Études anatomiques sur les amphineures de la Nouvelle-Calédonie - article ; n°2 ; vol.2, pg 129-190
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Description

Journal de la Société des océanistes - Année 1946 - Volume 2 - Numéro 2 - Pages 129-190
62 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1946
Nombre de lectures 24
Langue Français
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Extrait

Jean Risbec
Études anatomiques sur les amphineures de la Nouvelle-
Calédonie
In: Journal de la Société des océanistes. Tome 2, 1946. pp. 129-190.
Citer ce document / Cite this document :
Risbec Jean. Études anatomiques sur les amphineures de la Nouvelle-Calédonie. In: Journal de la Société des océanistes.
Tome 2, 1946. pp. 129-190.
doi : 10.3406/jso.1946.1525
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/jso_0300-953X_1946_num_2_2_1525ETUDES ANATOMIQUES
SUR
LES AMPHINEURES
DE LA
NOUVELLE-CALÉDONIE
Certains Amphineures de Nouvelle-Calédonie ont été récoltés par
M. A.-F. Basset-Hull, naturaliste australien, durant les mois d'août et de
septembre 1925; puis, en 1926, entre juillet et septembre.
Tout d'abord, M. Basset-Hull, spécialiste des Amphineures, n'étudiait
que leurs coquilles et leurs parties externes. Je lui avais promis des
dessins de radulas.
En 1928, à sa demande, j'acceptais de collaborer avec lui pour une
étude plus .complète des espèces néo-calédoniennes. Tandis qu'il se
chargeait Aës parties externes, je devais étudier l'anatomie, et. autant
que possible, la reproduction.
Le début de ces études a paru dans V Australian Zoologist (vol. VI, Pt.
Ill, Aug. 20-1930; puis vol. VI, Pt. IV, Feb. 13-1931), sous le titre The
Loricates of the New Caledonian Region.
Une 3e partie était toute prête à être publiée, à tel point que M. Basset-
Hull m'avait déjà transmis l'épreuve d'une planche (Je dessins représen
tant des Cryptoplax.
A dater de ce moment, mon collaborateur, pour des raisons que j'ignore
a dû abandonner ses travaux. Aucune publication de lui n'est parue de
puis. Pour ma part, j'ai dû quitter les régions australes et orienter ai
lleurs mes recherches- Des événements ont bouleversé le monde, rendant
toutes communications impossibles si bien que je viens seulement d'ap
prendre avec regret que mon collaborateur est décédé depuis deux ans.
Je possède des notes assez importantes relatives aux Amphineures de
Nouvelle-Calédonie; certaines de ces notes se rapportent à des espèces
identifiées par M. Basset-Hull et déjà décrites; les autres, malheureuse
ment, ont trait à des espèces nouvelles dont la description est encore à
publier et se trouve actuellement je ne sais où, en Australie.
5. 130 SOCIÉTÉ DES OC ÉANISTES.
Pour ces dernières espèces, le nom du genre (anciennement décrit)
étant déterminé, les observations anatomiques ne présenteront d'autre
intérêt que générique.
Peu de choses sont connues des Amphineures de Nouvelle-Calédonie.
Je rappelle la description de 6 espèces par Souverbie {Journal de Conc
hyliologie, 1868, p. 248-254; 1873, p. 287) et de 10 espèces par Roche-
brune [Bulletin de la Sté Phil., Paris, 1881-1884). Malheureusement, cer
taines des espèces de Roehebrune sont celles de Souverbie. Les types
ont été revisés par Thiele (Revision Chitonen in Chun. Zoologica, Heft
56, 1909-1910). Hedley, de son côté, a décrit une espèce de l'île des Pins
(Proc. Lin. Soc. N. S. W., t. XXIII, 1910).
Aucune étude anatomique n'a été effectuée jusqu'ici.
Les premières études publiées par Hull et Risbec concernent Ischno-
chiton acomphus. Hull et Risbec (description, anatomie, reproduction).
Paraehiton lifuensis; Hull et Risbee (Lepidopleuridaé) [description
organes sensoriels de la coquille].
Lophochiton granifer Hull. (Gallistochitonidae) [organes sensoriels de
la coquille],
Acanthochiton curiosus Iredale et Hull (Cryptoconchidae) [Radula]. bellignyi Roehebrune. (Cryptoconchidae.)
Loboplax tridaena Roehebrune (Cryptoconchidae) [description de la
coquille, anatomie].
Pour les quatre premières familles déjà traitées, j'aurai seulement a
ajouter des notes se rapportant à Acanthochiton curiosus.
Les études suivantes concernent l'organisation de trois autres
