La première église ouverte, disciples de "la voie"
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Jeffrey Crosby La première église ouverte, disciples de « La Voie » Clifton A. Emahiser’s Teaching Ministries 1012 N. Vine Street, Fostoria, Ohio 44830 Phone (419)435-2836, Fax (419)435-7571 E-mail caemahiser@sbcglobal.net Introduction par Clifton A. Emahiser effrey Crosby a été jeté en prison pour un certain temps sur une accusa- tion douteuse, et là-bas il m’a été d’une grande aide en me servant deJ correcteur. Précédemment, j’avais publié un article pour Jeffrey intitulé 1Unveiling The Fears And Denials Behind “The Passion Of The Christ” . Crosby m’a depuis envoyé plusieurs brouillons sur ce sujet. Après quelque six semaines pas- sées à scanner quatre des ses manuscrits tapés à la machine et les avoir convertis en documents digitaux, j’en vins à la réalisation qu’une introduction serait bien né- cessaire. E. Raymond Capt a écrit un livret intitulé The Traditions Of Glastonbury sur ce même sujet. Non seulement Capt a écrit un livret, mais il a aussi produit un film de 53 minutes portant le même titre, qu’il a par la suite converti en format VCR. Avec cette introduction, nous débuterons ce sujet là où E. Raymond Capt avait commencé son film, en posant une question très significative que William Blake posait dans son poème, qui fut plus tard mis en musique et devint un hymne chanté en Grande-Bretagne ainsi que dans certaines nations du Commonwealth : “And did those feet in ancient time « Et ces pieds ont-ils dans l’ancien temps Walk upon England’s mountains green ?

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Publié le 19 février 2014
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Langue Français

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Jeffrey Crosby
La première église ouverte, disciples de «La Voie»
Clifton A. Emahiser’s Teaching Ministries 1012 N. Vine Street, Fostoria, Ohio 44830 Phone (419)435-2836, Fax (419)435-7571 E-mail caemahiser@sbcglobal.net
Introduction par Clifton A. Emahiser
effrey Crosby a été jeté en prison pour un certain temps sur une accusa-UnJveiling The Fears And Denials Behind “The Passion Of The Christ”1. Crosby m’a tion douteuse, et là-bas il m’a été d’une grande aide en me servant de correcteur. Précédemment, j’avais publié un article pour Jeffrey intitulé depuis envoyé plusieurs brouillons sur ce sujet. Après quelque six semaines pas-sées à scanner quatre des ses manuscrits tapés à la machine et les avoir convertis en documents digitaux, j’en vins à la réalisation qu’une introduction serait bien né-cessaire. E. Raymond Capt a écrit un livret intituléThe Traditions Of Glastonbury sur ce même sujet. Non seulement Capt a écrit un livret, mais il a aussi produit un film de 53 minutes portant le même titre, qu’il a par la suite converti en format VCR. Avec cette introduction, nous débuterons ce sujet là où E. Raymond Capt avait commencé son film, en posant une question très significative que William Blake posait dans son poème, qui fut plus tard mis en musique et devint un hymne chanté en Grande-Bretagne ainsi que dans certaines nations du Commonwealth :
And did those feet in ancient time Walk upon England’s mountains green? And was the Holy Lamb of God On England’s pleasant pastures seen? And did the Countenance Divine Shine forth upon our clouded hills? And was Jerusalem builded here Among those dark Satanic mills? Bring me my bow of burning gold! Bring me my arrows of desire! Bring me my spear! O clouds unfold! Bring me my Chariot of Fire! I will not cease from mental fight, Nor shall my sword sleep in my hand, Till I have built Jerusalem In England’s green and pleasant land.”
«Et ces pieds ont-ils dans l’ancien temps Marché sur ces vertes collines d’Angleterre? Et le Saint Agneau de Dieu a-t-il été vu Sur ces plaisantes pâtures d’Angleterre? Et la Figure Divine a-t-elle brillé Sur nos collines nuageuses? Et Jérusalem fut-elle bâtie ici Parmi ces sombres moulins Sataniques? Apportez mon arc d’or ardent! Apportez mes flèches de désir! Apportez ma lance! Ô nuées écartez-vous! Apportez mon Chariot de Feu! Je ne cesserai mon combat mental Et mon épée veillera dans ma main Jusqu’à ce que j’aie bâti Jérusalem Sur la verte et plaisante terre d’Angleterre.»
