Le principe des nationalités et son application dans les traités de paix de Versailles et de Saint-Germain

Vidan Blagoyévitch

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" EDITIONS "DE LA VIE UNIVERSITAIRE" DE CONTI, 1313, QUAI PARIS Francs: 25PRIX PRINCIPE DES NATIONALITÉSLE TRAITÉS DE PAIXAPPLICATION DANS LESET SON SAINT-GERMAINDE VERSAILLES ET DE dédie pages, gage de piétéJe ces filiale, à mes très chers parents, de leur tendreen reconnaissance sollicitude. LE PRINCIPE DES NATIONALITÉS et son application dans les Traités de Paix de Versailles et de Saint-Germain PAR VIDAN BLAGOYÊVITCH Docteur en Droit EDITIONS " "DE LA VIE UNIVERSITAIRE 13, QUAI DE CONTI, 13 PARIS LE PRINCIPE DES NATIONALITES ET SON APPLICATION DANS LES TRAITÉS DE PAIX DE VERSAILLES ET DE SAINT-GERMAIN INTRODUCTION HISTORIQUE CHAPITRE PREMIER différentes races qui composent la NationDes française et l'unité de la France (1) ait l'habitude de considérer la nation fran-Malgré qu'on étant uniquement composée d'une seule race,çaise comme au contraire, nous enseigne que des multitudesl'histoire se sont succédées dans les premiers siècles d^de races, chrétienne, sur l'emplacement de l'a France actuelle.l'ère nationalitéiBibliographie: Langnon: Origine et formation de la(1) de l'ancienne France, t. II, 20 etfrançaise; Flach: Les origîne(S p." />

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EDITIONS
"DE LA VIE UNIVERSITAIRE"
DE CONTI, 1313, QUAI
PARIS
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TRAITÉS DE PAIXAPPLICATION DANS LESET SON
SAINT-GERMAINDE VERSAILLES ET DEdédie pages, gage de piétéJe ces
filiale, à mes très chers parents,
de leur tendreen reconnaissance
sollicitude.LE PRINCIPE DES NATIONALITÉS
et son application dans les Traités de Paix
de Versailles et de Saint-Germain
PAR
VIDAN BLAGOYÊVITCH
Docteur en Droit
EDITIONS
" "DE LA VIE UNIVERSITAIRE
13, QUAI DE CONTI, 13
PARISLE PRINCIPE DES NATIONALITES
ET SON APPLICATION
DANS LES TRAITÉS DE PAIX DE VERSAILLES
ET DE SAINT-GERMAIN
INTRODUCTION HISTORIQUE
CHAPITRE PREMIER
différentes races qui composent la NationDes
française et l'unité de la France (1)
ait l'habitude de considérer la nation fran-Malgré qu'on
étant uniquement composée d'une seule race,çaise comme
au contraire, nous enseigne que des multitudesl'histoire
se sont succédées dans les premiers siècles d^de races,
chrétienne, sur l'emplacement de l'a France actuelle.l'ère
nationalitéiBibliographie: Langnon: Origine et formation de la(1)
de l'ancienne France, t. II, 20 etfrançaise; Flach: Les origîne(S p.
<130 suiv. Guizot: Essai de l'histoire de FranceBuiv., t. IV, p. et ;
Mérovingiens, précédésThierry: Récits du tempis des(1836); Auffiistin
de France. Paris 1840, 2 vol. et surtoutde considération sur l'histoire
l'œuvre capitale de /. Bnihnes : La géographie humaine de la France,
Comment s'est formé le peuple deParis 1920. Chapitre III intitulé:
lointaine^ origines. De la diversité des races versFrance. Ses plus
de la Natiop.I/'imité—— 6
Les habitants primitifs des provinces de la France actuelle,
étaient les Ibères, les Ligures, les Phéniciens et les Grecs
(ces deux derniers habitaient presque exclusivement le littoral
méditerranéen), puis les Celtes, les Gal'ates et les Gaulois
(en latin Galli, de gallicus-coq, leur emblème national, d'où
coq Gaulois), « qui sont des termes absolument synonymes
bien qu'ils désignent ordinairement trois rameaux diffé-
rents d'une même race » (Longnon: Origine et formation
de la nationalité française, p. 15.)
Les Romains avec César occupèrent la Gaule oii ils trou-
vèrent des éléments ethniques très divers. La Gaule sous
les Romains, jouissait de l'unité de langage, et de Funit^
administrative. C'est ces deuxà privilèges, fruits d'une longue
et tenace lutte, que les Barbares, lors de leurs invasions, s'at-
taqueront le plus, et que les rois francs rétabliront après la
période de crise qui précédera l'installation définitive des
Barbares.
iveDéjà au siècle, l'invasion se produisit, mais dès le
ve siècle, les trois peuples germains, lés Goths, les Bour-
guignons et les Francs fondaient en France de véritables
Etats. On voit aussi s'établir lesy Alémans, l'es Saxons
et même les Alans.
« Les Alémans traversent le Rhin et occupent l'Alsace. Quant aux
Saxons, population essentiellement maritime, ils créent sur une
partie du littoral gaulois entre les Bouches de l'Escaut et l'embou-
chure de la Loire, une suite de colonies isolées les unes des autres,
tandis qu'une nation celtique d'outre-raer, les(1) Bretons, progressi-
vement et par petits groupes, arriva à ranger sous ses lois la
majeure partie delà péninsule armoricaine » (Longnon, op. cit., p. 28).
Peuplade înous(1) paraît plus exacte, car c'est encore trop tôt de
parler ide ination.