Histoire de la représentation diplomatique de la France auprès des cantons suisses de leurs alliés et de leurs confédérés
740 pages
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-'j s RoTTEUCJTJARI:) HISTOIRE iiK r,.\ DlPLUMATKjn-Rl'PRlîSHNTATlUN DE LA France AUPRES DLS ALLIÉS ET DE LEURSCANTONS SUISSES, DE LEURS CONFÉDÉRÉS II FRAIS J)i;sSOUS KKS AUSl'ICES i:T AIXOUVKAGli l'UUI.IK SUISSESARillIVKS KKDKRALES BERNE IMPRIMKRIK A. BKNri-.Ll Abréviations. Explications. H. N. Hibliolli('(iii(' N'atii^ii.ilc. r. Ir. ini(iiusi.Tit du fniids fraiH^nis. r. Or. (.Cabinet des Titres. Pièces nri^inaifs. Clairt — Collection C/hiiranibault. Eida". Al>h;cli. Eidi^enossisclir Ahscliicdc -j-— Missions eu Valais. 4= ^^^ aux Grisons, =^-j^ Missions envoyé(!S de Jlilaii par le l'oi uu le jzfouvcrncur IVaiirais du duché. := (icnèvc.Missions à^ ---Missions envoyées par di'^ifi iirinces tran(,'ais avec l'agréincnt du roi. =^ Missions par des princes français sans l'aveu rui[i; du •i contre son service. vc RA~^>x^BV I.-Vil hiUc (liiiHiu'iicc (•ii^aliti(iue. Ces princes une )is disparus, elle prit une forme confessionnelle, (pii, nulle part iut-être, ne s'est iiccusée aussi nettement que dans les rela- |ons de la Couronne Très-Chrétienne avec les cantons suisses. D'un côté, la France, toujours unie, mais désorientée dans beaucoup de ses éléments, conséquences du systèmegrâw, aux de gouvernement le successeur de Louis XII.introduit par où, Smalkalde, les dissidentsDe l'autre, rAUeniaono, depuis qu'enn'avaient cru pouvoir mieux assurer leur indépendance religieusesadhérant avec plus de vioueui' encore aux doctrines nouvelles (pie réprouvait l'Empei-eiu-. On con('oit.

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h;cli. Eidi^enossisclir Ahscliicdc -j-— Missions eu Valais. 4= ^^^ aux Grisons, =^-j^ Missions envoyé(!S de Jlilaii par le l'oi uu le jzfouvcrncur IVaiirais du duché. := (icnèvc.Missions à^ ---Missions envoyées par di'^ifi iirinces tran(,'ais avec l'agréincnt du roi. =^ Missions par des princes français sans l'aveu rui[i; du •i contre son service. vc RA~^>x^BV I.-Vil hiUc (liiiHiu'iicc (•ii^aliti(iue. Ces princes une )is disparus, elle prit une forme confessionnelle, (pii, nulle part iut-être, ne s'est iiccusée aussi nettement que dans les rela- |ons de la Couronne Très-Chrétienne avec les cantons suisses. D'un côté, la France, toujours unie, mais désorientée dans beaucoup de ses éléments, conséquences du systèmegrâw, aux de gouvernement le successeur de Louis XII.introduit par où, Smalkalde, les dissidentsDe l'autre, rAUeniaono, depuis qu'enn'avaient cru pouvoir mieux assurer leur indépendance religieusesadhérant avec plus de vioueui' encore aux doctrines nouvelles (pie réprouvait l'Empei-eiu-. On con('oit." />

