L église du "slam dunk"
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L'église du "slam dunk"

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Publié le 21 avril 2014
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Langue Français

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L’GLISE DU SLAM DUNK
PREMIRE PARTIE
MARKDOWNEY
La recherche sur le sujet du baptme m’a conduit Ā bien des dtours dans ma tentative de dcouvrir la vrit. Dans notre srie «The Shining Light of Glory», non seulement de nombreux parallles furent faits entre la lumire biblique et le baptme par l’eau, mais nous avons vu qu’il s’agit en ralit de la mme chose. Ceci veilla en moi une certaine curiosit quant aux questions suivantes : pourquoi existe-t-il une telle diversit d’interprtations sur la vraie nature du baptme et d’oÙ proviennent tous ces dogmes ? Aprs avoir lu des affirmations sur l’immersion du corps entier – un style de baptme qui proviendrait des religions paennes Ā mystres – je commenÇai Ā faire des recherches afin de savoir si oui ou non cette affirmation tait vraie, car je ne dsirais pas promouvoir quelque chose de contraire Ā la Parole de Dieu. Cependant, ce que je dcouvris me prouva que cette affirmation tait loin d’tre une simple supposition.
Durant tous ces sicles, la question du baptme est devenue trs alambique. J’ose affirmer que si vous demandez Ā une douzaine de Chrtiens quelle est la signi-fication du baptme, vous obtiendrez une douzaine de rponses diffrentes. Ces derniers six mois, j’ai examin en profondeur des centaines d’articles et des di-zaines de livres. J’ai galement pri afin de savoir ce que Dieu dsire que nous fassions. « Cherchez, et vous trouverez » (Matthieu 7:7). Je pense que j’ai dnou quelques nœuds sur ce sujet. Je n’ai pas l’intention de crer des controverses ni de secouer les chanes motionnelles de quiconque. Ce n’est pas non plus de ma faute si certains enseignements sont fautifs et mritent un examen attentif. Pour certains, ce message constituera le signal pour commencer une argumentation im-mdiate dnue de toute exgse. La grande majorit de ce qui est gnralement affirm est arbitraire et n’entre pas en harmonie avec le restant de la Bible. Beau-coup de ces arguments ne sont que des citations des critures sans aucun rapport avec le sujet et qui ne font que servir des intrts particuliers, des arguments que n’importe qui peut utiliser, comme par exemple «la vrit te rendra libre, mon frre ! ».
L’GLISE DU SLAM DUNK
M. Downey
J’ai connu bien des pasteurs dont les sermons sont remplis Ā ras-bord de passages laissant croire qu’ils savent de quoi ils parlent alors qu’en ralit leurs citations de la Bible n’ont aucune pertinence quant au sujet abord. Il semble qu’ils sont inca-pables de dfendre leur position – Ā part rpter les dogmes en conserve de leur dnomination – ou bien qu’ils sont incomptents. Je me sens comme le gars qui s’exclamait « H! L’empereur est nu! ». Nous verrons ce que vaut le baptme par l’eau. Ne craignons pas une enqute ni la possibilit de changer d’avis, ne soyons pas intimid par ceux qui affirment que «si vous n’tes pas baptis correctement comme nous, vous serez terriblement dsappoint au jour du jugement». Aprs quoi, ils vous jettent Matthieu 7:23 Ā la figure, le passage oÙ le Christ dit : «Je ne vous ai jamais connus; retirez-vous de moi, vous qui pratiquez l’iniquit». Et pourtant, en Jean 10:27, Yahshua dit : «Mon troupeau entend ma voix, et je les connais, et ils me suivent ». Rien n’est dit sur le baptme en tant que critre pour l’lection dans le Christ, tout simplement parce que le point crucial est la race, pas l’eau. Ils peuvent aussi essayer de vous accuser en citant Romains 8:9 : «Mais si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, celui-lĀ n’est pas de lui», qui n’a rien Ā voir avec le baptme.
