Examen philosophique des considerations sur le sentiment du sublime et du beaux d Emmanuel Kant
416 pages
Français

Examen philosophique des considerations sur le sentiment du sublime et du beaux d'Emmanuel Kant

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n EXAMEN PHILOSOPHIQUE SUR LE BEAU ET LE SUBLIME. DE L'IMPRIMERIE DE FIRMIN DIDOT, RUE JACOB, N° 24. ,, Ufr :// LIBRARY )o EXAMEN ^"--.^.-^^PHILOSOPHIQUE DES CONSIDÉRATIONS SUR LE SENTIMENT DU SUBLIME ET DU BEAU, DAMS LE RA.PPORT DES CARACTERES, DES TEMPERAMENTS, DES SEXES, DES CLIMATS ET DES RELIGIONS , D'EMMANUEL KANT; PAR M. KERATRY. Pour faire suite à l'ouvrage du Beau dans les Arts dHmitation de ce dernier auteur., « Quandocuiuque autem natura lepelet spiritiiiu « testatusexibo ,me bonam conscientiam , bona sludia « semper amasse, nullius per me libertatem immi- nutam »« , minime meam. (Sett.) PARIS, BOSSANGE FRÈRES, LIBRAIRES, RUE DE SEINE, n" 12. MDCCCXXIII. ^ ^'«/^%,ANS l'hOMMK. 4^^ que de nous lachue montrer encore avec , un de sonreste ancien éclat. La répétition trop fréquente d'actes d'une belle hardiesse attribués, dans un poème ou une tragédie, à un scélérat de profession , aurait pour premier inconvénient d'accréditer l'erreur dans laquelle Kant est tombé lui-même, et queviennent tout récemment departager, avec lui, Walter Scott et lord Byron. Il suffit d'ouvrir les ouvrages de ces deux écrivains modernes, pour trouver,y à chaque pas , des traces de cette fausse gran- deur. Nous le savons , les caractères s'en des- sinent plus fièrement il gagnent par cette; , alliance, en relief et en intérêt dramatique; mais ils perdent beaucoup en vérité , et la mo- rale n'y a pas son compte.

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nEXAMEN
PHILOSOPHIQUE
SUR LE BEAU ET LE SUBLIME.DE L'IMPRIMERIE DE FIRMIN DIDOT,
RUE JACOB, N° 24.,,
Ufr
://
LIBRARY )o
EXAMEN
^"--.^.-^^PHILOSOPHIQUE
DES CONSIDÉRATIONS
SUR LE SENTIMENT
DU SUBLIME ET DU BEAU,
DAMS LE RA.PPORT DES CARACTERES, DES TEMPERAMENTS, DES SEXES,
DES CLIMATS ET DES RELIGIONS
,
D'EMMANUEL KANT;
PAR M. KERATRY.
Pour faire suite à l'ouvrage du Beau dans les Arts
dHmitation de ce dernier auteur.,
« Quandocuiuque autem natura lepelet spiritiiiu
« testatusexibo ,me bonam conscientiam
, bona sludia
« semper amasse, nullius per me libertatem immi-
nutam »« , minime meam. (Sett.)
PARIS,
BOSSANGE FRÈRES, LIBRAIRES,
RUE DE SEINE, n" 12.
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SOMMAIREAVIS
OUVRAGE.SUR CET
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duquel nouslivre , sur la traductionJL E
porte lenom d'unpublionsun travail écri-
,
son pays, unevain qui a donné, dans nou-
études philosophiques.velle direction aux
comme ailleurs, les révo-Dans les lettres,
pas sans que ceux quilutions ne se font en
deviennent les chefs, ne justifient ce rôle
hasardeux par un certain mérite. Ils sont
toujoursgrands par quelque côté. L'auteur
Critique de la raisonpure ade la de nom-
breux partisans en France et à l'étranger :
en auraitdavantage, si sa doctrine,il sou-
vent ardue et nébuleuse, était abordable
à toutes les intelligences.Le dire , c'est sans
doute lui intenter un reproche grave car
;
la vérité doit briller constamment d'une
douce lumière il convientmêmeque tous;
avj AVIS SOMMAIRE.
les yeux puissent supporter son éclat, au
moinschez leshommes qui ontcultive leur
raison.
nous abstiendronsNous de parler ici
des écrits de métaphysique transcendante
du docteur Kant. ConsidérationsSes sur
le sentiment du sublime etdu beau ont dû
fixer notre attention , comme elles arrête-
ront probablement celle de tout lecteur
qui se plaira aux aperçus neufs etprisdans
un ordre de choses positif. Le grave phi-
losophe est aimable et attachant dans cet
ouvrage qu'il s'y tientparce toujours près
,
de la nature. observations ontSes souvent
la profondeur; mais elles ne s'ende éloi-
gnent pas davantage de la sphère de la
vie commune; ainsi, l'application en de-
l\ Les lirevient facile chacun. , c'est ne pas
soi pour peu que l'appar-sortir de chez
,
soit meublé. Les femmes surtout,tement
auxquelles cet écrit est ,en majeure partie,
consacré, doivent prendre goût. Bieny
sembleraient l'entraitées de l'auteur, elles
en l'aidant à crayonneravoir récompensé ,
plus fins et les plus délicats.ses traits les

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