Dorvault et la « Pharmacie Centrale de France » - article ; n°245 ; vol.68, pg 79-90
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Description

Revue d'histoire de la pharmacie - Année 1980 - Volume 68 - Numéro 245 - Pages 79-90
Dorvault und die « Pharmacie Centrale de France ».
Der beruflich erfolgreiche Apotheker François Dorvault (1815-1879) strebte danach seinen Beruf empor zu reissen und erliess an seine Kollegen, am 15. März 1852, einen Aufruf in welchem er seine Sorgen um die Pharmazie, die Apotheker, die öffentliche Gesundheit darlegte. Um die Interesse der Einen, wie die Gesundheit Aller zu beschützen, schlug er die Bildung einer Apothekervereinigung, nach genossenschaftlicher Art vor, mit einem Musterbetrieb, zugleich Grosshandlung und Laboratorium, welcher die Herstellung von Arzneimittel erlauben sollte, unter dem Motto : « Sparsamkeit, Identität, Vollkom menheit ». Dies geschah mit der « Pharmacie Centrale des Pharmaciens », am 15. September 1852 gegründet, drei Jahre später zur « Pharmacie Centrale de France » umgewandelt, unter deren Nahme die Gesellschaft immer noch besteht. Dorvault ergänzte diesen Betrieb mit wissenschaftlichen Laboratorien, mit preisbelohnten Jährlichen Wettbewerben, mit sozialen Einrichtungen und mit der Herausgabe der Zeitschrift L'Union pharmaceutique. Die « Pharmacie Centrale » kannte ruhmvolle Stunden auf kommerziellem Gebiet auf Grund des guten Rufes ihrer Erzeugnisse. Die zwei Weltkriege brachten ihr finanzielle Schwierigkeiten welche sie überstand. Sie musste und wusste sich anzupassen, aber behält die Treue zur fortstrebenden Tradition ihres Gründers.
Dorvault and the « Pharmacie Centrale de France ».
The pharmacist François Dorvault (1815-1879) in wanting to go beyond his personal success and involve the entire profession, addressed a manifesto to his colleagues on March 15, 1852, expressing his concerns for pharmacy, pharmacists, and public health. In order to preserve the interests of some while protecting the health of all, he proposed an association of pharmacists, a sort of cooperative, which would endow a model establishment - at once drug store and laboratory - and which would permit the manufacture of medications based on these three criteria : « economy, identity, perfection ». Thus was established the « Pharmacie Centrale des Pharmaciens » on September 15, 1852 ; three years later it became known as the « Pharmacie Centrale de France », the name under which the company still exists. Dorvault was able to effect his goal with the help of scientific laboratories and social organizations, by instituting annual prize-winning competitions, and by the publication of the review L'Union Pharmaceutique. The « Pharmacie Centrale » was an enormous commercial success due to the renown of its products. During both World Wars it experienced financial difficulties which it was able to surmount. It understood the necessity of, and was able to, change with the times, but it remains loyal to the innovative tradition of its founder.
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1980
Nombre de lectures 28
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Berthe Mory
Dorvault et la « Pharmacie Centrale de France »
In: Revue d'histoire de la pharmacie, 68e année, N. 245, 1980. pp. 79-90.
Citer ce document / Cite this document :
Mory Berthe. Dorvault et la « Pharmacie Centrale de France ». In: Revue d'histoire de la pharmacie, 68e année, N. 245, 1980.
pp. 79-90.
doi : 10.3406/pharm.1980.2550
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pharm_0035-2349_1980_num_68_245_2550Zusammenfassung
Dorvault und die « Pharmacie Centrale de France ».
