Inscriptions d Acraephiae - article ; n°1 ; vol.22, pg 241-260
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Description

Bulletin de correspondance hellénique - Année 1898 - Volume 22 - Numéro 1 - Pages 241-260
20 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1898
Nombre de lectures 20
Langue Français

Extrait

Paul Perdrizet
Inscriptions d'Acraephiae
In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 22, 1898. pp. 241-260.
Citer ce document / Cite this document :
Perdrizet Paul. Inscriptions d'Acraephiae. In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 22, 1898. pp. 241-260.
doi : 10.3406/bch.1898.3478
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bch_0007-4217_1898_num_22_1_3478INSCRIPTIONS D'ÂCRJEPHI/E
Dans le courant de l'année, des paysans de Carditza, les
frères Νίκα, creusant devant leur maison pour faire un trou
à chaux, rencontrèrent le commencement d'un dallage, dont
les pierres, remarquables par leurs dimensions, portaient pres
que toutes des inscriptions. La maison Νίκα. est située à l'en
trée du val par où l'on monte au sanctuaire d'Apollon Ptoïos
et au couvent de Pélagia, assez loin par conséquent de l'église
de II. Georgios. bien connue des épigrapbistes, et plus loin en
core de l'acropole d'Acraphiaj. dette découverte ne s'ébruita
pas et les journaux grecs n'en parlèrent point; mais elle vint
à la connaissance d'une personne dévouée à l'École, qui en
avisa le Directeur. M. Ilomolle me chargea d'aller voir ce qui
en était. Quand j'arrivai à Carditza, quelques-unes des in
scriptions avaient été déjà transportées au musée de Thèbes
par les frères Νίκα, dans l'espoir d'une récompense honnête.
Les autres se trouvaient encore sur place. Une fut pas besoin
d'un long examen pour me convaincre que, le dallage n'avait
pas été déblayé en entier, et que les recherches devaient être
poursuivies. Une petite fouille, terminée en six jours, avec
cinq ouvriers par journée, nous a donné:
3 dédicaces, dont une du IVe siècle, qui fait connaître un
sculpteur athénien nouveau ;
9 catalogues militaires complets, dont 8 datés par le double
archontat de la confédération béotienne et delà ville;
8 décrets de proxénie entiers, et 5 fragments de décrets de
proxénie. Proxénies et catalogues sont en dialecte béotien et
datent du commencement du IIe siècle avant notre ère;
une longue épigramme du IIIe .!.-(!.. prove
nant d'un monument honorifique élevé à un certain Eugnotos,
qui s'était illustré dans l'une des guerres dont la Béotie fut
alors le théâtre ;
BULL. DE CORRESP. HELLENIQUE, XXII. 1 6 inscriptions d'acr.ephlî! Ή2
un fragment d'un décret honorifique rendu à la suite d'un
arbitrage, rédigé en langue commune;
2 listes de noms de l'époque impériale;
5 épitaphes.
Les épitaphes exceptées, ces inscriptions proviennent de gran
des bases qui avaient été érigées à AcraphiiB môme, l'une ce
rtainement près de l'autel, de Zeus Sauveur, sur l'agora. On
peut se faire une idée exacte de la forme de ces bases. Si l'on
ajoute aux inscriptions trouvées dans la fouille 9 autres textes
inédits (une dédicace, et 8 épitaphes, dont ί archaïques) trouvés,
soit à l'église de M. Georgios, soitdansdes maisons de Carditza,
soit dans la nécropole d'Acraphim.et une inscription déjà pu
bliée,, mais dont je suis en état de donner une copie meilleure,
on voit que la récolte a été assez abondante et variée. EUeap-
porte un complément notable à l'épigraphie d'Acruephiœ> et
aux découvertes de l'heureux explorateur du. temple d'Apol
lon Ptoïos. L'Ecole doit ces trouvailles à la libéralité, par elle si
souvent ; éprouvée, de M. Cavvadias. On me permettra de r
emercier aussi le laborieux et sympathique éphore du musée
de Thèbes, M. Corornantzos, et le directeur des postes et t
élégraphes, M. Diamantopoulos: tous deux m'ont- prêté un
concours précieux.
Le dallage rencontré par- les frères Nui. provient d'une con
struction qui couvrait, murs non compris, un, espace d'envi
ron 6 mètres sur 7; il était fait de très grandes pierres, toutes
antiques; les intervalles entre ces pierres et les murs étaient
