La découverte du Mississipi [microforme] : avec notice sur les explorateurs De Soto, Jolliet, Marquette et de La Salle : suivies du récit des voyages et découvertes du R.P. Jacques Marquette, de la Compagnie de Jésus

L.-É. (Louis-Édouard) Bois, Jacques Marquette

Description

la LA DÉCOUVERTE/9G3 DU MISSISSIPÎ NOTICES SUR LES EXPLORATEURS DE 80T0, «JtLIET, MABQUËTTE ET DE LA SALLE Sairies dn récit des Tojages et décontertes du Ri P. Jacques Marquette, de la Compagnie deJisua Extrait du Journal de Québec,jum 1873 QUÉBEC Tvi^ôôRAviinE d'Augustin Coté wb G'*" 1873 i LA DECOUVERTE DU _ MISSISSIPI TEO NOTICES SUB LES EXPLORATEURS DE SALLEDE SOTO, JOLLIET, MARQUETTE ET LA SiÎTies du récit des tAjages et déceoTertes da Marquette, Compagnie deR. P. Jacques de la Jésus Extrait du Journal de Québec,juin 1873 QtfÉBEG Typographie d'Augustin Coté et G'*» 1873 t.' >h ÀJ .»*^ i^"H I n -A ,.J» 1 .'^ i .' ? . pposition des hommes empêchèrent rexôcution do sesdesi^eiUi:. V En partant de Saint-Lucar, au mois d'avril il avait neuf vaisseaux. Le 30 mai, il1538, je- tait l'ancre dans la Baie du Saint-Esprit, sur la côte occidentale de la.Floride. (Monette : Disc, the Valley the Mississipij vol.of of 1, 146.) Do avait obtenu de CharlesSoto V une charte, datée de Valladolid, 20 avril qui1537, le qualifie de brillant capitaine espagnol, qui a des constants et extraordinaires pourfait efforts conquérir et pour civiliser la Floride. Il était parti avec six cents hommes, dit Hubbard, et avec neuf cents, dit Belknap (page pour la conquête de la Floride.65), Comme il était bien déterminé à se maintenir à ce poste, il déploya sa tente et fortifia sony camp; mais sa conduite cruelle envers les in- digènes fit manquer ses desseins.

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Extrait

h ÀJ .»*^ i^"H I n -A ,.J» 1 .'^ i .' ? . pposition des hommes empêchèrent rexôcution do sesdesi^eiUi:. V En partant de Saint-Lucar, au mois d'avril il avait neuf vaisseaux. Le 30 mai, il1538, je- tait l'ancre dans la Baie du Saint-Esprit, sur la côte occidentale de la.Floride. (Monette : Disc, the Valley the Mississipij vol.of of 1, 146.) Do avait obtenu de CharlesSoto V une charte, datée de Valladolid, 20 avril qui1537, le qualifie de brillant capitaine espagnol, qui a des constants et extraordinaires pourfait efforts conquérir et pour civiliser la Floride. Il était parti avec six cents hommes, dit Hubbard, et avec neuf cents, dit Belknap (page pour la conquête de la Floride.65), Comme il était bien déterminé à se maintenir à ce poste, il déploya sa tente et fortifia sony camp; mais sa conduite cruelle envers les in- digènes fit manquer ses desseins." />