Der beruflich erfolgreiche Apotheker François Dorvault (1815-1879) strebte danach seinen Beruf empor
zu reissen und erliess an seine Kollegen, am 15. März 1852, einen Aufruf in welchem er seine Sorgen
um die Pharmazie, die Apotheker, die öffentliche Gesundheit darlegte. Um die Interesse der Einen, wie
die Gesundheit Aller zu beschützen, schlug er die Bildung einer Apothekervereinigung, nach
genossenschaftlicher Art vor, mit einem Musterbetrieb, zugleich Grosshandlung und Laboratorium,
welcher die Herstellung von Arzneimittel erlauben sollte, unter dem Motto : « Sparsamkeit, Identität,
Vollkom menheit ». Dies geschah mit der « Pharmacie Centrale des Pharmaciens », am 15. September
1852 gegründet, drei Jahre später zur « de France » umgewandelt, unter deren
Nahme die Gesellschaft immer noch besteht. Dorvault ergänzte diesen Betrieb mit wissenschaftlichen
Laboratorien, mit preisbelohnten Jährlichen Wettbewerben, mit sozialen Einrichtungen und mit der
Herausgabe der Zeitschrift L'Union pharmaceutique. Die « Pharmacie Centrale » kannte ruhmvolle
Stunden auf kommerziellem Gebiet auf Grund des guten Rufes ihrer Erzeugnisse. Die zwei Weltkriege
brachten ihr finanzielle Schwierigkeiten welche sie überstand. Sie musste und wusste sich anzupassen,
aber behält die Treue zur fortstrebenden Tradition ihres Gründers.
Abstract
Dorvault and the « Pharmacie Centrale de France ».
The pharmacist François Dorvault (1815-1879) in wanting to go beyond his personal success and
involve the entire profession, addressed a manifesto to his colleagues on March 15, 1852, expressing
his concerns for pharmacy, pharmacists, and public health. In order to preserve the interests of some
while protecting the health of all, he proposed an association of pharmacists, a sort of cooperative,
which would endow a model establishment - at once drug store and laboratory - and which would permit
the manufacture of medications based on these three criteria : « economy, identity, perfection ». Thus
was established the « Pharmacie Centrale des Pharmaciens » on September 15, 1852 ; three years
later it became known as the « Pharmacie Centrale de France », the name under which the company
still exists. Dorvault was able to effect his goal with the help of scientific laboratories and social
organizations, by instituting annual prize-winning competitions, and by the publication of the review
L'Union Pharmaceutique. The « Pharmacie Centrale » was an enormous commercial success due to
the renown of its products. During both World Wars it experienced financial difficulties which it was able
to surmount. It understood the necessity of, and was able to, change with the times, but it remains loyal
to the innovative tradition of its founder.Dorvault
et la
«Pharmacie centrale de France»
-* I ' A ayant figure résidé de Dorvault, pendant seize son visage ans, avec dirais-je mon mari même, et nos nous enfants, sont familiers à la Phar :
macie Centrale de France, nous avions l'occasion de saluer chaque jour
François Dorvault, dont le buste, uvre du sculpteur Sanson, orne l'entrée
de l'usine de La Plaine-Saint-Denis : nos enfants le considéraient un peu
comme un aïeul. Mais oserais-je affirmer que tous les visiteurs savent qui
est ce personnage et quel lien mystérieux le fait présider, immuablement, à
un ballet d'entrées et de sorties d'ouvriers, de visiteurs, d'acheteurs, de four
nisseurs, à un carrousel de camions arrivant ou partant pour différents pays
d'Europe ?
Rappelons donc quelques étapes de sa vie, très brièvement, puisque
d'excellents historiens ont mis et mettront à votre disposition des biographies
détaillées.