remplis par ces grandes briques byzantines (τούβλαίς), recon-
naissables aux. sinuosités que les doigts du briquetier ont
tracées avant, la cuisson sur la face supérieure. Le dallage était
recouvert d'une épaisseur de terre variant entre un et trois mèt
res ; dans ce dépôt de date assez récente, on n'a rien trouvé·
d'antique, sauf une petite pyramide votive en terre-cuite. Les
murs, formés de petits moellons et de briques, alternant par
lits, et liés par. un mortier solide, étaient rasés presque au ni
veau du dallage. Au milieu d'un des petits côtés, un gros bloc
parallèlipipédique en tuf, engagé dans le mur, semblait avoir d'aciuepiii.t: 243 inscriptions
été le jambage d'une porte. Je ne Joute point que cette con
struction n'ait e'té une église byzantine, sans cloute bien anté
rieure à la vieille église de H. Georgios. Deux bases de co
lonnes , formées d'une plinthe carrée et d'un gros tore cir
culaire, ont été trouvées sur le dallage ; le travail en est cer
tainement byzantin; on peut les voir au musée de Thèbes, où
M. Coromantzos les a fait transporter. Des tranchées, poussées
hors du dallage dans toutes les directions, n'ont rien donné.
Très près de cette ruine d'église, on voit affleurer en plusieurs
endroits des restes de murs qui m'ont semblé byzantins. Je ne
les ai pas dégagés, parce qu'ils paraissaient faits de matériaux
sans valeur; et il y avait par dessus des maisons et une route.
La plupart des inscriptions trouvées dans cette fouille sont
dès à présent au musée de Thèbes; je donne les n03 de l'i
nventaire pour celles qui étaient déjà cataloguées avant mon
départ de Thèbes.
Dédicaces.
1. N° 64s. Grande base en calcaire, sans moulures ; haut., 0m>3S; larg.
lm>06; ép. 0ΠΙ·77. Elle porte une dédicace;sur chaque grande face, ayant été
réemployée à l'époque impériale. Sur la face supérieure, on distingue nett
ement les trous descellement des pieds de la première statue d'avec ceux des
pieds de la seconde, quoique ces trous se confondent deux à deux. Ceux de la
statue la plus récente sont plus grands, moins profonds et bien moins so
igneusement taillés que ceux de l'autre. La statue la plus ancienne devait
être en bronze, un peu plus petite que nature; la statue de l'époque impér
iale, en marbre et plus grande que nature.
Face A. II. des lettres, 0m>02. Gravure profonde, très belle, ο, Ω. Θ plus
petits que les autres lettres.
ΑΚΡΗΦΙΕΙΕ4.ΪΡΩΙΠΤΩΙΟΙ ΑΡΞΑΝΤΩΝΕΥΜΑΡΙΟΣ
ΚΑΦΙ2ΟΔΩΡΙΩΟΛΥΜΡΙΩΝΟΣΛΥ2 .! ΝΙΩΜΕΛΙΤΩΝΟ?
ΟΜΟΛΩΙΧΙΩΚΑΦΙΞΟΔΩΡΩΡΤΩΙΟΔΩΡΙΩ
ΑΘΑΝΟΔΩΡΩΔΑΜΑΓΑΘΙΩ
ΜΕΝΕίΤΡΑΤθ?ΑΟΗΝΑΙθΣΕΡθΗΣΕ "244 inscriptions d'acr.ephl-e
Άκρηοιεϊΐ[ς Εϊ];ωϊ Πτωίοι. Άρςχντων Εύαάριος
Καφισοδωρίω, Όλυνττίωνος Λυσ[α]νίω, Μελίτωνος
οδώρω Πτωϊοοωρίω,
ΆΟα,νοδώρω Δααχγαθΐω.
Μενέττρατος 'Αθηναίο; επότ,σε.
D'après la l'orme flos lettres et leur assez grand espacement,
d'après la façon dont l'inscription est disposée — la premiere
ligne tout en haut de la pierre — , cotte dédicace des Acraj-
phiens au héros Ptoïos date du IVe siècle. Comme il est im
possible de croire que pour daller la petite église, on ait été
chercher jusqu'au temple d'Apollon Ptoïos, par un mauvais
sentier muletier, un bloc aussi lourd, alors qu'on avait sous la
main les ruines d'Acrœphia; ot de sa nécropole, il faut admett
re que l'œuvre de Méncstratos s'élevait dans Acruephiu; même,
et que Ptoïos recevait un culte dans la ville du Ptoïon. Une
dédicace archaïque, trouvée ;'i Cardilza. avait déjà fait connaît
re ce culte, mais il n'était pas μ'ιγ qu'< Ile ne provînt pas du
sanctuaire d'Apollon. Otic dédicace e>l gravée sur une co
lonne à 16 cannelures; un savant russe. M. Korolkow, en a
donné (At/ι. MittJi., IX, p. (J) une bonne copie, que voici:
'■:';;λιΦιεε**ιηεροιγτοι/;Ι
Rœhl, d'après une copie moins bonne de Lolling, la restituait
et la commentait ainsi (JGA, 162) : (ΓΌο]ίεσσ:, τ5ρωι ΓΙτωίΓοι],
Puta serpentes sacras in oracuio Mo satis celebri alitas
esse y>. La restitution de M. Korolkow, moins fantaisiste, est
loin d'être certaine: [ό δείνα, εν

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