familles :
I. Cryptoplacidae, représentée par Cryptoplax larvae formis Burrow;
Cryptopiax caledonica n. sp.; Cryptoplax sp.
II. Plaxiphoridae, par Aerilamma primordia Hull.
III. Chitonidae, représentée par Rhyssopiax rhynchotus Roehebrune;
Rhyssoplax (discolor) ; Squamopleura miles Pilsbry ; Acanthozostera
gemmata Blainville; Ornithochiton sp.; Lucilina (insculpta)', Lucilina
(tupauana).
Mes notes n'ont trait qu'à la structure de la coquille et, en ee qui
concerne l'organisation interne, à la grosse anatomie.
Quand je les ai prises, je n'avais pour but que la recherche des
caractères spécifiques: les organes sensoriels de la coquille m'apparais-
sent assez importants à cet égard.
Aussi, et pour certaines espèces en particulier, l'organisation géné
rale étant peu variée, je me contenterai, pour une espèce donnée, de
publier brièvement ce qui me paraît caractéristique. Les collections LES AMPHINEURES. 131
correspondant à ces recherches se trouvent, soit dans la collection de
M. Basset Hull; soit, plus vraisemblablement, à 1' Australian Museum
de Sydney.
Pour un groupe quelconque, après avoir décrit les caractères de
chaque espèce, je conclurai en comparant les résultats obtenus d'abord
entre eux, ensuite à ce qui était déjà connu de l'organisation du groupe.
ETUDE SYSTÉMATIQUE :
FAMILLE : Cryptoconchidae.
Acânthochiton cuEiosus (Iredale et Hull, 1925).
La découverte d'un exemplaire vivant de A. curiosus a permis de comp
léter l'étude de cette intéressante espèce (1). L'exemplaire recueilli, une
femelle, a même pondu dans le bassin où il était placé. Malheureusement,
les œufs, non fécondés, ne se sont pas développés et l'évolution reste
inconnue.
Caractères externes. — Le pied est étroit, de couleur ivoire, mais un
peu plus foncé que le dessous de la ceinture. Sa largeur est un peu
inférieure à celle de chaque moitié de celle-ci. La bouche est portée par
une masse sphérique entourée d'un mince capuchon. Le pied s'accole si
étroitement à la ceinture que les branchies sont complètement cachées
dans le sillon palleal; l'anus est pareillement caché. Les branchies n'oc
cupent que le 1/4 postérieur de la longueur du pied. Elles sont difficiles
à observer. Leur disposition est la même que celle de A. tridacna. L'exemp
laire étudié en possédait sept seulement de chaque côté.
Appareil digestif. — La disposition du tube digestif est assez simple;
sa paroi est d'un gris foncé qui passe au noir vers l'arrière. Le foie,
très irrégulier, est constitué par des lobules allongés et irrégulièrement
ramifiés. La région bulbe-sacs papillaires est relativement très déve
loppée. Les glandes salivaires, situées comme d'ordinaire, sont très
aplaties, transparentes, incolores' et en forme de feuille
palmée. Les cartilages (fig. 2, n° 7) présentent une zone opaque d'aspect
réticulé et une apophyse dorsale allongée. Leur longueur atteint 2 mm.
La radula compte 37 rangées. La dent centrale est en forme de bouclier
porté par un pied grêle et dont la partie s'enfonce vers ce pied.
(1) Rocher à la Voile (Nouméa). Sous un fragment de corail mort. 15 août
1931. Longueur de l'exemplaire : 17 mm. L'une des plaques était entièrement
traversée par la trompe d'un mollusque perforant. 132 SOCIÉTÉ DES OCÉANISTES.
La première latérale est une lame un peu repliée en cornet vers l'angle
postero-externe de la dent centrale. La deuxième latérale, bien développée,
à base fortement renflée vers la lame saillante, porte trois cuspides. La
zone épaissie de sa base est fortement ambrée; la lame saillante masti-
i
c
Fie. i. — Acanthochiton. curiosus. Iredale et Hull.
N° i. — Partie antérieure du tube digestif. Le lobe antérieur du
foie a été rejeté à droite afin de découvrir l'estomac. a> bulbe
buccal, b) sacs papillaires, c) foie.d) estomac, e) sac radulaire.
Gross. : t3.
N° a. — Schéma de la disposition du tube digestif (parties cachées
en pointillé).
N° 3. — Zone du test couverte par le réseau superficiel très
serré, et laissant des plages libres dans lesquelles apparaissent
les mégaloesthètes. Gross. : 8o.
N° k. — Zone du test à réseau lâche et mégaloesthètes normaux.

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