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Extrait
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OF
COMPARATIVE ZOOLOGY,
AT CAMBRIDCE,DAKVAED COllEGE, 5I.\SS.
JFounlicîi 1)11 prfbatE stiOscrfptfon, fn 1861.
Deposited by ALEX. AGASSIZ.
No. 'h\\,'6'b.M
HISTOIRE
DES
MONOCLES,
«î
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A GENÈVE, de rinipriiueiic de J. J. Paschovd.HISTOIRE
DES
MONOCLES,
QUI SE TPlOUVE^T
GENÈVE,DEAUX ENVmONS
PAR
JURINE,LOUIS
Chinirgien consulUinlgénéral de Genève, elEx-Chirurgien en chef de l'Hopilal
en Accouchomensel Zoo-dudil Hôpilal; Professeur en Anatom'ie en Chirurgie,,
de celle des Arts,la Société des sciences naturelles ,logie; Membre de helvétique
gene-celle des Naturalistesde Physique el d'Histoire naturelle de Genève, de
Associé Sociétés Philo-vois el de celle du canton de Vaud des, d'Émulation ,
Médecinede Paris, de celle demalique, d'Histoire naturelle et de Médecine
Correspondantpratique l'Académie de Turin;de Montpellier et de Venise , de
deLille,de Sciences et Arts del'Institut royal de France, de la Société des
Ber-de la nature decelles des Naturalistes de Hanau de celle des Scrutateurs,
lin et de la Société Pontaniana de Naples.,
consùJera/ioEst enim onitnoTum ingeniorumque naturale quodclam quasi pohiiJujn , >
-t'idemur : /lumana despicimiis :contemplatioque Natiira- erigimur , eîatiores Jîeri
cogitante$(jue supera atque celestia hœc nostra , ut exigua et maxima conltin-, ,
minus*
qiiœstion^ Lih. 4-, i3y.Cjcero* Academ. §.
#
GENEVE,
J. Paschoud, Impiiineur-Libraire,J.
PARIS,
22.Même maison de Commerce, rue jMazaiiue n.*
-'''1820.•
•-— oj»— -^9')— ^î* aî»^—ojo a)9—.4)1— —*î<-— ^8j»—«î»— oj» o))'—^1*— — ^3* —a]9...«.49i «fi-—-^l*
PREFACE.
desXL a bien des années que j'ai entrepris letudey
environs de GenèveMonocles qui se trouvent aux
,
depuis jours que je ne m'enet ce moment il est peu de
intérêtsois occupé avec un nouveau plaisir. Un tel
peut paraître surprenant au premier coup-d'œil,
demais si l'on considère le nombre et la petitesse
tempsces animaux, on sentira qu'il a fallu bien du
leurpour acquérir des notions un peu exactes sur
organisation et leurs pas d'unmœurs. Il n'en est
objet microscopique comme d'un autre qu'on aperçoit
difficulté plus grandeà la simple vue. La est bien
quand il faut étudier des animaux toujoursenmouve-
ment, les surprendredans l'exercicede leurs fonctions,
et en connaître les organes sous leurs différents
rapports.
Les qui ont suivi les progrès de nosnaturalistes
connoissances l'histoire monocles, seront peut-dans des
être surpris voir paraître une nouvelle dissertationde
sur un sujet qu'ils pouvaient croire épuisé , ou neVI PREFACE.
rien présenter de bien intéressant. J espèredevoir plus
justifier l'opinionnéanmoins contraire, soit en don-
solution de quelques problèmes physiologiques,nant la
soit en ajoutantquelques découvertes à celles qui avaient
jusqu'à présent.été laites
écarter laPour sécheresse des descriptions anatomi-
ques je les ai resserrées autant qu'il m'a été possible.
,
Je réclame, à cet égard, de l'indulgence; je désire
quon veuille bien les considérer comme des cartes géo-
graphiques qui accompagnent le texte d'un voj^age; si
elles ne plaisent pas à la généralité des lecteurs , elles
mêmesont indispensables à ceux qui veulent suivre la
route.
Quand j'entrepris d'étudier les monocles, je ne soup-
çonnais pas toute je m'im-l'étendue de la tâche que
posais ne connaissaisje point alors ce que les auteurs
;
pouvaient avoir écrit sur j'avais la déter-ce sujet; pris
mination de n'en lire aucun avant d'avoir bien étudié
ces animaux, dans la crainte qu'il ne me fût difficile
d'être en garde contre les préventions quoiqu'elles ne
,
parussent pas être de nature à faire impression sur
l'esprit dans une histoire les faits seuls sont comptés.où
j'eusseSi agi différemment j'aurais sans doute écono-
,
misé beaucoup de temps , mais aussi j'aurais pu com-
mettre des erreurs que je crois avoir évitées.
se