Les exemples qui prcdent, qui consistent Ā prendre des passages des critures hors-contexte pour justifier l’immersion entire du corps, font partie des choses qui me furent dites par Ted Weiland et Doc Stephens lors du camp biblique de Pete Peters en 1989, au Colorado. Je possde toujours la paperasserie sur ce «cours sur le baptme» et, aprs 14 ans, j’en suis venu Ā la conclusion que j’acceptais Ā cette poque des paroles d’hommes plutÔt que la Parole de Dieu sur ce que je dois croire. Le prsupposition tait alors que «pour un Chrtien de n’importe quelle dnomination, le baptme est accept et fait immdiatement partie du rituel de la doctrine particulire de cette personne ». Aujourd’hui, tant plus mÛr en Christ et ne prenant pour argent comptant ce qu’un homme dclare, je peux voir comment cette affirmation ouvre une Bote de Pandore pour toutes sortes de doctrines. S’il existe une seule sorte de baptme, comme le dit phsiens 4:5, alors croyez-vous que Dieu dsire que nous acceptions cette pluralit de formes de baptmes prati-ques dans les diverses dnominations? Ne devrait-il pas y avoir plus d’une seule doctrine s’il existe plus d’un rituel? Je trouve cette notion ambige de baptme inacceptable. Comme nous le verrons bientÔt, les rituels des hommes ont plus de rapport avec les glises qu’avec le Christianisme, et plus spcialement avec les ma-chinations des prtrises professionnelles. C’est cette classe de religieux qui frustre notre race et fait stopper l’avancement des bndictions sur notre Foi.
Le sarcasme dans le titre de ce message est intentionnel. Dans le sport du bas-ketball, sur-pay et sentant la sueur, des ngres Masa enfoncent violemment une balle dans un panier et les fans adorent ce spectacle ! Ce geste est appel un « slam 1 dunk »et rapporte des points dans le jeu. En examinant l’histoire du baptme,
1. Ily a, ici, en anglais, un jeu de mots intraduisible en franÇais. Le verbe « to dunk » signifie en effet « tremper » (NDT).
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nous pouvons galement observer la complicit des hirarchies ecclsiales, qui illustre Jrmie 5:31 :
« Lesprophtes prophtisent avec mensonge, et les sacrificateurs do-minent par leur moyen; et mon peuple l’aime ainsi. Et que ferez-vous Ā la fin? ».
Dans l’dition de Ferrar Fenton, nous avons la traduction : «. . .et les prtres trompent avec leurs mains; .. . ».
Eh bien, aprs tre parvenu Ā la fin d’une recherche exhaustive, je suis bien oblig de m’en prendre aux enseignants, et particulirement dans l’Identit Chrtienne, pour dboulonner le dogme du baptme rituel comme ne reprsentant rien d’autre que des points marqus dans un jeu de thologie crmonielle.
Je crois que Dieu a une mission pour Isral dans le Mouvement Identitaire, et les rituels non-Chrtiens d’immersion dans de l’eau font partie des choses que nous devons abandonner si nous voulons jamais passer de l’tat de Chrtiens passifs Ā celui de Chrtiens pro-actifs dans le corps politique. Le Christ enseigna sans aucun doute le rejet des rituels paens. Avant le Christ, comme aprs, il existait de nom-breuses formes de baptme qui taient clairement adoptes des mystres paens. Les promoteurs des cultes Ā mystres croyaient que leurs sacrements avaient le pouvoir de donner un avantage Ā leurs adhrents, en les faisant atteindre l’immor-talit d’une manire mcanique ou magique. Cette mentalit paenne s’est glisse dans les croyances des glises, croyances selon lesquelles Dieu attribue ou donne un crdit de justice Ā un pcheur, garantissant ainsi notre salut. En d’autres termes, la seule faÇon dont Dieu peut nous accepter est de nous transformer en Christ. Bien sÛr, les quations modernes de ces mystres nieront toute similarit – insistant sur le fait que des expriences personnelles peuvent survenir avant cette transforma-tion de la Foi. L’analogie est celle-ci : vous ne pouvez pas dmarrer une voiture sans batterie. Le problme est que les gens ne sont pas des voitures. Nous sommes des tres biologiques, pas des mcaniques.
Contrairement aux rinterprtations sur ce que Yahshua faisait, quand l’eunuque demanda Ā Philippe d’tre baptis, il lui fut rpondu : « si tu crois de tout ton cœur, tu peux ». Notre Foi commence par la croyance. Quel que soit le mode de baptme que Philippe administra, il ne s’agissait que d’une ponctuation de quelque chose de bien plus grand. De quelle grande chose s’agit-il? Il s’agit de penser et d’agir comme un Chrtien et pas comme un ancien paen. Nous n’imitons pas le sacrifice du Christ, comme de petits dieux, payant pour nos pchs.
