La Vendée en l an II : défaite et répression - article ; n°1 ; vol.300, pg 173-185
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Annales historiques de la Révolution française - Année 1995 - Volume 300 - Numéro 1 - Pages 173-185
Claude Petitfrère, La Vandea nell'anno II, sconfitta e repressione.
C. P. rievoca la cronologia dell' ultima fasi della guerra di Vandea, tra la vittoria dell'esercito catolico e reale a Torfou il 19 settembre 1793 ed il suo annientamento totale a Savenay il 3 nevoso, anno II. Poi, fa il punto sullo stato delle ricerche riguardante la repressione. Questa inizio a seconda della riconquista e raggiunse il parossismo con l'azione delle colonne infernali di Tureau tra la fine di Nevoso e Pratile. Non si puô fare un bilancio quantitative preciso, ma è certamente considerabile. Senza minimizzare la responsabilità dei generali, e di Tureau in particolare, è tuttavia incontestable che tutti i convenzionali in missione, e non solo Carrier, abbiano disputato la nécessita di questa repressione e dell' importanza sua.
Claude Petitfrère, La Vendée en l'an II, défaite et répression.
C. P. rappelle la chronologie de la dernière phase de la guerre de Vendée entre la victoire de l'armée catholique et royale à Torfou le 19 septembre 1793 et son anéantissement total à Savenay le 3 nivôse an II. Puis il fait le point sur l'état des recherches concernant la répression. Elle commença au fur et à mesure de la reconquête et atteignit son paroxysme avec l'action des colonnes infernales de Tureau entre la fin de nivôse et prairial. On ne peut dresser un bilan quantitatif précis, mais il est à coup sûr considérable. Sans minimiser la responsabilité des généraux, et de Tureau en particulier, il est incontestable que tous les représentants en mission, et pas seulement Carrier, ont argumenté sur la nécessité de cette répression et de son ampleur.
Claude Petitfrère, The Vendée in the Year II. Defeat and Repression.
Claude Petitfrère recalls the chronology of the last phase of the war of the Vendée, between the victory of the Catholic and royal army at Torfou on 19 September 1793 and its total annihilation at Saveny on 3 Nivôse Year II. He then considers the state of research regarding the repression. The repression commenced simultaneously and proportionately with the reconquest. It reached its climax with the action of the infernal columns of Tureau between the end of Nivôse and Prairial. Although a precise quantification of this is not possible, it would surely be considerable. Without minimizing the responsibility of the generals, and Tureau in particular, it is incontestable that the representatives on mission, and not only Carrier, had argued for the necessity and breadth of this repression.
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1995
Nombre de lectures 20
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Claude Petitfrère
La Vendée en l'an II : défaite et répression
In: Annales historiques de la Révolution française. N°300, 1995. pp. 173-185.
Citer ce document / Cite this document :
Petitfrère Claude. La Vendée en l'an II : défaite et répression. In: Annales historiques de la Révolution française. N°300, 1995.
pp. 173-185.
doi : 10.3406/ahrf.1995.1780
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahrf_0003-4436_1995_num_300_1_1780Riassunto
Claude Petitfrère, La Vandea nell'anno II, sconfitta e repressione.
C. P. rievoca la cronologia dell' ultima fasi della guerra di Vandea, tra la vittoria dell'esercito catolico e
reale a Torfou il 19 settembre 1793 ed il suo annientamento totale a Savenay il 3 nevoso, anno II. Poi,
fa il punto sullo stato delle ricerche riguardante la repressione. Questa inizio a seconda della riconquista
e raggiunse il parossismo con l'azione delle colonne infernali di Tureau tra la fine di Nevoso e Pratile.
Non si puô fare un bilancio quantitative preciso, ma è certamente considerabile. Senza minimizzare la
responsabilità dei generali, e di Tureau in particolare, è tuttavia incontestable che tutti i convenzionali in
missione, e non solo Carrier, abbiano disputato la nécessita di questa repressione e dell' importanza
sua.
Résumé
Claude Petitfrère, La Vendée en l'an II, défaite et répression.
C. P. rappelle la chronologie de la dernière phase de la guerre de Vendée entre la victoire de l'armée
catholique et royale à Torfou le 19 septembre 1793 et son anéantissement total à Savenay le 3 nivôse
an II. Puis il fait le point sur l'état des recherches concernant la répression. Elle commença au fur et à
mesure de la reconquête et atteignit son paroxysme avec l'action des colonnes infernales de Tureau
entre la fin de nivôse et prairial. On ne peut dresser un bilan quantitatif précis, mais il est à coup sûr
considérable. Sans minimiser la responsabilité des généraux, et de Tureau en particulier, il est
incontestable que tous les représentants en mission, et pas seulement Carrier, ont argumenté sur la
nécessité de cette répression et de son ampleur.
Abstract
Claude Petitfrère, The Vendée in the Year II. Defeat and Repression.
Claude Petitfrère recalls the chronology of the last phase of the war of the Vendée, between the victory
of the Catholic and royal army at Torfou on 19 September 1793 and its total annihilation at Saveny on 3
Nivôse Year II. He then considers the state of research regarding the repression. The repression
commenced simultaneously and proportionately with the reconquest. It reached its climax with the
action of the infernal columns of Tureau between the end of Nivôse and Prairial. Although a precise
quantification of this is not possible, it would surely be considerable. Without minimizing the
responsibility of the generals, and Tureau in particular, it is incontestable that the representatives on
mission, and not only Carrier, had argued for the necessity and breadth of this repression.LA VENDEE EN L'AN II :
DÉFAITE ET RÉPRESSION
Le 22 septembre 1793, quand débute un an II qui n'a pas encore d'exis
tence légale, les Vendéens sont auréolés de la victoire qu'ils viennent de
remporter à Tor fou, trois jours auparavant, contre la fameuse « Armée
de Mayence » (1). Un an plus tard, il n'y a plus d'armée catholique et
royale, plus de guerre de Vendée, mais une guérilla, semblable à la chouann
erie du nord de la Loire, s'est durablement installée au sud du fleuve.