Avec cette même question que Blake se posait à son époque (1757–1827), Jeffrey Crosby essayera donc, dans cette série, d’éclairer les faits historiques sur ce sujet.
1.Dévoiler les peurs et dénis derrière « La Passion du Christ ».
LA PREMIÈRE ÉGLISE OUVERTE
J. Crosby
Mais avant de laisser la parole à Jeffrey, voici une autre histoire que je voudrais partager avec vous, de grande pertinence quant à ce dont nous allons parler. Aussi étrange que cela puisse paraître, ce poème de William Blake,« Et ces pieds ont-ils dans l’ancien temps marché sur ces vertes collines d’Angleterre?. . .», fut chanté à la télévision publique au tournant de ce millénaire. C’était dans une de ces extra-vagantes collectes de fonds si typiques dans les médias et retransmise de Toledo, Ohio sur le canal WGTE TV30. Normalement, je ne porte aucune attention à ce qui passe à la télévision, mais je crois que cette exhibition de talents constituait une exception à la règle, car elle révéla plusieurs truismes de l’Histoire Biblique concernant notre époque moderne.
Cette émission révéla au public la voix de la très douée soprano Charlotte Church, une adolescente à cette époque. J’estime personnellement que cette Charlotte est la meilleure soprano que j’ai jamais entendue, et lors de son apparition elle dé-clara avoir des racines galloises. Elle est une très belle et très talentueuse jeune fille Israélite. Ce programme musical était appelé «Charlotte Church, en direct de Jérusalem». Voilà donc cette charmante et talentueuse adolescente israélite accompagnée par des musiciens israéliens (Rév. 2:9 et 3:9), c’est-à-dire le proto-type même de la Genèse 3:15, ou « la semence de la femme contre la semence du serpent ». Disons-le clairement : une brebis parmi les loups ! Charlotte avait peut-être avec elle quelques-uns de ses propres musiciens britanniques, mais beaucoup n’étaient que ces étrangers convertis historiquement au Judaïsme, qui se font ap-peler «Israéliens »,y compris un joueur de cornemuse israélien du nom de Uri Myles qui l’accompagnait dans sa chanson,Last Rose of the Summer.
Le répertoire complet de Charlotte comprenait :Jerusalem(le poème ci-dessus), La Pastorella,Last Rose of the Summer,O Mio Bambino Caro,The Lord’s Prayer, Guide Me O Thou Great Redeemer,Ave Maria,Plaisir d’Amour,Pie JesuetThe Holy City. DansPie Jesu, Charlotte était accompagnée par une juive-kénite du nom de Marina Blumen (un nom emprunté de l’Allemand), dont la voix était horrible en comparaison de celle de Charlotte, qui, on peut le dire, « chantait avec la voix d’un ange ».
À la lumière de tout cela, les propres mots du Christ doivent être cités, en Matt. 21:43 : «C’est pourquoi je vous dis, le Royaume de Dieu vous sera ôté, et sera donné à une nation qui en rapportera les fruits». Cette nation n’était-elle pas les Îles Bri-tanniques, finalement dirigée par l’Angleterre? Nous devons nous souvenir que le prophète Jérémie avait déclaré que l’ancienne Jérusalem, une fois détruite, ne se relèverait jamais, en Jérémie 19:1–11. Et elle fut finalement détruite par les Ro-mains en 70 ap. JC, pour n’être plus jamais rétablie! Ce qui est intéressant dans tout ceci est que nous avons une jeune fille israélite dans Charlotte Church venue de la «nation qui en rapporte les fruits» chantant pour ceux du «Royaume qui vous sera ôté ».