« Car vous tous qui avez t baptiss en Christ, vous avez revtu Christ » (Galates 3:27).
Que signifie cette phrase ? Une immersion dans de l’eau, ou bien plutÔt accepter le Christ ressuscit dans un sens nouveau de communaut raciale sous les alliances
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M. Downey
de Dieu? En langage familier, cela signifie agir de concert en tant que Blancs Chrtiens. Quand notre ancien moi est enterr en connexion Ā la mort du Christ, ce n’est pas par une reconstitution d’un rituel symbolique que le Matre efface nos pchs. Le Christ nous donne un nouveau commencement dans la vie; pas par un baptme dans de l’eau mais bien « en ayant t justifis par la foi, nous avons la paix avec Yahweh» (Romains 5:1). La Foi ne consiste pas Ā vouloir croire, en dpit des preuves du contraire, dans une immersion du corps dans l’eau. La Foi, c’est oser agir selon les Lois de Dieu, sans considration pour les traditions des hommes. Si l’immersion tait la Loi, il n’y aurait aucun besoin d’un dbat ni d’un sermon comme celui-ci. La relation du baptme dans l’eau aux anciennes religions Ā mystres n’est pas tire par les cheveux. Ces anciennes religions ont clairement t adoptes par l’glise Catholique et par la Rforme Protestante.
Historiquement, la « rgnration baptismale » (paenne ou non) tait la croyance selon laquelle le salut, ou vie ternelle, dpendait du baptme par de l’eau. C’tait une autorit humaine qui tait charge de dfinir les «qui, quoi, quand, oÙ et pourquoi » quant au mode appropri et aux personnes qualifies ncessaires, selon la religion.
« MaisĀ fants de
tous ceux qui l’ont reÇu, il Yahweh, savoir Ā ceux qui
leur a donn le pouvoir d’tre en-croient en son nom» (Jean 1:12).
La Foi donne Ā une personne le pouvoir de devenir. Le verbe est ici au futur. Le mot grec pour «recevoir »estlambano(n2983 dans la Concordance de Strong) et signifie «prendre ou saisir». Ds lors, les rituels ne peuvent pas donner un pouvoir ou une autorit instantane. Un rituel ne peux pas saisir ce qu’exige une croyance. Il n’existe tout simplement pas de truc magique, comme les superstitions mythologiques tentent de faire croire. Le baptme ne fait pas arriver quoi que ce soit, comme les rituels paens taient supposs le faire.
Nous devons comprendre ce que les anciens faisaient afin que nous ne traitions pas Dieu comme un dieu paen. Lorsque David changea la faÇon de transporter l’Arche d’Alliance pour le faire de la manire dont les paens transportaient leurs idoles, Dieu tua un homme et fit cesser la corruption du symbolisme de l’Arche par les masses. L’assemble originelle tait appele «la Voie» et n’tait pas une religion base sur des formules ou essayant de btir un meilleur pige Ā rat que Dieu. De mme, comment quiconque peut-il penser que l’Esprit de Dieu devra habiter parmi nous si nous Le traitons comme David le fit ? Pourquoi Dieu devrait-Il honorer des baptmes paens qui corrompent le travail du Christ ? Je dcouvris que les anciens paens, non seulement baptisaient par immersion, mais par d’autres mthodes galement. Les Chrtiens firent de mme, ce qui rend les choses encore plus confuses. Il suffit de se demander quelles taient les principes sous-jacents Ā de telles pratiques et de quelle manire elles taient diffrentes de la faÇon dont le Christ et Ses disciples voyaient le baptme.
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Tandis que je vous relate ces parallles paens, les marqueurs de points par « slam dunk » vont sans aucun doute crier Ā la faute ! Dsol, mais je ne vais pas dclarer que toute similarit, de ressemblance de personnage ou de principes associs serait dÛ Ā une pure concidence.