Cette situation est le résultat d'une double évolution politico-militaire :
la défaite des Vendéens et la répression qui l'a accompagnée et suivie.
*
* *
L'événement majeur, dont dépend tout le reste, est la gigantesque
bataille qui se déroule du 15 au 17 octobre autour de Cholet (2). Le
1er octobre, Barère, qui joue le rôle de procureur de la République dans
l'affaire vendéenne, était monté une nouvelle fois à la tribune (3) pour
expliquer que la victoire de la Révolution sur tous ses ennemis tant de
l'étranger que de l'intérieur dépendait de la destruction de la Vendée (4).
La Convention, exaspérée par l'opiniâtreté de la résistance, avait alors donné
(1) La garnison de Mayence, commandée par Aubert Dumayet et Kléber qui avait capitulé le 23 juil
let avec les honneurs de la guerre.
(2) Pour l'histoire « événementielle », on peut consulter le lieutenant-colonel H. de Malleray, Les
Cinq Vendées. Précis des opérations militaires sur l'échiquier vendéen de 1793 à 1832..., Angers, Siraudeau,
Paris, Pion, 1924, 216 p., P. Doré Graslin, Itinéraires de la Vendée militaire. Journal de la Guerre
des Géants — 1793-1801, Paris, Garnier, 1979, 225 p. et le livre récent du général Y. Gras, La guerre
de Vendée (1793-1796), Paris, Economica, 1994, 184 p. qui n'utilise malheureusement comme sources
que les mémoires des contemporains et non les documents d'archives.
(3) Barère a déjà été à l'origine du décret du 1er août qui avait notamment décidé du transfert en
Vendée de la garnison de Mayence.
(4) Cf. l'exorde de ce discours dans Cl. Petitfrère, La Vendée et les Vendéens, Paris, Gallimard,
coll. Archives, 1981, pp. 40-41.
Annales Historiques de la Révolution Française — 1995 — N° 2 174 CLAUDE PETITFRÈRE
ordre à l'armée des côtes de La Rochelle réorganisée sous le nom d'armée
de l'ouest, de « terminer, d'ici au 20 octobre, l'exécrable guerre de la
Vendée ».
Effectivement le coup mortel a été frappé dans les temps, même si
la guerre est encore loin d'être terminée. Les principaux chefs, Bonchamps,
Lescure et d'Elbée, sont hors de combat et quelque 70000 ou 80000
personnes, « soldats » et « civils » mêlés, refluent en désordre vers la Loire
qu'ils réussissent à traverser, le 18 octobre, de Saint-Florent-le- Vieil à
Varades.
Rappelons que ce n'est pas la première fois que les Vendéens fran
chissent le fleuve. Après avoir pris Saumur, le 9 juin, ils s'étaient rendus
maîtres d'Angers et avaient vainement tenté de prendre Nantes. L'objectif
était double : établir une base pour un éventuel débarquement des Anglais
et des émigrés, constituer une tête de pont vers ces pays bretons qui s'étaient
insurgés en mars au moment du « tirage au sort » et étaient susceptibles
de passer « de la jacquerie à la chouannerie », pour reprendre un titre
de Roger Dupuy (5).
Ces deux idées avaient trotté dans l'esprit des chefs durant tout l'été.
Au mois d'août dans la réponse au questionnaire que le secrétaire d'État
britannique Henry Dundas lui avait fait passer par l'intermédiaire du
chevalier de Tinténiac, le conseil supérieur de Châtillon-sur-Sèvre avait
envisagé une traversée de la Loire pour le cas où les Anglais ne pourraient
débarquer sur les côtes du Poitou car les Bretons, affirmait-il, « sont bien
disposés et n'attendent que des chefs » (6).
Mais quand il s'agit de passer à l'acte, après le désastre de Cholet,
l'« état-major » de l'insurrection est divisé. La Rochejaquelein, Lescure
et même d'Elbée sont hostiles à l'aventure; d'autres lui sont favorables
comme Bonchamps et surtout le prince de Talmont qui, dès le 17 octobre,
a établi une tête de pont à Varades. En fait c'est la panique qui a provoqué
un mouvement impossible à contenir.
Commence alors, sous la houlette du jeune Henri de La Rochejaquelein,
ce que les insurgés ont baptisé eux-mêmes la « virée de galerne » (7). On
pourrait dire que la Vendée n'est plus dans la Vendée, puisque les épisodes
majeurs de cette dernière phase de la guerre se déroulent hors du territoire
insurgé. Ce serait oublier que celui-ci n'est pas vierge de combattants.
Comme souvent, Charette a fait cavalier seul à la tête de ses maraîchins.
S'il avait participé à la victoire de Torfou, il n'était pas présent dans le
combat décisif de Cholet, préférant marcher vers l'ouest et occuper Noir-
(5) R. Dupuy, De la Révolution à la Chouannerie, Paris, Flammarion, 1988, chap. VIII, p. 277.
(6) Cl. Petitfrère, Les Vendéens de l'Anjou (1793), C.T.H

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