La Muse républicaine s expose du 14 juillet au 14 novembre
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La Muse républicaine s'expose du 14 juillet au 14 novembre

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Extrait

CULTURE
Exposition à la Tour 46
La MuSe rÉpublicaine S’expoSe du 14 juillet au 14 novembre
La muSe rÉpublicaine ouvre l’ÉvÉnement anniverSaire deS 130 anS du Lion Liberty qui Sera dÉclinÉ de juillet 2010 à Septembre 2011. «Un événement d’exception, à la fois festif, artistique, scientifi-que, pour que les Belfortains découvrent l’histoire de leur Ville mais aussi les fondements de la citoyenneté répu-blicaine», prÉciSe Robert Belot, adjoint à la culture.
a Muse républicaine ouvre les festivités. C’est une décLouvrir des œuvres majeures du exposition d’intérêt national où les Belfortains pourront Patrimoine que les institutions pres-tigieuses nous ont prêtées : musée d’Orsay, musée Rodin etc. Le thème : comment les artistes se sont engagés dans leur art au service des valeurs républicaines qui renaissent après l’Empire de Napoléon III ?
La RÉpublique, une utopie
«En 1871,Robert Belot, développe malgré la résistance de Belfort qui se bat encore après l’armistice, la France perd la guerre contre la Prusse. Mais elle gagne la République !» Les artistes souhaitent célébrer la Nation meurtrie, mais ils tiennent à s’engager à la promotion de l’idéal républicain. «Sous l’Empire, ils ont rêvé de la République, et donc de L’Amérique républicaine. C’est pourquoi Auguste Bartholdi a l’idée géniale de la Statue de la Liberté. Le Lion de Belfort, c’est la Nation réconciliée avec elle-même.
Audace politique
Bartholdi s'attache à démocratiser l’art, c’est pourquoi il choi-sit l’audace monu-mentale, l’œuvre doit être accessible à tous. C’est pourquoi il sou-Robert Belot, adjoint à la culture haite que ces œuvres soient financées par souscription publique. Les Mariannes sont les vecteurs de la popularisation de l’idée républicaine. «Pour nous,souligne Robert Belot,ce message est toujours d’actualité. La République demeure plus que jamais notre horizon et notre exigence.»
Ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h jusqu'au 30 septembre, de 10h à 12h et de er 14h à 17h à partir du 1octobre - Tarifs : 2 euros pour les Belfortains, extérieur 2,80 euros. Tél. 03 84 54 25 51
Mariane à l'étoilede Margueritte Syamour
page 26
>Le Lion Lors de la guerre franco-allemande de 1870, Belfort a com-battu l’ennemi avec une vaillance reconnue. Vaincus mais pas soumis, les Belfortains ont développé une résistance citoyenne pris aujourd’hui en exemple. Quand la Ville commande à Frédéric-Auguste Bartholdi, une sculpture à la mémoire des victimes du siège de 1870-71, l’artiste conÇoit cette œuvre comme un symbole de la résis-tance des Belfortains à l’envahisseur. Il en fait un monument auquel la ville s'identifiera.
Le Lion sera majestueusement sculpté dans le grès rouge de la muraille. Il mesure 22 m de long, 11 m de haut. Il est payé par une souscription populaire qui soulève l’enthousiasme et collecte beaucoup plus que le coût estimé et permettra de financer une seconde œuvre, source d’un conflit avec l’artiste qui ira jusqu’au procès. Le Lion sera livré en 1880 et déclaré monument historique en 1931. Belfort devient effectivement la cité du Lion.
115 œuvrEs En 5 sallEs
L’exposition propose 40 sculptures, 25 peintures et 50 dessins et objets divers à la Tour 46. Répartis en 5 salles, la première intitulée « fragile « dévoile les peintures recalées du concours de 1848. «Les oeuvres sont encore trop royales,commente Nicolas Surlapierre, conservateur des musées de la Ville,et l’image de la République trop fragile». La seconde traite de l’Après défaite de 1870 avec deux œuvres majeures de Jean-Baptiste Carpeaux. «Sous influence allemande, la peinture s’orne de symboles, le Gaulois ou Jeanne d’Arc qui traduisent la France cachée qui n’accepte pas la défaite», analyse le conservateur. La visite se poursuit par l’Antichambre, une salle des grands hommes, dont un buste de Clémen-ceau faÇonné par Rodin.
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déséquilibre ! La République doit être RÉpublique solide et stable. au fÉminin Enfin, dans la dernière salle, cherchez la femme… Aimé Jules Dalou travaille Le triomphe présente des Mariannesle nu. Dans cette salle, les Mariannes guerrières, des paysannes vindicati-sont expressives, en colère ou pla-ves ou pulpeuses, des bourgeoisescides, guerrières ou à l’étoile franc-sensuelles oumaÇonne, pour finir des femmes dupar la fête nationale peuple au cor-d’Alfred Roll et ses sage délacé. Ondébauches. y découvre laLes musées d’Or-fameuse Bello-say, de Rodin, des ne guerrière deBeaux Arts de la Rodin révolté.ville de Paris et le Nicolas Surlapierre, Mais ce seraCháteau de Ver-conservateur des musées de la Ville la Marianne desailles ont prêté des Léopold Morice, bourgeoise et rassu-œuvres prestigieuses pour réaliser rante qui fera loi. Pas de Républiquecette déambulation dans l’imaginaire sur un pied, qui inspire dissymétrie etartistique de la République.
Républiquede Jules Thomas à l'arrière plan République de Pierre Granet
A la France toujoursde Jean Benner
Fraternité des peuplesde Aimé Jules Dalou
Belfort MagJuillet-Août 2010n°215
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