Nous devons noter qu’une ordonnance est un commandement absolu, et certaines personnes considrent le baptme comme une ordonnance. Certains Chrtiens croient que c’est le principe des ordonnances qui fut clou Ā la Croix. Le baptme a t confondu avec un « sacrement », mot qui signifie « mystre », ou « secret ». En tant que tel, le baptme est devenu un mystre, parce que le sacrifice de Yahshua n’a aucune valeur Ā moins que, comme avec l’Eucharistie Catholique Romaine, ce sacrifice soit transform en une ralit apprcie uniquement par ceux qui sont accepts par la hirarchie pour participer aux droits et privilges offerts par la reli-gion. Le mystre ne peut tre compris que par l’opration directe d’un esprit divin. Environ la moiti des Baptistes du Sud (qui sont trs grandement influencs par la Franc-MaÇonnerie) ne sont pas baptiss pour cette raison. Sans participer Ā l’ini-tiation, ils redfinissent le baptme comme une ordonnance devant tre obie. Ce rituel par procuration conduit le croyant Ā une attitude arrogante quant Ā son sta-tut par rapport Ā Dieu, en ce qu’il va faire du proslytisme dans le but de dupliquer son exprience personnelle.
Les mystres insistent sur le drame du Christ venant vers nous pour nous instiller de la foi. L’ide est que, par le rituel, le Christ viendra Ā vous personnellement. Romains 10:17 dclare-t-il « La foi vient par Jsus rpondant Ā vos rituels »? Non. Le texte dit : «Ainsi la foi est ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la parole de Yahweh». L’tat d’esprit paen redfinit la Foi en en faisant une histoire de sacrements. Les rformateurs qui rejetaient les rituels identifirent clairement le systme religieux babylonien Catholique, oÙ le prtre-prdicateur-Monsieur Loyal administre les sacrements. La Foi plus le baptme ne sont pas gaux au salut, pas plus qu’une foi dans les traditions humaines plus des rituels n’galent une rgnration paenne. La pratique du baptme dans les religions paennes semble avoir t base sur une croyance dans les proprits purifiantes de l’eau. Chez les anciens, quiconque s’tant souill par un homicide allait Ā la recherche d’eau pouvant le purger de cette culpabilit.
L’EncyclopÉdie des Religionssouligne le fait que :
« Le mot “baptme” signifie “plonger, s’immerger, ou laver”. [. . .] Il si-gnifiait, Ā partir de la priode Homrique, tout rite d’immersion dans de l’eau [.. .]similaire Ā de nombreux autres rituels que l’on trouvait dans d’autres religions ».
Dans l’ancienne Babylone, l’eau tait un lment important en tant qu’agent spi-rituel purificateur dans le culte d’Enki. Dans le culte gyptien d’Isis, le baptme des nouveaux-ns tait effectu afin de les purifier des souillures acquises dans le ventre de leur mre. Les eaux froides du Nil taient utilises pour baptiser
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les morts selon un rituel bas sur le mythe d’Osiris de la rgnration par l’eau. Ce rituel tait le symbole de la fin de la vie dans ce monde. Dans le culte de Cyble, on pratiquait un baptme prenant la forme d’un bain pris dans le sang d’un taureau. Dans l’ancien monde Grec, le baptme tait associ Ā l’immortalit procure Ā l’initi au cours de cette vie. Le culte Ā mystres Hellnique croyait que l’eau divine possdait un pouvoir rel de transformation. Les disciples de la desse Cotyto taient connus sous le nom debaptai, c’est-Ā-dire «les baptiss». Les Grecs employaient mme une prtrise spciale connue du nom deKathartai (d’oÙ nous vient le mot decatharsis), qui tait spcialise dans la purification par l’eau. Aprs la conspiration de Cylon, Ā Athnes en 632 av. JC, un spcialiste de l’eau nomm Epimenides de Crte purifia la cit tout entire avec de l’eau. Les religions Ā baptme de cette priode incluaient des rituels soit d’immersion, soit de lavage du corps, Ā des fins de purification, d’initiation, de transformation de l’existence personnelle, d’effacement des pchs, de reprsentation symbolique, d’esprance d’une vitalit physique suprieure, de renouveau ou de rgnration spirituelle ;toutes choses qui ressemblent trangement aux rituels existant dans les dnominations dites « Chrtiennes ».
