Entretiens sur la métaphysique et sur la religion, suivis d extraits des entretiens sur la mort
412 pages
Français

Entretiens sur la métaphysique et sur la religion, suivis d'extraits des entretiens sur la mort

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II MALEBRANCHE ENTRETIENS SUR LA METAPHYSIQUE i .. LIBRAIRIE ARMAND COLIN LES CLASSIQUES DE LA PHILOSOPHIE Publiés de MM.sous la direction Victor Dblbos André Lalande, Xavier Léow -J-, paru :Ont II. de malebranche.Entretiens sur la Métaphysique Qvolumes in-8Publiés par Paul Fontana. Deux , brochés. deberkeley.VIII. Les Principes de la Connaissancehumaine Charles Renouvier. Un volume in-8°,Traduction de broché Traduction de G. BeaulavonIX. La Siris de berkeley. broché.et D. Parodi. Un volume in-8°, deobscures de maineXII. Mémoire sur les Perceptions Un volume in-8°,biran. Publié par P. Tisserand. broché paraître :Pour l'Homme de descartes.I. Le Monde et le Traité de Chrétiennes de malebranche.III. Méditations IV. Traité des animaux de condillac de condillac.V. des sensations humaines deEssai sur l'origine des connaissancesVI. CONDILLAC de hobbes.VII. Éléments de la politique lHistoire desur la philosophie deX. Divers opuscules KANT. Jugement de kant.XI. Critique du LES CLASSIQUES DE LA PHILOSOPHIE MM.Publiés sous la direction de LÉONVICTOR DELBOSf. ANDRÉ LALANDE, XAVIER II MALEBRANCHE ENTRETIENS LASUR MÉTAPHYSIQUE RELIGIONET SUR LA d'extraits dessuivis SUR LA MORTENTRETIENS Publiés par PAUL FONTANA National*,honoraire d la BibliothèqueBibliothécaire général de laSecrétaire Guerre.et du Mutée de la COLINARMANDLIBRAIRIE L PARISSAIN T-M ICHH ,BOULBVARD103, 1922 pour louaet d'tdsptatioo ré»»rv« p»T»-de reproduction, di traductionTout droiti a 873857.