Les Assyriens, sous trois empereurs, Tiglath-Pileser, Shalmanéser et Sargon II, firent trois incursions dans la maison du nord d’Israël, déplaçant les Israélites de Samarie, où ils ne revinrent jamais. Puis l’empereur assyrien Sennacherib fit une
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DISCIPLES DE« LAVOIE»
incursion en Judée, prenant en captivité tous les Judéens et laissant Jérusalem seule intouchée. Puis l’empereur néo-babylonien Nabuchodonosor déporta finale-ment tous ceux de Jérusalem vers Babylone, avec seulement 42.360 personnes qui retournèrent 70 ans plus tard. Le petit restant de Judaïtes, Benjaminites et une poignée de Lévites (plus un certain nombre de Kénites-Édomites-Cananéens, plus tard convertis) représentaient ce «Royaume de Dieu» presqu’éteint, qui sera an-nihilé par les Romains et donné à une autre « nation »!Il nous appartient donc d’identifier cette nation!
Mais ce n’est pas une tâche facile, comme le fait remarquer Andrew Gray en page 2 3 de sonThe Origin And Early History of Christianity in Britain: « L’histoire la plus ancienne de l’église britannique a été plongée dans l’obscurité par la destruction de beaucoup d’archives anciennes, mais pourtant un nombre suffisant d’éléments de cette histoire peuvent être rassemblés, qui suffiront à notre but – probablement autant que ce qui pourrait être obtenu pour tout autre évènement contemporain de l’histoire séculaire ».
J’ajouterai ici à l’affirmation de Andrew Gray que les archives de l’Église Celtique Britannique est tout-à-fait similaire aux archives de la généalogie de Yahshua Christ, car lorsque les Édomites parvinrent au pouvoir en Judée sous la famille hérodienne, ils brûlèrent toutes les archives des Judéens, et les auteurs des quatre Évangiles durent rassembler ce qui restait du mieux qu’ils purent, de mémoire et grâce à des archives privées de personnes pouvant témoigner de la lignée de la fa-mille du Christ (Eusebius 1.7). Dans cet ouvrage, Jeffrey Crosby présentera toutes les preuves qui ont pu être glanées sur le sujet, et le lecteur pourra examiner ces preuves à sa propre satisfaction. Maintenant, laissons la place à Jeffrey Crosby.
Clifton A. Emahiser.
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2.L’Origine et l’Histoire Ancienne du Christianisme en Grande-Bretagne.
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Première partie
ai été conduit par l’Esprit à raconter l’histoire de la toute première église ÎleJs Britanniques, et à ces individus, tels que Joseph d’Arimathie et une bande de qui fut établie hors de Palestine, ou Terre Sainte, après la Passion de Yahshua le Christ. Cette histoire nous amène aux « Îles lointaines », les fidèles du Christ et de ceux qui établirent la descendance des élus d’Israël disper-sés dans toute l’Europe de l’Ouest et qui, en toutes circonstances, non seulement seront la fondation des premiers lieux de célébration du Christ, mais seront volon-taires pour sacrifier leur vie, quoi qu’il arrive, afin de répandre la vérité du Messie Vivant d’Israël.
Ceci est la première partie d’une série de brochures qui nous emmèneront à tra-vers l’histoire ancienne de l’ecclesia, le vrai corps de l’église des fidèles et des enseignants, apôtres et ambassadeurs de notre Messie. Ceci constitue aussi une revue critique d’un livre écrit par George F. Jowett, intituléThe Drama of the Lost 1 Disciples, © Covenant Publishing Company Limited, 121 Low Etherly, Bishop Au-ckland, Co Durham DL14 OHA. L’histoire que raconte Jowell est excellente, mais il est nécessaire de mettre en lumière toute divergence pouvant être contraire aux autres documents qui nous sont disponibles, et c’est ce que nous ferons ici. Plus qu’un simple récit de l’histoire de l’église primitive dans les Îles Britanniques, la Gaule et Rome, nous allons nous pencher sur le corps de cette église, vers ceux qui la rendirent possible par le dévouement de leurs vies à une telle cause.
L’histoire commence lorsque Yahshua était un jeune homme, quand il avait entre douze et trente ans, époque sur laquelle les Écritures sont silencieuses. Le seul témoignage que nous avons se trouve dans les Évangiles, lorsqu’Il était au temple durant la fête de la Pâque à l’âge de douze ans environ, lorsqu’Il faisait la lecture aux rabbins sur les lois et écritures sacrées. Le dernier témoignage se trouve dans Luc 2:52 :
« Et Jésus avançait en sagesse et en stature, et en faveur auprès de Dieu et des hommes».