Les historiens vous diront que toutes les anciennes religions reconnaissaient une certaine forme de baptme par l’eau contenant un ou plusieurs des lments men-tionns ci-dessus. Nos anctres Isralites taient certainement conscients des dieux trangers contre lesquels Jrmie 10:12 les mettait en garde : « N’apprenez pas les voies des paens». Une poque et un lieu plus appropri pour notre sujet est la Jude du temps du Christ, qui avait t absorbe dans la culture Hellne sous la domination Romaine. La religion prvalente alors tait ce qui sera connu plus tard sous le nom de «Judasme ».La grande question est : baptisaient-ils par immer-sion ?Et la rponse est : oui. La question suivante est : Yahshua et Ses disciples suivirent-ils cette tradition? Et la rponse est : non. Tournons notre attention vers l’aspect le plus drangeant de cette question : l’influence Juive sur le Christianisme.
Premirement, nous devons prciser que ces « Juifs » n’taient pas le peuple choisi par Dieu, mais qu’ils taient plutÔt ces « multitudes mlanges » qui retournrent Ā Jrusalem aprs la captivit babylonienne, amenant avec eux les « traditions des anciens » (une contradiction et corruption de l’Ancien Testament) que le Christ d-nonÇa fermement. La plupart de ces premiers fidles du Judasme n’taient pas des purs Judates, bien que certains d’entre eux taient purs mais avaient une menta-lit corrompue (comme l’apÔtre Paul). Il s’agissait de quelque chose d’assez proche du Sionisme d’aujourd’hui. Leurs dclarations polluaient ds lors la mmoire des prophtes et de Mose. Le vrai Christianisme n’a aucune obligation d’accepter quoi que ce soit provenant des Juifs.
Nous pouvons nous faire une meilleure ide sur tout ce non-sens prtendant que le Christianisme doit ses racines au Judasme en examinant la question du baptme Ā cette poque. Le docteur Merrill Tenney, diteur de laZondervan Encyclopedia of the Bible, dclarait :
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« Lebaptme, en tant que rite d’immersion, ne fut pas invent par les Chrtiens mais fut import dans le Christianisme Ā partir de formes Juives et paennes [.. .](accrochez-vous Ā votre chaise, c’est lĀ que cela devient amusant) Du fait que la premire forme de Christianisme faisait partie du Judasme de l’poque de Jsus, il ne fait aucun doute que le baptme tel qu’on le trouve dans les glises aujourd’hui tait originellement Juif ».
Il est vident que le docteur Tenney ne fait aucune diffrence entre les Judates racialement purs et les praticiens du Judasme qui assassinrent le Christ, pas plus qu’il ne semble comprendre la signification d’un sacrement mystrieux devenant une ordonnance du Nouveau Testament.
Je fus trs surpris de lire, sur le site web des «Juifs pour Jsus» – expression qui n’est en ralit qu’un euphmisme de cinquime colonne pour «Juifs pour la conversion des Chrtiens au Judasme» – certaines admissions sur le baptme. Nous allons apprendre un nouveau mot Juif aujourd’hui : le motmikveh. Leur site web yiddish dit :
« Lebaptme est tout aussi juif que lemikveh. Le mot hbreutevilah (traduit par “immersion”) est utilis dans la bndiction qui est rci-te durant le rituel dumikveh. Personne ne va mettre en doute que le mikvehest une crmonie juive ».
Lemikvehest trs ancien, mais il est toujours pratiqu par les Juifs actuels d’une manire pratiquement inchange depuis l’poque du Christ. Ces traditions talmu-diques venaient des Pharisiens et, tout autant que les nombreux escrocs Juifs en-gags dans la fraude de la taxe alimentaire kosher, il y avait des rivalits juives quant aux rgles sur lemikveh, bien que d’une faÇon ou d’une autre, toutes ces formes demikvehse traduisaient par une immersion. Il y a au moins dix chapitres dans le Talmud qui discutent des rgles complexes rgulant le baptme. Selon le Talmud, chaque partie du corps (y compris chaque cheveu) doit tre immerg. Les Juifs contemporains l’appellent simplement « l’immersion ». Lemikvehreprsente galement le ventre et la tombe. Quand une personne est immerge, elle se trouve temporairement dans un tat de non-vivant, mais lorsqu’elle sort de l’eau, elle est ressuscite avec une nouveau statut. La mentalit talmudique nous apprend que ce rituel reprsente les endroits de non-respiration, les points extrmes du cycle de la vie et de la mort. De plus, il s’agit d’un signe extrieur des changements que l’Esprit Saint a effectu dans le cœur de la personne, (attention : prparez un sac pour vomir!) personne qui monte d’un degr de saintet Ā un degr suprieur. Voici donc ce qui est vendu aux Judo-Chrtiens par ces paens : le baptme est un signe extrieur de notre foi aprs avoir t «sauv ».Ils doivent se sentir trs contents de soi, ne croyez-vous pas?
