Le pessimisme au 19e siècle: Leopardi - Schopenhauer - Hartmann
326 pages
Français

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v'vyvy i^Mk^mét- ™ 1 1"'HWÔVM- »«:WV V jQMMn $S$É Présentée! to the library theqf TORONTOUNIVERSITY OF h :L1BR> LE ^y PESSIMISME e XIX SIÈCLEAU - -SCHOPENHAUER HARTMANNLÉOPARDI CAROPAR E. FRANÇAISEDE L'ACADÉMIE EDITIONDEUXIEME Revue et augmentée PARIS 1ET CLIBRAIRIE HACHETTE BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 7979, 1880 réservésDroits de propriété cl de traduction AVANT-PROPOS Jamais on n'a agité avec autant de notre époque la question dupassion qu'à celle du prix de lavie. Quellevaleurmal et doit-elle avoir aux yeux d'un hommela vie réfléchi, éclairé par l'expérience et la science modernes? Est-il vrai que lemonde mauvais, qu'il ait un mal radical,soit y absolu, dans la nature et dansinvincible, l'humanité, soit un malheurque l'existence que le néant vaille mieux que l'être?et Ces propositions sonnent étrangement aux PESSIMISME AU XIX"II LE SIÈCLE. oreilles des hommes de notre temps, par acti-étourdis le bruit de leur propre justement fiers des progrès lavité, de science, et dont le tempérament médio- crement élégiaque s'accommode à mer- veille séjour prolongé sur cette terre,d'un des conditions laborieuses qui leur sont faites, de la somme des biens et des maux Elle existequi leur sont départis.

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LE ^y PESSIMISME e XIX SIÈCLEAU - -SCHOPENHAUER HARTMANNLÉOPARDI CAROPAR E. FRANÇAISEDE L'ACADÉMIE EDITIONDEUXIEME Revue et augmentée PARIS 1ET CLIBRAIRIE HACHETTE BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 7979, 1880 réservésDroits de propriété cl de traduction AVANT-PROPOS Jamais on n'a agité avec autant de notre époque la question dupassion qu'à celle du prix de lavie. Quellevaleurmal et doit-elle avoir aux yeux d'un hommela vie réfléchi, éclairé par l'expérience et la science modernes? Est-il vrai que lemonde mauvais, qu'il ait un mal radical,soit y absolu, dans la nature et dansinvincible, l'humanité, soit un malheurque l'existence que le néant vaille mieux que l'être?et Ces propositions sonnent étrangement aux PESSIMISME AU XIX"II LE SIÈCLE. oreilles des hommes de notre temps, par acti-étourdis le bruit de leur propre justement fiers des progrès lavité, de science, et dont le tempérament médio- crement élégiaque s'accommode à mer- veille séjour prolongé sur cette terre,d'un des conditions laborieuses qui leur sont faites, de la somme des biens et des maux Elle existequi leur sont départis." />

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h:L1BR>LE
^y
PESSIMISME
e
XIX SIÈCLEAU
- -SCHOPENHAUER HARTMANNLÉOPARDI
CAROPAR E.
FRANÇAISEDE L'ACADÉMIE
EDITIONDEUXIEME
Revue et augmentée
PARIS
1ET CLIBRAIRIE HACHETTE
BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 7979,
1880
réservésDroits de propriété cl de traductionAVANT-PROPOS
Jamais on n'a agité avec autant de
notre époque la question dupassion qu'à
celle du prix de lavie. Quellevaleurmal et
doit-elle avoir aux yeux d'un hommela vie
réfléchi, éclairé par l'expérience et la
science modernes? Est-il vrai que lemonde
mauvais, qu'il ait un mal radical,soit y
absolu, dans la nature et dansinvincible,
l'humanité, soit un malheurque l'existence
que le néant vaille mieux que l'être?et
Ces propositions sonnent étrangement auxPESSIMISME AU XIX"II LE SIÈCLE.
oreilles des hommes de notre temps,
par acti-étourdis le bruit de leur propre
justement fiers des progrès lavité, de
science, et dont le tempérament médio-
crement élégiaque s'accommode à mer-
veille séjour prolongé sur cette terre,d'un
des conditions laborieuses qui leur sont
faites, de la somme des biens et des maux
Elle existequi leur sont départis. cepen-
cette philosophie qui maudit la vie,dant,
non-seulement elle se manifeste danset
livres brillants et aventureux,quelques
jetés comme un défi à l'optimisme scienti-
fique et industriel du siècle, elle se déve-
loppe par la discussion même, elle se
contagion subtilepropage par une dans
un certainnombre d'esprits qu'elle trouble.
sorte de maladie intellectuelle,C'est une
maladie privilégiée, concentréemais une
dans les sphères de la hautejusqu'à cejour

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