1.Le Drame des Disciples Perdus.
LA PREMIÈRE ÉGLISE OUVERTE
J. Crosby
C’est d’ici, et jusqu’à ce qu’Il ait trente ans et commence Son ministère, que beau-coup de questions se posent concernant Sa vie, les « années manquantes ». E. Ray-mond Capt M.A., A.I.A., F.S.A. Scot, de l’Archæological Institute of America, dans son livreThe Traditions of Glastonbury, (à partir d’ici : TG), note les implications : ces dix-huit ans manquants ne furent pas passés en Palestine.
En Luc 4 :16–22, il est dit :
« Et il vint à Nazareth où il avait été élevé. . .et les yeux de tous ceux qui étaient dans la synagogue étaient arrêtés sur lui. . .et ils disaient, celui-ci n’est-il pas le fils de Joseph?»
Bien que nous savons des Écritures que Yahshua grandit à Nazareth, Il n’était pas reconnu par la communauté, qui se questionnait même sur Son identité.
En Matthieu 13:55, 56, ils demandent :
«Celui-ci n’est-il pas Marie ?et ses frères, sont-elles pas toutes ces choses?».
le fils du charpentier? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Jacques, et Joses, et Simon, et Jude? Et ses soeurs ne auprès de nous? D’où donc viennent à celui-ci toutes
On ne peut que se demanderpourquoi Yahshua était tellement étranger aux locaux qui connaissaient pourtant les membres de sa famille par leurs noms.
Un autre passage se trouve en Matthieu 17:24–25, où il est dit :
«Et lorsqu’ils furent venus à Capernaüm, les receveurs des didrachmes vinrent à Pierre, et dirent : Votre maître ne paie-t-il pas les didrachmes? Il dit : oui».
Nous savons maintenant par les Écritures que le Christ passa beaucoup de temps de Son ministère à Capernaüm, qui est décrite comme «sa propre ville» (Matt. 9:1 et Marc 2:1). Pourtant ici les collecteurs de taxes s’informent sur l’assujettis-sement de Yahshua à la « taxe pour les étrangers » qui s’applique uniquement aux visiteurs étrangers. On pourrait croire qu’un officier de Capernaüm reconnaîtrait un résident local de la ville. Il ne s’agissait pas d’une taxe du Temple, puisque les autorités n’étaient pas sûres de Sa nationalité, sinon Il aurait du payer la taxe du Temple avec un shekel juif, sans aucun doute. Mais Il paya avec une pièce grecque (statère) qu’Il fournit Lui-même. Il est évident qu’Il avait été absent de Palestine depuis un temps considérable.
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DISCIPLES DE« LAVOIE»
Lorsque Yahshua apparut devant Son cousin Jean, le baptiste semble à peine Le reconnaître, quand finalement Jean s’exclame (Jean 1:19) : «Voici l’Agneau de Dieu !». Si Yahshua avait vécu à Nazareth toutes ces années, Jean le Baptiste au-rait certainement reconnu son cousin. Puis, plus tard, Jean envoie deux de ses disciples pour s’enquérir de Lui, Matt. 11:3 : «Es-tu celui qui vient, ou devons-nous en attendre un autre?». Il est apparent que les deux ne se sont pas rencontrés depuis des années, quelles qu’aient été les circonstances.
Un autre incident qui suggère que Yahshua était absent de Son pays est trouvé en Jean 1:45–48, où Philippe trouve Nathanaël et lui dit qu’ils ont trouvé le Christ dont parle Moïse et les prophètes :
«. . .Jésus, le fils de Joseph, qui est de Nazareth. Et Nathanaël lui dit : “Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth?”».
Quand Nathanaël s’en va finalement avec Philippe, et que Yahshua le reconnaît, Nathanaël Lui demande comment il se fait qu’Il le reconnaisse. Comme le dit Capt :
«Il est manifeste que Nathanaël vivait à Cana de Galilée qui est située en-viron à huit kilomètres de la cité de Nazareth. Si le Christ avait vécu si près de lui pendant dix-huit ans, il semble étrange que Nathanaël ne l’ait pas reconnu. . .Est-ce que le Fils de Dieu n’aurait pas eu la moindre influence pendant dix-huit ans sur la communauté dans laquelle Il vivait?».