De faÇon intressante, vers les dbuts de l’re Chrtienne, les Juifs adoptrent la coutume consistant Ā baptiser les proslytes, c’est-Ā-dire les convertis au Ju-dasme. Ce baptme se dveloppa sous l’influence du rabbin Hillel et soulignait
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l’importance d’une nouvelle naissance ainsi que d’une purification spirituelle. Jus-qu’Ā aujourd’hui, les soi-disant « Gentils » qui acceptent le Judasme doivent subir le baptme selon un rituel demikveh. Afin d’tre vraiment Juif, le converti est im-merg nu et, lorsqu’il sort du bain, il est dsign comme « un petit enfant tout juste n » et appel « un vrai fils d’Isral » (sic).
Nous voyons la mme chose aujourd’hui avec des « Isralites spirituels » universels 2 « nouveaux-ns »sortis tout droit de leur jungle, avec un os encore dans leur nez. Ils ne sont pas ns d’en haut grce Ā leur baptme. L’archologie prouve que la construction de ces fonds baptismauxmikvehdans les anciens temps tait extrmement importante pour les Juifs antichrists, car elle tait prioritaire sur la construction des synagogues. On peut se demander pourquoi certaines personnes sont tellement inflexibles sur une immersion du corps entier, mme dans notre mouvement. Chez les Juifs, lemikvehallait jusqu’aux extrmes : ils baptisaient les pots, les casseroles et autres ustensiles alimentaires manufacturs par des goyim, ou bien ils se faisaient baptiser dans lemikvehavant la fte du Yom Kippur afin de se sensibiliser Ā la saintet de ce jour. Notez qu’une bouteille de savon liquide pour vaisselle de marque «Ivory »est marque du sceau kosher, un «U »Ā l’intrieur d’un cercle.
á propos, aprs le baptme de ces convertis au Judasme, ceux-ci taient admis au Temple pour y faire des sacrifices. Est-ce que le Christ avait quoi que ce soit de bon Ā dire sur les activits du Temple? En fait, Il devint violent, non? Pensez-vous que Sa rencontre avec Jean le Baptiste ressemblait Ā ce qui se passait au cœur de Jrusalem ?Je ne le pense pas. Je vous parlerai de cela en deuxime partie.
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2. «born again » en anglais (NDT).
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DEUXIME PARTIE
Nous avons examin la vache sacre du baptme d’immersion complte dans l’eau. Le mot « baptme » n’est pas vraiment le mot qui convient, bibliquement parlant, pour parler de la pratique consistant Ā s’immerger dans l’eau. Je pense que ce qui s’est pass, c’est de la dissonance cognitive : lorsque deux choses sont tellement similaires que l’intention originelle est perdue et remplace par quelque chose d’autre. Notre race a souffert d’avoir subi des changements dans l’enseignement de principes importants concernant des vnements bibliques, tel par exemple le rcit du dluge de No qui fut emprunt par des cultures non-Adamiques. Aprs un certain temps, chaque tranger possdait sa propre lgende sur le dluge et le dogme mergea que ce dluge avait t global plutÔt que local. Si le baptme est quelque chose d’autre qu’une immersion dans l’eau, alors leur exgse du Nou-veau Testament sur les types de l’ancien Testament ne peux plus tre supporte. Ils essayent d’incorporer la sparation des eaux de la Mer Rouge comme une sorte de baptme des Isralites alors que, si vous vous rappelez, ce fut l’arme du Pharaon qui fit l’exprience de l’immersion complte. Et ce ne furent pas No et sa famille qui reÇurent l’immersion complte durant le dluge. Le principe de l’originel a t perdu ou n’est plus reconnu. Exactement comme le peuple choisi de Dieu ne sait pas qui il est, nous avons une situation aujourd’hui oÙ un autre peuple se fait ap-peler Isral. Il nous incombe donc, ds lors, d’identifier les principes du baptme de la Gense Ā la Rvlation. C’est la raison pour laquelle j’ai rdig une srie en six parties intitule «Shining Light of Glory». á propos, Ā une certaine poque de l’histoire du baptme, vers le deuxime sicle, le baptme fut reconnu comme tant la lumire divine des critures. Cette purification baptismale tait appele « Illumination », parce que ceux qui apprenaient la Parole de Dieu taient illumins dans leur comprhension. Ils dcrivaient l’me comme tant illumine par l’Esprit tandis qu’ils se tenaient prs des fonds baptismaux, mais sans tre immergs, r-citant des passages des critures alors que de l’eau tait verse sur leur tte. L’art Chrtien allant du premier au dixime sicle reprsente le rite comme consistant Ā se tenir debout dans l’eau tandis que de l’eau est verse Ā la main ou bien d’un bol.