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LA DÉCOUVERTE/9G3
DU
MISSISSIPÎ
NOTICES SUR LES EXPLORATEURS
DE 80T0, «JtLIET, MABQUËTTE ET DE LA SALLE
Sairies dn récit des Tojages et décontertes du
Ri P. Jacques Marquette, de la Compagnie deJisua
Extrait du Journal de Québec,jum 1873
QUÉBEC
Tvi^ôôRAviinE d'Augustin Coté wb G'*"
1873
iLA DECOUVERTE
DU _
MISSISSIPI
TEO NOTICES SUB LES EXPLORATEURS
DE SALLEDE SOTO, JOLLIET, MARQUETTE ET LA
SiÎTies du récit des tAjages et déceoTertes da
Marquette, Compagnie deR. P. Jacques de la Jésus
Extrait du Journal de Québec,juin 1873
QtfÉBEG
Typographie d'Augustin Coté et G'*»
1873t.'
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MISSISSIPIDU
SOTOFERDINAND DE
Ferdinand Donous apprend queL'histoire
européen quiespagnol, est le premierSoto,
Chris-du Mexique;soit entré dans le golfe
d'autreavaitjamais explorétopheColomb n'en
na-De Sotoque la rive méridionale.partie
uns, et àselon lesquit à iérès de Bajadoz,
l'Estrama-Bercarota, dansYillaNuova de
d'une familleles autres. Il sortaitdure, selon
ilfortunée. Dès 1541,respectable, mais peu
fleuve, à unaux rives du grandavait touché
lamaintenantdu lieu où estendroit voisin
(Yoy : Jareddans l'Arkansas.ville d'Helena,
IX.)Biogr.y vol.Sparks, AmericanIV
Comme il n'avait pour patrimoine que son
bouclier, il cherchafortune, selonsabre et son
la coutume du temps, dans les aventures que
les européens dans le Nouveau-tentaient
surtout après que les Espagnols eurentMonde,
Mexique et du Pérou. Defait la conquête du
servit d'abord sous Davila, gouverneurSoto
de Darien mais c'est sous la direction de;
qu'il acquit des richesses immenses;Pizarre
et, à son retour en Espagne, il voulut se dis-
par un luxe sans pareil et par unetinguer
somptuosité exagérée. C'est alors qu'il épousa
Davila, et que l'empereur lela fille de nom-
ma gouverneur de Cuba, marquis des terres
qu'il pourrait découvrir, et algualzil majeur
divers territoires, à perpétuité.de ces
Ayant appris par De Yacca, l'un des infor-
avaienttunés qui échappé à la malheureuse
expéditior. de Pamphile de Narvaez que(1),
était lela Floride plus riche pays du monde,
il réunit une troupe de gentilshommes espa-
gnols et portugais, et mit à la voile avec eux.
Ce Narvaez avait entrepris de faire des(1) établisse-
ments la rive septculrionalesur du golfp, mais la détresse
extrême qu'il eut A soiilftiv, h\ maladie, \(m fléaux du Ciel
et l'<>pposition des hommes empêchèrent rexôcution do
sesdesi^eiUi:.V
En partant de Saint-Lucar, au mois d'avril
il avait neuf vaisseaux. Le 30 mai, il1538, je-
tait l'ancre dans la Baie du Saint-Esprit, sur
la côte occidentale de la.Floride. (Monette :
Disc, the Valley the Mississipij vol.of of 1, 146.)
Do avait obtenu de CharlesSoto V une
charte, datée de Valladolid, 20 avril qui1537,
le qualifie de brillant capitaine espagnol, qui a
des constants et extraordinaires pourfait efforts
conquérir et pour civiliser la Floride.
Il était parti avec six cents hommes, dit
Hubbard, et avec neuf cents, dit Belknap
(page pour la conquête de la Floride.65),
Comme il était bien déterminé à se maintenir
à ce poste, il déploya sa tente et fortifia sony
camp; mais sa conduite cruelle envers les in-
digènes fit manquer ses desseins. Il traversa
le yjays en tous sens, sans toutefois tenter d'y
établissement fixe, de sorte qu'ilasseoir aucun
est impossible de préciser les endroits qu'il a
du [N'ord, soit vers l'Ouest,visités, soit du côté
Après bien des courses et des aventures, il
comprit que les populations effrayées de la
ne leur voulaientconduite des Espagnols,
donner aucune confiance ni assistance quel-
paysconque, et que, d'ailleurs, le n'offraitpasd'or à larapacité des siens ledont nombre
diminuait considérablement par suite des mi-
sères qu'ils avaient endurées. (Belknap. tome
II.)
De Soto mourut sur les rives du Mississipi,
mais à l'embouchure d'une branchô de ce
fleuve, appelée Rivière Rouge, le 21 mai, 1542.
Son lieutenant son concitoyen, Louis deet
Moscoso, ou Moscorso, selon d'autres, con-
tinua à errer sur la rive occidentale du Mis-
sissipi, tout l'été suivant, et construisit enfin
quelques bateaux pour se transporter, lui
et le reste de la pauvre troupe qui avaient
à l'infortuné De Soto, à Cuba,siifvécu où
il prit terre au mois de septembre, 1543.
Les historiens qui se sont occupés do cette
expédition présument que De Soto avait
parcouru, sur les rives orientalesdu Mississipi,
les contrées que nous appelons aujourd'hui la
Floride, la Goorgie et la Caroline du Sud.
Hubbard, dabe ses annotations sur Belknap,
nous dit que la Relation des aventures de Do
Soto a été écrite par un gentilhomme portu-
gais, de la ville d'Elvas, qui l'accompagnait
dans son expédition. Son récit a été traduiten
1562.vu
asso-et sesSotopar DesubiréchecAprès
pro-leiirsabandonnèrentEspagnolslesciés,
sur leaventurésdesl'or etdochercherdejets
constateon avaitsoit,enQuoiqu'ilMississipi.
deuxenpartageaitsefleuvegrandleque
sonqueetconsidérables,etlargesbranches,
(-Mbn-cents lieues.—troisdeplusavaitcours
Mississipi)oj theVulleynetW
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