François, Laurent, Marie Dorvault est né le 26 janvier 1815 à Saint-Etienne
de Montluc, en Loire-Inférieure. Ses parents, Julien Dorvault et Marie Doucet,
de condition modeste, son père, sabotier, dit ne pas savoir signer lorsqu'il
déclara la naissance de son fils , ne purent lui assurer qu'une instruction
élémentaire. C'est à Nantes qu'il commença l'étude de la pharmacie ; Davout,
pharmacien, y fut son premier maître. En 1833, Dorvault vient à Paris, travaille
dans deux pharmacies, et trois ans plus tard il entre comme premier élève
chez un confrère, où il restera jusqu'en 1838. Ensuite, il prend un service
de suppléant dans les hôpitaux de Paris. A 25 ans, au concours, il est nommé
troisième élève interne des hôpitaux de Paris. Son activité ne se dément pas
et il remporte trois prix à l'Ecole de Pharmacie de Paris. Enfin, en 1841, il
acquiert le titre de pharmacien. Nanti de son diplôme, il s'installe à Paris,
7, rue de la Feuilllade. La pratique quotidienne de l'officine, ses rapports
avec des confrères lui font découvrir rapidement la nécessité d'agir pour le
Conférence prononcée aux Journées pharmaceutiques internationales de Paris, le
20 septembre 1979.
revue d'histoire de la pharmacie, xxvii, n° 245, juin 1980. 80 REVUE D'HISTOIRE DE LA PHARMACIE
bien de la profession. C'est la naissance d'un grand dessein : la transformation
de son officine en un vaste établissement qu'il décide d'appeler « Pharmacie
Centrale ».
C'était compter sans les réactions de certains confrères, réactions qui
l'obligèrent à « mettre bas l'enseigne ». C'est alors que lui vint l'idée de créer
une « Pharmacie Centrale des Pharmaciens ». L'appellation choisie montre
déjà sa préoccupation majeure : la Pharmacie, les Pharmaciens.
Entre-temps, il avait épousé la fille d'un pharmacien, MUe Garot, dont
il eut un fils et des filles.
La Légion d'honneur en 1863, le grade d'officier dans le même ordre,
vinrent officiellement reconnaître et récompenser l'action dynamique de
Dorvault, sa foi en sa profession. En 1865, le don de toute une bibliothèque
à l'école où il avait appris à lire, l'achat d'une propriété, La Peltandière, puis
d'un château à Machecoul, renouèrent les liens avec ses origines. En 1950, ses
arrière-petitsjfils jouaient encore sous les ombrages du parc du Château de
La Treil. Une rue porte son nom dans sa ville natale.
Dorvault est mort le 16 février 1879. Puisse-t-il revivre aujourd'hui, grâce
à l'initiative de la Société d'Histoire de la Pharmacie et de son président,
M. le Doyen Valette.
C'est à moi que revient l'honneur de vous présenter l'une de ses réali
sations : la Pharmacie Centrale de France, tandis que M. Yves Cotereau vous
parlera de l'Officine. Dans la notice de Lefranc qui sert de préface à plusieurs
éditions posthumes de l'Officine, j'ai trouvé cette citation tirée des Géorgiques
qui me semble s'appliquer à merveille à l'uvre de Dorvault : « Labor omnia
vincit... » : l'illustre fondateur de la Pharmacie Centrale de France a magni
fiquement servi cette devise et nul doute qu'il serait satisfait de la voir
toujours mise en pratique dans « sa » maison. En effet, on imagine sans
peine la somme de travail et d'efforts qu'ont fournie les différentes générations
pour que vive encore « sa » fondation, 127 ans plus tard.
LA « PHARMACIE CENTRALE DES PHARMACIENS »
Dorvault a 37 ans lorsqu'il fonde en 1852 la Pharmacie Centrale des Phar
maciens. Il a franchi bien des étapes mais, ne nous y trompons pas, sa vie
n'est pas qu'une réussite personnelle, il a voulu entraîner avec lui toute une
profession et tous les confrères qui lui feraient confiance.
Des manifestations, des projets avaient été inspirés par les tendances
nouvelles pour améliorer le sort de la pharmacie tendances qui, on le sent,
ont influencé Dorvault : nous pensons au Fouriérisme et aux réalisations pha-
lanstériennes.
Dorvault, réaliste, conçoit un projet dont il fait part à tous ses confrères
dans un Manifeste le 15 mars 1852. Ce manifeste est la pièce maîtresse de cet
exposé, car sur lui repose tout l'édifice qui prendra pour nom celui de Pharmac
ie C

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