La pire injustice faite Ā notre comprhension de ce que constitue le baptme est probablement la dfinition unilatrale et d’une troitesse d’esprit arbitraire d’un simple mot : «immersion ».Cela reflte non seulement une volont d’ignorance active, mais un agenda, que nous expliquerons plus loin. Aprs un examen de l’tymologie du mot « baptme » comme elle est donne par les immersionnistes – Ā savoir que la seule signification est « faire submerger » ce qui, concluent-ils, signifie « couvrir avec de l’eau » ou « immerger » – il est facilement observable, mme pour un tudiant dbutant de la Bible, que les immersionnistes prennent une grande libert dans leur argumentation. Pourrait-il se faire que nous, en tant que Chrtiens croyant dans la Bible, nous puissions tre littralement submergs, mais que l’eau ne serait que secondaire et symbolique? En recherchant une dfinition prcise de
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ce mot « submerg », ou mme « boulevers », je prendrai galement une certaine latitude afin de voir si nous ne pouvons pas faire en sorte que notre comprhension du baptme soit plus compatible avec les intentions de Dieu.
Dans leWebster Dictionary, « submerger » est dfini par : 1. retournerĀ l’envers; couvrir ou engloutir, 2. surmonteren pense ou en sensation. LaConcordance de Strongexprime galement l’ide de couvrir et de vtir pour le mot «boulevers ».Ne lisons-nous pas, en Actes 17:6, que Jason et ses frres Chrtiens provoqurent un toll chez les Juifs et leurs compagnons obscnes de la sorte la plus basse, qui les accusaient de bouleverser leur monde ? Pensez-vous que c’tait dÛ Ā une immersion complte, ou bien que Jason et ses frres voulaient pr-cher l’vangile du Royaume dans le monde pour qu’il soit un tmoin dans toutes les nations? Le contexte du « monde » est ici, bien entendu, les nations Blanches. Ne s’agit-il pas simplement de cela? Mais qu’est-ce que ce zle missionnaire al-lait engloutir, ou accomplir? Allait-il mouiller des gens ou bien leur montrer la Voie pour vaincre le monde, comme le fit Yahshua? Vaincre signifie «soumettre ou conqurir, comme moyen de succs et de victoire ». « C’est ici la victoire qui a vaincu le monde : notre foi » (I Jean 5:4).
Nous revtons-nous de justice liquide, ou bien sommes-nous revtus des vtements blancs des victorieux (Rvlation 3:5), oignant nos yeux afin que nous puissions voir (v. 18)? Voyons-nous quelque chose sous l’eau, ou bien voyons-nous avec l’Esprit Saint? Quelle ironie honteuse qu’il ne puisse pas y avoir de lumire dans la nudit de lamikvehjuive, alors que les yeux sont ferms dans les tnbres. La nudit (ou ignorance) d’Adam et d’ve fut couverte par des feuilles (ou excuses) figuratives, mais leur pch restait une transgression. Leur chute de la grce est aussi notre histoire, car nous devons vaincre tout ce qu’il y a dans le monde. Je n’abuserai pas plus de l’vidence tymologique, sauf pour dire que les mots grec baptizoetbapto, ainsi que les mots y tant lis, offrent une telle palette d’appli-cations linguistiques que, quelque soit la piste qu’un enquteur dsire suivre, il devient rapidement vident que l’insistance sur l’unique signification de « immer-sion »est une proposition perdante. En fait, ce n’est pas limit au seul concept d’immersion. Ceci devient important lorsque l’on comprend l’usage de l’eau dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testaments.
