Du caillou au bitume, le passage à la « route moderne » (1900-1936) - article ; n°3 ; vol.106, pg 105-128

Patrick Harismendy

Description

Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest - Année 1999 - Volume 106 - Numéro 3 - Pages 105-128
Face à la demande sociale émanant, notamment, des automobiles-clubs, les pouvoirs publics doivent réagir pour adapter les anciennes voies de communications aux véhicules motorisés. Sous la pression, la route devient un enjeu politique. Mais les réponses techniques sont lentes à venir. En fait, ingénieurs d'État, ingénieurs civils et industriels ne définissent pas à l'identique la « route moderne », même si tous s'effraient de l'usure des revêtements. Ces disparités et le manque de moyens financiers au lendemain de la Première Guerre mondiale retardent le goudronnage. En Bretagne, de surcroît, la cohabitation entre automobiles et charrettes est délicate, car les chevaux glissent sur le bitume. Pour autant, au début des années trente, la cartographie des pompes à essence souligne nettement les nouvelles hiérarchies spatiales induites par l'automobile, ainsi que les différences intra-régionales.
Social demand impelled, more than other, by automobile associations, pushed authorities to adapt former road system to motorcars. Roads became so a political stake. But technical solutions came slow. In facts, and even if ail were ashamed by a new and dramatic attrition, state and civil ingineers, or industrials didn 't de fine samely what could be a modem road . Such disparities and lack of financial resources after WWI, delayed taring. For Britanny, in addition, coexistence between automobiles and horse-cars was critical, for horses often slipped on asphalt. Meanwhile, in early thirties, the gas station map firmly shows new spatial hierarchies induced by motorcars, despite regional shades.
24 pages

Informations

• Publié par: ANNALES_DE_BRETAGNE_ET_DES_PAYS_DE_L-OUEST
• Publié le: 01 janvier 1999
• Nombre de lectures: 8
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait