Extraits des historiens Arabes, relatifs aux Guerres des Croisades, ouvrage formant, d après les écrivains Musulmans, un récit suivi des Guerres Saintes
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Extraits des historiens Arabes, relatifs aux Guerres des Croisades, ouvrage formant, d'après les écrivains Musulmans, un récit suivi des Guerres Saintes

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]^^^.^(j c5^^ Spécimen historiœArabum 1 et HaririVoyez Pococke , , p. 62,(2) , édition de M. Silvestre de Sacy, 2 7 6.p. Bibliothèque du Roi,Voyez les Manuscrits arabes de la(3) nos de ouvrage,et siiivans. Schuïtens a publie un échantillon cet714 traduction latine, k la suite de son e'dition de Boha-eddin,avec une un troisième ouvrage historique d'Emad-eddin c'est uneH existe ; sultans selgioukides de Perse. Voyezhistoire de la dynastie des liibdotlièque du Roi, londs Saint-les Manuscrits orientaux de la Germain, n" ;î2 7. OBSERVATIONS PREUMINAIRES. XIX Kémal-edcîin (Omar) florissait dans le Xllf siècle de notre ère. Son père , son grand-père et son bisaïeul exercé les fonctions de cadiavaient successivement à Aiep, et lui-même fut employé, soit dans l'enseigne- ambassades. possédaitment, soit dans diverses II à fond théologie et la jurisprudence musulmane.l'histoire , la réputationIl acquit aussi beaucoup de par la beauté de on dit même qu'il inventa un genreson écriture d'écri-; ture particulier. Il mourut au Caire, oii l'invasion des refuge,Tartares l'avait obligé de chercher un en 1261. Kémal-eddin s'était occupé toute sa vie de l'histoire d'Alep sa patrie.

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Extrait

]<M
EXTRAITS
DES
HISTORIENS ARABES,
RELATIFS
AUX GUERRES DES CROISADES.'
4
Ces Extraits font partie de la Bibliothèque des Croisades,
ouvrage qui vend à la suite de VHistoire des Croisades dese
M. MiCHAUD, chez A. J. Ducollet, Libraire-Éditeur, rue Gît-
ie-Cœur, n.° 10.EXTRAITS
DES
HISTORIENS ARABES,
RELATIFS
AUX GUERRES DES CROISADES,
OUVRAGE FORMANT, DAPRÈS LES ÉCRIVAINS MUSULMANS,
UN RÉCIT SUIVI DES GUERRES SAINTES,
NOUVELLE ÉDITION,
ENTIEREMENT REFONDUE ET AUGMENTEE-,CONSIDERABLEMENT
Par M^REINAUD,
EMPLOYÉ AU CABINET ROI,DES HANCSCRITS ORIENTAUX DE LA BIBLIOTHEQUE DU
MEMBRE DU CONSEIL DE LA SOCIÉTÉ ASIATIQUE DE PARIS,
CORRKSPONDAKT DE d'iRLANDELA SOCIÉTÉ ASIATIQUE DE LA GRANDE-BRETAGNE ET
,
MFUBKE DES ACADEMIES d'aIX, DE MAKSEILLE, &C.
IMPRIME, PAR AUTORISATION DU ROI,
A L'IMPRIMERIE ROYALE.
1829.K'4*/
%
OBSERVATIONS
PRÉLIMINAIRES.
Ajes croisades forment , sans contredit , la plus brillante
époque du moyen âge ; c'est là qu'on trouve les plus
beaux exemples de fa bravoure et de ia grandeur d'ame
de nos pères et comme ii n'est pas de peuple qui n'ait;
successivement pris part à ces saintes expéditions, un
ouvrage qui renferme des renseignemens nouveaux, ne
peut manquer d'exciter l'intérêt générai.
Grâces aux travaux de l'érudition moderne, il était
devenu facile de consulter le témoignage des écrivains
d'Occident au âge. Lesmoyen chroniques orientales de
lamême époque étaient beaucoup moins accessibles. La
dans chroniqueslangue laquelle ces sont écrites est fa-
milière à un très-petit nombre de personnes : les livres
qui les renferment sont extrêmement rares; quelques-
uns même ne nous sont parvenus que mai écrits ou in-
complets.
Il était cependant de la plus grande importance qu'on
se rendît enfin compte du témoignage des chroniqueurs
de rOrient. Les chroniqueurs de l'Occident, intéressés
à montrer les croisades sous un jour avantageux pou-
,
vaient s'être trompés sur certains faits; ils pouvaient,
dans un moment où l'esprit religieux était encore danstj OBSERVATIONS PRELÏMINAIRÉS.
toute sa force , et où les communications entre les deuX
nations étaient fort rares , avoir ignoré plusieurs événe-
mens importans et avoir laissé de nombreuses lacunes
dans leurs récits.
suite d'extraitsCette est destinée à satisfaire à ces
divers besoins. On trouve non-seulement l'analyse desy
chroniques orientales, mais la traduction de tout ce que
ces offrent d'intéressant par rapport aux
croisades.
Pour une pareille entreprise , aucune ville d'Europe
n'ofïrait autant de ressources que Paris. Depuis plusieurs
siècles, nos rois n'ont pas cessé de faire rechercher en
Orient ies manuscrits arabes, persans, turcs, qui parais-
,saient susceptibles d'intérêt. A leur exemple, certaines
communautés religieuses, telles que l'abbaye Saint-Ger-
main-des-Prés, la Sorbonne, l'Oratoire, avaient ancien-
ixement fait l'acquisition d'un grand nombre d'ouvrages
même genre. Depuis la révolution , tous ces manus-.^
crits se trouvent réunis dans la Bibliothèque du Roi
;
aussi n'existe-t-il peut-être nulle part, pas même en
Orient, une collection qui méritât d'être mise au-dessus
ç^IIe de |a capitale de la France.4p
• La première idée de cette entreprise appartient à une^
spc^^té dont le souvenir vivra aussi long-temps que l'Eu-
étudesçonseryera le goût des lettres et des sa-f^ppei
vantes. Les religieux bénédictins de la congrégation de
3ai^t-Maur, ayant conçu le projet d'une collection parti-
culière des historiens des guerres des croisades, sentirent
que leur travail serait incomplet, s'ils n'y fiusaient entrer
les chroniques orientales : ils jetèrent les yeux sur Dom
confrères, qui déjà s'était livréBerthereau, un deleurs
à l'étude de l'hébreu, D. Berthereau se mit aussitôt en
devoir d'apprendre l'arabe, et parcourut les divers ma-
nuscrits historiques pouvait espérer de trouver desoù il

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