L’ancien Isral avaient reÇu des lois sur l’hygine, pas une loi sur l’immersion. Ces lois leur imposaient d’employer des ablutions, c’est-Ā-dire un lavage du corps, simplement dans un but de bonne sant. Ne croyez-vous pas que Dieu sait parfai-tement que, pour que nous puissions vivre en commun, nous devons nous laver de faÇon Ā ne pas puer ? C’est le monde paen qui pratiquait des baptmes rituels dans le but de crer une obsession mentale oriente vers le pouvoir et la domination; c’tait une proccupation tellement lie au fanatisme que ces gens ressemblaient Ā des intoxiqus. C’est sans doute la raison pour laquelle ils ne remarquaient pas
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L’GLISE DU SLAM DUNK
cette odeur de sueur charismatique. Rvlation 14:8 parle de ce comportement obsessif-compulsif dans Babylone, qui fait que toutes les nations « boivent du vin de la fureur de sa fornication ». On dit du vin lui-mme qu’il a t baptis quand on y a rajout de l’eau. Il semblerait que les Chrtiens soient victimes d’une blague cruelle : le baptme biblique a t dilu.
Dans la Septante,baptizoetbaptosignifient usuellement « tremper » ou « laver avec de l’eau ». Cette dfinition n’implique pas une immersion complte du corps dans le but de laver, mais plutÔt d’immerger une partie du corps aprs l’autre. Un autre tmoin grec extrieur aux textes massortes se trouve dans les Apocryphes, en Ju-dith 12:7, qui dclare : « Elle se baptisa (ebaptizeto) dans le camp Ā la fontaine ». Avec un minimum de sens commun, pensez-vous que Judith s’immergeait compl-tement au beau milieu du camp assyrien, dans leur unique source d’eau? Est-ce que vous iriez boire Ā cette source? Il est plus probable que cette fontaine tait un puits ou une fontaine naturelle oÙ elle pouvait aller pendant la nuit, lorsque les soldats dormaient, afin de se baptiser ou, pour le dire plus simplement, pour utiliser l’eau dans le but de se laver.
Dans le Nouveau Testament, il existe plus de 100 occurrences de diverses formes du mot « baptme », et aucune d’entre elle ne peut tre utilise pour prouver qu’il s’agit d’une immersion par de l’eau. Le mieux qu’ils puissent faire pour faire croire Ā une implication d’immersion est de prendre un passage hors-contexte, comme par exemple Actes 8:38, afin de suggrer que la personne allant Ā l’eau est affecte par la prposition « Ā » :
« Et il donna l’ordre qu’on arrtt le char, et ils descendirent tous deux Ā l’eau, et Philippe et l’eunuque; et Philippe le baptisa ».
Se pourrait-il que la personne tant baptise alla Ā l’eau et s’immergea jusqu’Ā la taille, puis que de l’eau fut verse ou asperge sur sa tte? Le mot «Ā »sert Ā montrer que d’autres mthodes, Ā part l’immersion, taient possibles. De plus, on ne peut nier que le mot greceis(Strong n1519) peut signifier « vers » aussi bien que «Ā »,ce qui nous loignerait encore plus d’une immersion complte. Ils se dirigrent juste vers l’eau plutÔt que dans l’eau.
Lorsque Pierre trouva une pice de monnaie dans la bouche d’un poisson, il lui fut command d’aller Ā (eis) la mer et de jeter un hameÇon. Il n’alla sÛrement pas s’immerger dans l’eau afin de faire une pche sous-marine. Mais supposons queeissuggre une immersion. Le problme est que cette immersion fut ralise avant mme le baptme. Si « baptme » signifie « immersion », alors ils taient djĀ immergs ;ils taient djĀ baptiss. Si « aller Ā l’eau » signifie « immersion », alors l’eunuque tait immerg avant d’tre immerg, ce qui constitue une contradiction. Les «slam dunkers» doivent admettre que «aller Ā l’eau» n’est pas quivalent Ā une immersion, ou que l’immersion n’est pas le baptme. L’acte du baptme ne fut-il pas effectu aprs qu’ils soient « alls Ā l’eau »? Il en tait forcment ainsi.
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