Groupes de sociétés et structure industrielle - article ; n°1 ; vol.9, pg 30-54
27 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Groupes de sociétés et structure industrielle - article ; n°1 ; vol.9, pg 30-54

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
27 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Revue d'économie industrielle - Année 1979 - Volume 9 - Numéro 1 - Pages 30-54
Dans cet article les auteurs présentent quelques aspects du système productif français qui se dégagent lorsqu'on prend en compte l'existence des groupes de sociétés à titre d'agents stratégiques de ce système.
L'insertion de ces groupes modifie l'analyse de la concentration et des structures de marché et met en évidence des interconnexions sectorielles issues de l'activité de diversification des groupes. Les seules caracté. ristiques du marché semblent ainsi in. suffisantes pour expliquer les disparités des performances observées dans les secteurs où les groupes sont bien implantés alors que leur pouvoir explicatif est assez satisfaisant dans les secteurs dominés par des firmes individuelles.
L'analyse de l'activité multisectorielle des groupes, dont la logique s'explique le plus souvent en termes d'intégration le long de filières de production, permet de présenter une typologie sectorielle fondée sur les concepts de dépendance stratégique et de diversification moyenne des secteurs.
L'étude de 1'internalisation de la fonction financière, que permet le groupe de sociétés, est abordée par 1'examen de la disparité entre le patrimoine détenu et le patrimoine contrôlé. L'analyse de l'activité multisectorielle des groupes, dont la logique s'explique le plus souvent en termes d'intégration le long de filières de production, permet de présenter une typologie sectorielle fondée sur les concepts de dépendance stratégique et de diversification moyenne des secteurs.
L'étude de 1'internalisation de la fonction financière, que permet le groupe de sociétés, est abordée par 1'examen de la disparité entre le patrimoine détenu et le patrimoine contrôlé.
In this paper, we present some aspects of the French productive system, taking account of groups of financially linked firms which are agents of this system.
The market concentration measures are modified, as well as other market structure variables. More, the diversified activity of these groups induces new intersectoral connexions. An econometric analysis shows that the market structure variables concerning our industry are not well related to the performance obtained in this industry if it's activity is mostly the fact of groups of firms, though their explanatory power remains good in industries dominated by independant firms.
The analysis of multisectoral activity of groups allow used to obtain a sectoral typology based upon the concepts of strategic dependance and diversification of industries.
Finally, we study the discrepancy between stade ownership and control, realized by the group as a consequence of their financial structure. The analysis of multisectoral activity of groups allow used to obtain a sectoral typology based upon the concepts of strategic dependance and diversification of industries.
Finally, we study the discrepancy between stade ownership and control, realized by the group as a consequence of their financial structure.
25 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1979
Nombre de lectures 24
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

