étaient
à même d’aller à la guerre : 62.700 » (Nombres 1:38, 39) et le territoire qui leur
fut donné en Terre Promise était calculé de façon à susciter cet inhérent esprit
combattif. Leur terre se trouvait sur la côte, d’Ashkelon à Joppé, et elle était, selon
l’objectif de Dieu, « trop petite pour eux » (Josué 19:40–47). C’était en 1443 av.
JC. Après quelques années à peine donc (Juges 18), 600 d’entre eux, avec leurs
familles et leurs bagages, marchèrent vers le nord, vers les hauteurs de Hermon,
et conquirent une partie de Bashan. Avec l’espèce d’esprit de corps et la
vénération de leurs ancêtres qui marquèrent la carrière toute entière de cette tribu, ils
nommèrent leur nouvelle conquête « Dan, d’après le nom de Dan leur père »
(verset 29), ce qui porte le sceau de leur détermination à s’affirmer eux-mêmes et à
confirmer leur nom comme dirigeants et maîtres.
Beaucoup de choses furent probablement faites dans les années suivantes, mais
les Écritures sont écrites sur un sujet, et donc les matières sans rapport avec ce
sujet n’y ont pas leur place. Pourtant Dieu décida quand même de nous dire que
vers 1285 av. JC (Juges 5:17), Dan possédait des vaisseaux et y monta lorsqu’il
y eut une menace d’invasion et, étant donné que depuis de nombreuses années
Israël s’était trouvé par longs intervalles sous le joug de Jabin, roi de Canaan, du
roi de Moab, du roi de Mésopotamie et des Philistins, Dan avait dû être assez
attentif aux affaires nautiques, et l’amour de l’entreprise et de la liberté avait sans
doute considérablement réduit le nombre des membres de la tribu de Dan laissés
en arrière qui, alors incapables de faire face à leurs ennemis, trouvèrent
finale2DAN, LE PIONNIER D’ISRAËL
ment plus prudent de suivre. Il est certain en tout cas que la tribu de Dan disparut
entièrement de Palestine. En I Chroniques 4–6, qui furent écrites après la
captivité babylonienne, Dan, tout comme Zabulon et Aser – tribus côtières également –
est omis des généalogies. Alford, commentant Révélation 7, cite plusieurs auteurs
pensant que la tribu de Dan devint « pratiquement éteinte ». Grotius cite une
tradition juive selon laquelle cette tribu fut assez tôt réduite à une famille nommée
Huss, connue pour avoir péri durant les guerres d’avant la période d’Esdras.
Ele e
dad, un auteur Juif du 9 ou du 14 siècle, écrivant aux Juifs Espagnols, dit que
« à l’époque de Jéroboam (975 av. JC), la tribu de Dan, ne voulant pas répandre le
2sang de leurs frères, prit la décision de quitter son pays .
Quoi qu’il en soit, ils disparurent entièrement de la Palestine. Mais nous savons,
grâce à ce qui est dit en Ézéchiel 48, qu’il ne s’agit pas d’une extinction, car dans
la division finale des territoires, qui n’avait pas encore eu lieu, Dan vient en tête
de liste du partage.
L’Ancien Testament, nous ayant ainsi laissés dans cette incertitude, nous donne un
indice quant au lieu où chercher la tribu perdue, puis abandonne le sujet. Le
Nouveau Testament, à mon opinion, fournit un autre indice quant à leur localisation à
une période plus tardive, en omettant cette tribu dans le scellement des 144.000
(Rév. 7).
L’indice dans l’Ancien Testament est le suivant : Ézéchiel (27:17–19), écrivant vers
588 av. JC contre Tyr, et prononçant sa ruine, déclare : « Juda et le pays d’Israël
(non pas les Israélites eux-mêmes qui étaient dans la captivité, mais les habitants
qui se trouvaient alors en Palestine) tes mar

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