Icône : canon et portrait - article ; n°3 ; vol.29, pg 317-321
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Description

Cahiers du monde russe et soviétique - Année 1988 - Volume 29 - Numéro 3 - Pages 317-321
Maria Rozanova, Icône : canon et portrait.
Pour l'ancienne Russie, le canon n'était pas une contrainte, mais la condition même de la vie, et en particulier de l'art, de l'art de l'icône. Les schémas canoniques s'appelaient « podlinnik » (« original ») et la fidélité au modèle explique la piété populaire pour la première des images saintes, l'icône du Sauveur Acheiropoiète (non fait de main humaine). La coexistence du canon et de la réalité était toute naturelle, l'iconographe cherchait son inspiration dans les reliques. Ainsi l'art médiéval russe est caractérisé par ce qu'on peut appeler un « réalisme métaphysique ».
Maria Rozanova, Icon: canon and portrait.
For old Russia, the canon was not a constraint, but the condition of life itself, and specifically that of the icon art. The canonical schemes were called podlinnik (original) and the faithful reproduction of the model explains the popular piety towards the first of holy images, the icon of Savior Acheiropoielos (made by a non human hand). The coexistence of the canon and reality was natural. The inspiration of the iconograph was derived from relics, so that the Russian medieval art is characterized by what can be called metaphysical realism.
5 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1988
Nombre de lectures 10
Langue Français

Extrait

Maria Rozanova
Gervaise Tassis
Icône : canon et portrait
In: Cahiers du monde russe et soviétique. Vol. 29 N°3-4. Juillet-Décembre 1988. Le christianisme russe entre
millénarisme d'hier et soif spirituelle d'aujourd'hui. pp. 317-321.
Résumé
Maria Rozanova, Icône : canon et portrait.
Pour l'ancienne Russie, le canon n'était pas une contrainte, mais la condition même de la vie, et en particulier de l'art, de l'art de
l'icône. Les schémas canoniques s'appelaient « podlinnik » (« original ») et la fidélité au modèle explique la piété populaire pour
la première des images saintes, l'icône du Sauveur Acheiropoiète (non fait de main humaine). La coexistence du canon et de la
réalité était toute naturelle, l'iconographe cherchait son inspiration dans les reliques. Ainsi l'art médiéval russe est caractérisé par
ce qu'on peut appeler un « réalisme métaphysique ».
Abstract
Maria Rozanova, Icon: canon and portrait.
For old Russia, the canon was not a constraint, but the condition of life itself, and specifically that of the icon art. The canonical
schemes were called "podlinnik" ("original") and the faithful reproduction of the model explains the popular piety towards the first
of holy images, the icon of Savior Acheiropoielos (made by a non human hand). The coexistence of the canon and reality was
natural. The inspiration of the iconograph was derived from relics, so that the Russian medieval art is characterized by what can
be called "metaphysical realism".
Citer ce document / Cite this document :
Rozanova Maria, Tassis Gervaise. Icône : canon et portrait. In: Cahiers du monde russe et soviétique. Vol. 29 N°3-4. Juillet-
Décembre 1988. Le christianisme russe entre millénarisme d'hier et soif spirituelle d'aujourd'hui. pp. 317-321.
doi : 10.3406/cmr.1988.2150
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/cmr_0008-0160_1988_num_29_3_2150
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