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II
MALEBRANCHE
ENTRETIENS
SUR LA
METAPHYSIQUE
i..
LIBRAIRIE ARMAND COLIN
LES CLASSIQUES DE LA PHILOSOPHIE
Publiés de MM.sous la direction
Victor Dblbos André Lalande, Xavier Léow
-J-,
paru :Ont
II. de malebranche.Entretiens sur la Métaphysique
Qvolumes in-8Publiés par Paul Fontana. Deux ,
brochés.
deberkeley.VIII. Les Principes de la Connaissancehumaine
Charles Renouvier. Un volume in-8°,Traduction de
broché
Traduction de G. BeaulavonIX. La Siris de berkeley.
broché.et D. Parodi. Un volume in-8°,
deobscures de maineXII. Mémoire sur les Perceptions
Un volume in-8°,biran. Publié par P. Tisserand.
broché
paraître :Pour
l'Homme de descartes.I. Le Monde et le Traité de
Chrétiennes de malebranche.III. Méditations
IV. Traité des animaux de condillac
de condillac.V. des sensations
humaines deEssai sur l'origine des connaissancesVI.
CONDILLAC
de hobbes.VII. Éléments de la politique
lHistoire desur la philosophie deX. Divers opuscules
KANT.
Jugement de kant.XI. Critique duLES CLASSIQUES DE LA PHILOSOPHIE
MM.Publiés sous la direction de
LÉONVICTOR DELBOSf. ANDRÉ LALANDE, XAVIER
II
MALEBRANCHE
ENTRETIENS
LASUR
MÉTAPHYSIQUE
RELIGIONET SUR LA
d'extraits dessuivis
SUR LA MORTENTRETIENS
Publiés
par
PAUL FONTANA
National*,honoraire d la BibliothèqueBibliothécaire
général de laSecrétaire
Guerre.et du Mutée de la
COLINARMANDLIBRAIRIE
L PARISSAIN T-M ICHH ,BOULBVARD103,
1922
pour louaet d'tdsptatioo ré»»rv« p»T»-de reproduction, di traductionTout droitia
873857.,NOTICE SUR LA VIE ET LA PENSÉE
de
N. MALEBRANCHE
naquit Paris, leNicolas Malebranche à 6 août 1638. Son père
était, sous le ministère du Cardinal de Richelieu, trésorier des cinq
mère,grosses fermes; le frère de sa Catherine de Lauzon, fut vice-
roi du Canada, intendant de Bordeaux et conseiller d'État.
Malebranche, dernier-né d'une nombreuse famille, était de cons-
maladive; selon le P. Adry, il avait commencétitution dès l'âge
de trois ans à souffrir de la maladie de la pierre. Aussi fut-il d'abord
la maison; c'est seulementélevé et instruit à à l'âge de seize ans
que, sa santé s'étant un peu raffermie, il put suivre les cours du
Collège de la Marche, près la place Maubert. 11 passa maîtrey —arts, puis étudia, pendant trois ans, la théologie en Sorbonne.es
On lui offrit alors un canonicat à Notre-Dame, situation fort recher-
qu'il refusa pourtant, parce que ses goûts le portaientchée vers
la retraite et la méditation; en 1660 il entra à l'Oratoire et résida,
maison professe de la rue Saint-IIonoré.dès lors, à la qu'il ne quittait
guère que pour aller faire des séjours à la campagne, à Raray
au château de Roucy,(près de Senlis), à Perseigne (abbaye cis-
tercienne du diocèse du Mans), ou dans les terres du marquis
d'Allemans. A vingt-six ans (1664) il fut ordonné prêtre. C'est
cette même année que, ayant pris contact avec le cartésianisme,
sa pensée trouva sa voie, qu'elle avait, jusqu'alors, vainement
—cherchée. Après quatre années d'études et de méditations, il
commença, en 1668, à écrire la Recherche de la Vérité, dont les trois
premiers livres parurent le 2 mai 1674, après quelques difficultés
avec la censure. Le succès fut considérable, ainsi que celui du
deuxième volume publié en 1675.
Mais aussitôt commencèrent des critiques et de très vives polé-
miques, qui durèrent jusqu'à la mort de Malebranche, occupèrent
tout le temps que lui laissait la publication de ses autres ouvrages.
Traité laNature et de ta Grâce,publié enLe de 1680, eutunimmense
retentissement, mais lui fit beaucoup d'ennemis, parmi lesquels,
grand Arnauld, avec qui il étaitoutre le déjà en lutte depuis plu-NOTICE SUR MALEBRANCHEil
t. Au reste,années, le propre supérieur de son Ordre, et Bossuesieurs
cour Rome, le parti d'Arnauldaprès une âpre lutte d'intrigues en de
et l'ouvrage fut mis à l'index en 1690.remporta,
maladie, Malebranche écrit les Entretiens surAprès une grave
des Entre-qui furent publiés à la suite de l'édition de 1696la Mort,
tiens sur la Métaphysique.
et physicien,Malebranche, géomètre, mathématicienEn 1699,
Sciences. cette époque sa renomméeentre à l'Académie des A
succès, et saimmense; tous ses ouvrages avaient un grandétait
— sans que cela fît parfois quelquedoctrine était enseignée, non
— en Italie,clans les principales villes de France, en Espagne,bruit,
en Suède, en Hollande, dans lesen Allemagne, en Angleterre,
trouvaLes femmes même voulaient le lire; « et il s'enPays-Bas.
pénétrantes pour l'entendrequelques-unes, dit le P. André, assez,
ajoute-t-il assez
: ce qui me paraîtrait un paradoxe,sans maître
».avais vu des exemples, même en provinceingénument, si je n'en
près Paris,à la campagne à Villcneuve-Saint-Georges,Il était
fut atteint de la maladie dont il mourut.lorsque, le 20 juin 1715, il
de s'ar-qu'il célébrait la messe, une défaillance l'obligeaPendant
Paris trois jours après, et fit une maladierêter. Il fut transporté à
toute cettemois qui fut souvent fort douloureuse. Durontde quatre
que se préparer pieusement à la mortpériode il ne fut préoccupé de
vie,rechercher les fautes qu'il avait pu commettre durant saet de
pardon Dieu.pour s'en accuser et en demander à
1715.doucement dans la nuit du 13 octobreIl s'éteignit
et si élevé dans ses écrits, dit le P. André,« Cethomme si profond
ouvert, ingénu,sa conversation, d'une simplicité d'enfant,était, dans
s'apercevant ni de son mérite ni demodeste, humble, familier, ne
Adry parle aussi» Il est frappant de noter que le P.sa réputation.
doit signaler, comme un trait inté-de sa simplicité d'enfant, et l'on
aimaitnature morale, que ce puissant métaphysicienressant de sa
amusement, disait-il, ne laisse danss'amuser avec les enfants : « Cet
troubler dans letrace désagréable et rien qui puissel'esprit aucune
»travail qui lui succède.
de bonnesgénéreux et désintéressé, et abandonna, soit àIl était
presque tout ce qui lui appartenait, neœuvres, soit à ses parents,
pour vivrece qui lui était strictement nécessaireconservant que
modestement.
le P. Adry etvoici ce que nous en savons, d'aprèsAu physique,
pieds de haut, était très maigre,le Lelong : il avait près de sixP.
poumons faiblesdorsale déviée, la poitrine étroite, lesavait l'épine
voix était grêle, ce qui, ditet la respiration facilement gênée; sa
dispute, surtout« l'obligeait d'élever la voix dans lale P. Lelong,
persoi'iies qui avaient de bons poumons.lorsqu'il avait aiîaire à des —voix.même, quelquefois, en colère à cause de saIl paraissait
de son corps; il a été, de son temps,Il était fort agile et fort adroit
la tête grosse, lemeilleurs joueurs de billard... Il avaitun des
yeuxfront fort découvert, le nez long, lesvisage long et étroit..., le
tirant un peu surassez petits et un peu enfoncés, de couleur bleue
partie de son visage qui marquait lele gris, fort vifs : c'était la

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