À la lumière de tout cela, ainsi que du fait du manque de données sur les premières années de Sa vie, des légendes existent qui proclament que le Christ voyagea sur de grandes distances, particulièrement avec Son oncle, Joseph d’Arimathie. Les ensei-gnants religieux d’Inde assurent qu’Il habita parmi eux, étudiant pendant trois ans avant de s’en aller vers le Tibet. D’anciens livres religieux indiens ont enregistré Sa visite au Népal, un royaume himalayen. D’autres traditions plus tardives parlent de Yahshua en Égypte. Mais les traditions les plus persistantes, qui nous donnent d’abondantes preuves, placent le Yahshua adolescent sur l’île mystique d’Avalon, dans le comté de Somerset et dans la ville de Glastonbury, en Angleterre.
L’histoire nous amène à Jérusalem, avec l’arrestation de Yahshua la nuit précédant Son exécution sur la croix. C’était le Jour de la Préparation avant le sacrifice de l’Agneau de la Pâque et de la Fête du Pain Sans Levain. Contrairement à ce que la plupart des gens comprennent de l’arrestation de Yahshua, malgré que les Écri-tures soient parfaitement claires à ce sujet, ce ne sont pas les Romains qui sont responsables de Son arrestation, mais bien les membres de la court du Sanhédrin, ceux qui étaient à la tête de la théocratie qui régnait sur le peuple de Jérusalem à cette époque. Le Sanhédrin connaissait déjà l’identité de Yahshua, qui Il était. Ses enseignements constituaient la plus grand menace pour leur gouvernement que
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LA PREMIÈRE ÉGLISE OUVERTE
J. Crosby
celui-ci ait jamais connue. Mais pour qu’ils puissent l’arrêter, et que cette arres-tation soit légale selon leurs lois, ils avaient besoin d’un citoyen pour L’identifier. Arrive alors Judas. Mais l’arrestation a été exécutée par la garde des prêtres du Sanhédrin. L’historien Josèphe atteste que les prêtres du Temple pouvaient légale-ment procéder à une arrestation. Les ethnarques et leurs employés avaient certes une telle autorité. Ils ne pouvaient pas, par contre, procéder aux exécutions ca-pitales, pouvoir qui appartenait uniquement à la court romaine qui régnait sur la Judée, et qui ne pouvait être obtenue que par une plainte de l’autorité romaine, ce qui n’était pas le cas ici. Cette arrestation fut faite tard dans la nuit, alors qu’il était illégal pour la court du Sanhédrin de se rassembler de nuit, et que c’était illégal selon la loi romaine car cela se passait après le coucher du Soleil, en particulier s’agissant d’une peine capitale pouvant se terminer par une exécution.
Ceux qui présidaient sur ce procès frauduleux étaient Caïphe et son beau-frère Anne, le grand-prêtre régnant du Judaïsme qui représentait la famille puissante et despotique des Sadducéens. C’était un exemple clair de la haine qui existe depuis la chute de la race adamique dans le Jardin d’Éden, entre la semence de la femme et la semence du serpent, la semence Sainte contre les enfants de Satan (Gen. 3:15).
Aucun des Sadducéens ne croyait en une résurrection ou en une après-vie. Jowett déclare dans son livre, à partir d’ici désigné par DDP, que les 71 membres du corps législatif du Sanhédrin, dominé par les Sadducéens sur les Pharisiens, 40 votèrent pour un non-lieu (ibid. p. 14). Pourtant, il faut noter que Jowett ne cite pas de source pour ses nombres de vote du Sanhédrin. Mais du fait qu’il ne s’agissait pas d’un crime capital, nous savons d’après les Écritures que Caïphe chargea illé-galement Yahshua de trahison, qui demanda alors l’intervention du procurateur romain, Ponce Pilate, selon la loi.