-'j s
RoTTEUCJTJARI:)
HISTOIRE
iiK r,.\
DlPLUMATKjn-Rl'PRlîSHNTATlUN
DE LA France
AUPRES DLS
ALLIÉS ET DE LEURSCANTONS SUISSES, DE LEURS
CONFÉDÉRÉS
II
FRAIS J)i;sSOUS KKS AUSl'ICES i:T AIXOUVKAGli l'UUI.IK
SUISSESARillIVKS KKDKRALES
BERNE
IMPRIMKRIK A. BKNri-.LlAbréviations. Explications.
H. N. Hibliolli('(iii(' N'atii^ii.ilc.
r. Ir. ini(iiusi.Tit du fniids fraiH^nis.
r. Or. (.Cabinet des Titres. Pièces nri^inaifs.
Clairt — Collection C/hiiranibault.
Eida". Al>h;cli. Eidi^enossisclir Ahscliicdc
-j-— Missions eu Valais.
4= ^^^ aux Grisons,
=^-j^ Missions envoyé(!S de Jlilaii par le l'oi uu le jzfouvcrncur IVaiirais
du duché.
:= (icnèvc.Missions à^
---Missions envoyées par di'^ifi iirinces tran(,'ais avec l'agréincnt du roi.
=^ Missions par des princes français sans l'aveu rui[i; du •i
contre son service.
vcRA~^>x^BV
I.-Vil hiUc (liiiHiu'iicc (•ii^a<^(k! (Mitre les maisons de France
d'Autriche aux temps de Charles-Quint, de Frfin(,!ois T' et de
[enri II eut un caractère purement p(>liti(iue. Ces princes une
)is disparus, elle prit une forme confessionnelle, (pii, nulle part
iut-être, ne s'est iiccusée aussi nettement que dans les rela-
|ons de la Couronne Très-Chrétienne avec les cantons suisses.
D'un côté, la France, toujours unie, mais désorientée dans
beaucoup de ses éléments, conséquences du systèmegrâw, aux
de gouvernement le successeur de Louis XII.introduit par
où, Smalkalde, les dissidentsDe l'autre, rAUeniaono, depuis
qu'enn'avaient cru pouvoir mieux assurer leur indépendance
religieusesadhérant avec plus de vioueui' encore aux doctrines
nouvelles (pie réprouvait l'Empei-eiu-.
On con('oit. dès lors, (jueile inceilitude devait remplir les
esprits, tant en et en Suisse. Dans laFrance, (pi'en Allemagne
lutte des rois et d'Autriche, con-des peuples contre la maison
•protestants de celle-ci,venait-il de s'associer les adversaires
ou bien sans leur concours':'était-il j)référable de combattre
Henri ses n'étaient pas deII, hii. n'avait liésité. Mais filsi)as
maïupie de déci-laille à l'imiler sur ce point. Aussi bien leur
sion devait a\ (»ii' des conséquences mi-aves. Laissés sans direction,
les Suisses en \iurent à pr(''f('rer leurs croyances ii leurs inté-
;i larêts. Et c'est ainsi (|ue. seuls, les catholiques apportèreiU
profitr()yaut('' l'appui militaire (|Ue e(>tte dernière aurait eu tout
à obtenir de l'ensemble Corps helvétique.duIV
A Dieux, ils foi'meiit les deux cinquicmi^s de riidiuitciic el
k^ tiers de l'armée royale. Lors de la retraite de Meaux, où
leurs six uiille piques tiureut eu respect la cavalerie huouenote,
——ils constituent aucomme ils le tirent plus tard, 10 août 1792
l'unique soutien de la royauté chancelante. A Saint-Denis, à
Jarnac, à Montcontour, aux sièges de Saint-Jean-d'Angély et
de La Rochelle, les forces dont dispose la Couronne sont com-
posées, pour un tiers au moins, de troupes des cantons, et
celles-ci ne cessent de justifier l'inébranlable contiance que les
rois Très-Chrétiens s'étaient, depuis un siècle, accoutumés à
mettre en elles.
C'est volontairement, en revanche, qne les Suisses protes-
tants s'abstiennent de cueillir leur part de ces lauriers. La
nouvelle de la Saint-Barthélémy éveille, certes, chez eux une
indicible émotion. Mais, malgré cet état d'esprit, ils se refusent
encore à accorder à la cause huguenote les secours que leurs
coreligionnaires français croyaient pouvoir leur demander. Ce
n'est que quelques années plus tard que les sentiments popu-
laires finissent par l'emporter sur l'opinion des conseils diri-
geants et que l'on voit un grand de Bâloisnombre Bernois, de
et de Zuricois quitter Ictu' pays, sans être autorisés, pour allery
se joindre aux armées d'invasion des Jean Casimir, des Dohna
et des Bouillon.
La formation de la Ligue, res-eu nioditiant la situation
pt^ctive des partis en France, devait avoir son contre-coup sur
l'attitude des cantons à l'égard de la royauté. Dès les dernières
années du règne de Henri III, une évolution se dessine et s'ac-
centue si bien avec le temps que, à Arques et à Ivry, la moitié
des contingents suisses dont disposait le roi étaient protestants.
En revanch(\ nombreuses enseignes,de recrutées parmi les.
Etats catholifiues serxentdu Centre, dans l'armée de Mavcnne;
des bandesà côté espagnoles. Et cette présence de régimentsi

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