Du Laocoon; ou, Des limites respectives de la poesie et de la peinture. Traduit de l'allemand par Charles Vanderbourg

Gotthold Ephraim Lessing

Description

DU LAOCOON. q /V C'-r Plut. A PARIS, l'impri;merie de ch.DE crapelet. AN X. «/. . Salvast pasd'Homère sont blesses, légè-cris. Vénus,tombent en poussant des noncrie'rement effleurée par un trait, , la vo-parce qu'elle est la déesse délicate de nature; etlupté, maisparce qu'elle cède à la Dio-Mars lui-même, atteint par la lance de ceuxeffroyable quemède jette un cri aussi , dix à un cri quide mille guerriers -la-fois, *.épouvante les deux armées TiérosTout élevés sont d'ailleurs lesque d'Homère nature humaineau-dessus de la , s'a-ils ne lui fidèles lorsqu'ilsont pas moins git du et de la dou-sentiment des offenses leur ce sentimentlorsqu'il faut exprimer, par despar des injures par des larmes ou , créatures su-cris : leurs actions en font des leurpérieures; ils sont de vrais hommes dans manière de sentir. Je connois et le raffinementla prudence de nous modernes nousautres Européens ; bouche etsavons mieux commander à notre défen-à nos yeux^ La politesse et la décence ^Eiad. E. V. 343. '^ îliad. E. V. 85(j. 6 DULAOCOON. dent activeles cris et les pleurs. La valeur des premiers grossiers monde s'estâges du changée Queparmi nous en valeur passive. dis -je? cette valeur passive ëtoit encore celle où nos mais nosancêtres excelloient; ancêtres toutesëtoient des barbares.

Sujets

• Aesthetics

Informations

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• Nombre de lectures: 9
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 17 Mo

Extrait

DU LAOCOON.
q/V
C'-r
Plut.
A PARIS,
l'impri;merie de ch.DE crapelet.
AN X.«/. . Salva<7e actu, Jiu7 S^Juhin Jcuip.