Pour la plupart des gens, y compris la plupart des érudits, Joseph d’Arimathie est simplement vu comme un homme riche qui prit le corps du Christ sur la croix et le plaça dans sa sépulture privée (Jean 39:42), et dont on entend plus parler après l’Ascension du Christ.
La Bible indique que Joseph, en plus d’être riche, était « un homme bon et juste ». Il était un disciple de Yahshua, un homme de grande distinction sociale et de haut rang officiel, «un conseiller honorable » (Luc 23:50). Il est évident qu’il était lui-même un membre du Sanhédrin, car les Écritures disent qu’il « ne s’était pas joint à leur conseil et à leur action » (Luc 23:51).
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«D’autres manuscrits historiques anciens se réfèrent à lui comme “Joseph de Marmore” d’Arimathie. “Mar” est un terme oriental pour seigneur, et “more” ou “mawe” signifie “grand”. Le titre signifie donc “Le grand sei-gneur Joseph d’Arimathie”, un titre se rapportant à sa naissance en tant que prince de la maison de David» (TG, p. 19).
DISCIPLES DE« LAVOIE»
Joseph d’Arimathie, le grand-oncle de Yahshua, était l’homme contre lequel les Sadducéens n’osaient pas s’opposer, pour biens des raisons qui seront discutées plus bas. Après que Christ ait expiré sur la croix ce sombre soir, ce fut ce Joseph, accompagné de Nicodème, qui prit le Christ Yahshua de la croix et fournit le suaire et la tombe pour Son enterrement.
Une note de bas de page tirée deThe Ensign Message, Royaume Uni, Volume 11, N°4, octobre–décembre 2009 (à partir d’ici : EM) :
«Un manuscrit oriental, connu sous le nom deL’Évangile de Nicodème, dont Tischendorf pensait qu’il date du “début du deuxième siècle” et que le Docteur Rendel Harris disait “très ancien”, déclare que Joseph d’Arimathie souffrit de persécution. Ceci indique que Nicodème (le dirigeant pharisien et converti de Jean 3:1–10 et 7:50) ne savait pas que Joseph avait du quitter la Palestine à cause de persécutions et n’avait pas connaissance de son départ en Grande-Bretagne. Nicodème était, comme son ami Jo-seph, un disciple secret et un homme riche, mais il montra du courage en protestant contre la condamnation de Jésus sans qu’Il ait pu être en-tendu. La référence finale se trouve dans Jean 19:39, où il est dit qu’il amena un présent coûteux d’épices afin d’oindre le corps du Christ. Rien de plus n’est connu de lui, à part un certain nombre de légendes. Son iden-tification avec le riche et généreux Naqdimon ben Gorian du Talmud est incertaine» (ibid., p. 34).
Joseph était le protecteur familial de Yahshua Christ et le gardien familial de Ma-rie, la mère du Christ, une sorte d’apôtre caché du Christ en Judée. Une note dans le livre de Jowett (DDP), en page 15(3), déclare« Lemême mot désigne Saint-Joseph, tout comme Saint-Jean l’Évangéliste – paranymphos – ou assistant de la Vierge Bénie» – Rév. L. Smithett Lewis,St. Joseph of Arimathea at Glastonbury (citant Jean de Glastonbury), p. 42; aussi, voirThe Magna Glastoniensa Tabula, avec la même référence et le même titre.
Il y a des raisons de penser que Joseph d’Arimathie n’était pas présent au procès final de Jésus. . .«[mais]Joseph croyait dans la validité de tous les enseignements de Jésus et finalement en souffrit» (L’Évangile de Nicodème,9:5–11). Mais c’est pré-cisément pour la raison qu’il était un gardien familial et un membre de haut rang dans le Sanhédrin et dans la communauté en Palestine comme ailleurs que Jo-seph put réclamer le corps du Christ si facilement. Selon la loi, il était le membre de la famille le plus proche, après Marie. Joseph deviendra bientôt l’apôtre de la Grande-Bretagne, quelque cinq cent soixante ans avant Saint-Augustin (du ca-tholicisme romain) sur le sol anglais. Ce sera Joseph, avec douze de ses propres apôtres, qui érigera la première église chrétienne au dessus du sol comme endroit de vénération.
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