D. Encaoua
Michel Heon
Groupes de sociétés et structure industrielle
In: Revue d'économie industrielle. Vol. 9. 3e trimestre 1979. pp. 30-54.
Citer ce document / Cite this document :
Encaoua D., Heon Michel. Groupes de sociétés et structure industrielle. In: Revue d'économie industrielle. Vol. 9. 3e trimestre
1979. pp. 30-54.
doi : 10.3406/rei.1979.1942
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rei_0154-3229_1979_num_9_1_1942Abstract
In this paper, we present some aspects of the French productive system, taking account of groups of
financially linked firms which are agents of this system.
The market concentration measures are modified, as well as other market structure variables. More, the
diversified activity of these groups induces new intersectoral connexions. An econometric analysis
shows that the market structure variables concerning our industry are not well related to the
performance obtained in this industry if it's activity is mostly the fact of groups of firms, though their
explanatory power remains good in industries dominated by independant firms.
The analysis of multisectoral activity of groups allow used to obtain a sectoral typology based upon the
concepts of strategic dependance and diversification of industries.
Finally, we study the discrepancy between stade ownership and control, realized by the group as a
consequence of their financial structure. The analysis of multisectoral activity of groups allow used to
obtain a sectoral typology based upon the concepts of strategic dependance and diversification of
industries.
Finally, we study the discrepancy between stade ownership and control, realized by the group as a
consequence of their financial structure.
Résumé
Dans cet article les auteurs présentent quelques aspects du système productif français qui se dégagent
lorsqu'on prend en compte l'existence des groupes de sociétés à titre d'agents stratégiques de ce
système.
L'insertion de ces groupes modifie l'analyse de la concentration et des structures de marché et met en
évidence des interconnexions sectorielles issues de l'activité de diversification des groupes. Les seules
caracté. ristiques du marché semblent ainsi in. suffisantes pour expliquer les disparités des
performances observées dans les secteurs où les groupes sont bien implantés alors que leur pouvoir
explicatif est assez satisfaisant dans les secteurs dominés par des firmes individuelles.
L'analyse de l'activité multisectorielle des groupes, dont la logique s'explique le plus souvent en termes
d'intégration le long de filières de production, permet de présenter une typologie sectorielle fondée sur
les concepts de dépendance stratégique et de diversification moyenne des secteurs.
L'étude de 1'internalisation de la fonction financière, que permet le groupe de sociétés, est abordée par
1'examen de la disparité entre le patrimoine détenu et le patrimoine contrôlé. L'analyse de l'activité
multisectorielle des groupes, dont la logique s'explique le plus souvent en termes d'intégration le long
de filières de production, permet de présenter une typologie sectorielle fondée sur les concepts de
dépendance stratégique et de diversification moyenne des secteurs.
L'étude de 1'internalisation de la fonction financière, que permet le groupe de sociétés, est abordée par
1'examen de la disparité entre le patrimoine détenu et le patrimoine contrôlé.Groupes industrielle* de sociétés et structure
par D. ENCAOUA
Université de Paris 1
et M. HÉON
Université de Caen
L'analyse traditionnelle de la firme distingue trois grandes
fonctions : la fonction productive, la fonction commerciale et la fonc
tion financière. Elles représentent les trois modes de relation de l'en
treprise avec son environnement, chagüe mettant l'entreprise en
communication avec les trois grands marchés qui symbolisent l'activité
économique : le marché des facteurs, le marché des biens et services, le
marché financier. La conception première de l'activité d'entreprise est
alors celle d'un entrepreneur cherchant à coordonner les différents déter-
minismes qui s'imposent à lui au niveau de ces marchés.
La première remise en question de cette approche a été de consi
dérer que les entreprises peuvent disposer d'un certain pouvoir économi
que et s'affranchir ainsi, partiellement tout au moins, de ces détermi-
nisraes. On a considéré également que l'intégration des productions, vers
l'aval ou vers l'amont, procurait à l'entreprise une indépendance accrue.
De façon plus générale, l'émergence d'un nouveau mode de régu
lation économique globale incite à remettre en cause la notion de marché
comme lieu fondamental de régulation du système et à privilégier l'ana-
Cet article reprend quelques résultats d'une recherche effectuée dans
le cadre du Centre de Mathématiques Economiques de l'Université de
Paris 1 par Y. CITOLEUX, D. ENCAOUA, B. FRANCK, M. HEON. Le rapport
final de cette recherche, qui a donné lieu à une subvention CORDES n° est intitulé : LIAISONS FINANCIERES ET STRUCTURE INDUSTRIELLE. 48-76,
— 30 — — — REVUE D'ECONOMIE INDUSTRIELLE
l1 internalisation des trois fonctions précédentes, réalilyse de
sée par des unités économiques de décision qui seraient les agents
stratégiques de ce nouveau mode de régulation qualifié de monopoliste
par certains auteurs (3). L ' internalisation croissante des différentes
relations des entreprises avec leur environnement semble être en effet
une caractéristique de leur développement contemporain.
La réunion de la fonction productive et de la fonction com
merciale peut se réaliser selon deux modalités différentes qui coexis
tent dans l'économie française :
- soit sous la forme d'une grande entreprise qui adopte une structure
fonctionnelle plus ou moins centralisée coordonnant les diverses pha
ses d'une activité,
- soit sous la forme d'un groupe de sociétés oragnisé en structure divi
sionnaire plus ou moins décentralisée et correspondant aux diverses
catégories d'activités dans lesquelles le groupe industriel est pré
sent .
Il semble cependant que la forme de groupe soit nécessaire
même si elle n'est pas suffisante, pour 1 ' internalisation au moins par
tielle de la fonction financière. Le mode d'organisation en groupe de
sociétés peut ainsi présenter une spécificité suffisante par rapport
à la grande entreprise pour justifier un mode d'analyse particulier.
Mais, avant de pouvoir instituer le groupe comme agent, c'est-à-dire
comme objet d'analyse ayant une fonction particulière différente de
celle des autres agents productifs, il est nécessaire, au préalable,
d'en appréhender l'impact sur le système industriel. Il doit en effet
devenir objet d'analyse si sa non prise en compte aboutit à donner une
image incorrecte du système productif qui pourrait conduire à une cer
taine inefficacité de la politique industrielle. A moins d'adopter un
finalisme primaire, l'existence des groupes ne justifie pas en effet
à elle seule, la création d'une catégorie économique. Si, comme on le
montrera dans cet article, la prise en compte des groupes, même avec
une définition restrictive, modifie sensiblement les analyses tradi
tionnelles du système productif, il est alors nécessaire de cerner
certaines caractéristiques des groupes et de progresser vers la forma
lisation de leurs spécificités.
Cette problématique générale a conduit à l'élaboration d'une
recherche subventionnée par le C.O.R.D.E.S, dont le présent article se
propose d'examiner brièvement quelques particularités. Les résultats
détaillés de l'étude figurent dans le rapport final (15) intitulé :
Liaison financières et structure industrielle (mai 1979) disponible
auprès du C.O.R.D.E.S.
Dans une première partie, on examinera les distorsions que
l'introduction des groupes produit dans l'analyse traditionnelle du
système productif tant au niveau de intrasectorielle de la
concentration et des déterminants des taux de profit sectoriels qu'à
celui des interdépendances sectorielles qui résultent du pouvoir de
monopole généralisé des groupes industriels.
Dans une deuxième partie, on se propose d'étudier deux carac
téristiq

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents