Le racisme n est pas de l idolâtrie
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Le racisme n'est pas de l'idolâtrie

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LE RACISME N’EST PAS DE L’IDOLÂTRIE ARNOLD KENNEDY INTRODUCTION Les églises « chrétiennes », presque sans exception, déclarent « Le racisme est de l’idolâtrie » ou une phrase de ce genre. L’argument qu’ils offrent est : « le racisme est de l’idolâtrie parce que son identité est dans la race plutôt que dans le Christ ». Bien sûr cet argument pourrait être vrai dans le cas d’une personne connaissant son identité raciale en tant qu’Israélite mais qui marche « dans la chair » plutôt que « dans l’Esprit ». L’argument n’est pas vrai parce qu’il ne correspond pas à la définition biblique de l’idolâtrie. Nous devons donc examiner cette définition de plus près. ÉTYMOLOGIE Le mot idolâtrie vient du grec, eidololatria¯ , un mot composé à partir de eidolon¯ , « image » ou « figure », et latreia, « adoration ». Le terme grec lui-même n’est pas trouvé dans la Septuagint (LXX), dans Philon, dans Josèphe ou dans les autres écrits hellènes. Dans le Nouveau Testament, le mot grec se trouve uniquement dans les lettres de Paul, dans I Pierre et en Révélation. VISIONS DIFFÉRENTES DE CE QUI CONSTITUE L’IDOLÂTRIE Le Judaïsme est une religion qui interdit absolument toute forme d’idolâtrie et qui prétend que l’idolâtrie ne se limite pas à l’adoration d’une idole elle-même mais également à toute forme d’adoration impliquant une représentation artis- tique quelconque de Dieu.

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Publié le 18 février 2014
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LE RACISME NEST PAS DE LIDOLÂTRIE
INTRODUCTION
ARNOLDKENNEDY
Les églises «chrétiennes »,presque sans exception, déclarent «Le racisme est de l’idolâtrie » ou une phrase de ce genre. L’argument qu’ils offrent est : « le racisme est de l’idolâtrie parce que son identité est dans la race plutôt que dans le Christ ». Bien sûr cet argument pourrait être vrai dans le cas d’une personne connaissant son identité raciale en tant qu’Israélite mais qui marche «dans la chair» plutôt que «dans l’Esprit». L’argument n’est pas vrai parce qu’il ne correspond pas à la définition biblique de l’idolâtrie. Nous devons donc examiner cette définition de plus près.
ÉTYMOLOGIE
Le motidolâtrievient du grec,eidol¯olartai, un mot composé à partir denoeiold¯, « image »ou «figure »,etlatreiaadoration »., «Le terme grec lui-même n’est pas trouvé dans la Septuagint (LXX), dans Philon, dans Josèphe ou dans les autres écrits hellènes. Dans le Nouveau Testament, le mot grec se trouve uniquement dans les lettres de Paul, dans I Pierre et en Révélation.
VISIONS DIFFÉRENTES DE CE QUI CONSTITUE LIDOLÂTRIE
Le Judaïsme est une religion qui interdit absolument toute forme d’idolâtrie et qui prétend que l’idolâtrie ne se limite pas à l’adoration d’une idole elle-même mais également à toute forme d’adoration impliquant une représentation artis-tique quelconque de Dieu. Le Judaïsme soutient que toute croyance ou pratique qui interfère de façon significative avec la relation qu’un Juif entretient avec Dieu
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Arnold Kennedy
peut, jusqu’à un certain point, être considérée comme de l’idolâtrie. C’est proba-blement de là que les églises «judéo-chrétiennes »tirent leur vison non-biblique de ce qui constitue l’idolâtrie.
Certains groupes religieux ont adopté une vision similaire à l’Islam; ils dénoncent l’utilisation de tout objet religieux, que celui-ci soit en deux ou en trois dimensions. Le problème provient de différentes interprétations du Décalogue, communément connu sous le nom de « Dix commandements » :
« Tun’auras point d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance de ce qui est dans les cieux en haut, et de ce qui est sur la terre en bas, et de ce qui est dans les eaux au-dessous de la terre. Tu ne t’inclineras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, Yahweh, ton Dieu, je suis un El jaloux, qui visite l’iniquité des pères sur les fils, sur la troisième et sur la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui use de bonté envers des milliers de ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements» (Exode 20:3–6).
Le mot hébreu pour «ressemblance »signifie «quelque chose de proportionné (c’est-à-dire de confectionné), de mis en forme» et n’inclut donc pas des choses comme une peinture ou une photographie. Il y a beaucoup de discussions quant à savoir si cette définition inclut ou non les prétendues « images » de Jésus, comme les icônes des églises orthodoxes. Le racisme ne peut tout simplement pas être une idole puisque le racisme n’est pas un objet physique de formes proportionnées.
Dans l’Ancien Testament, les images et les statues n’étaient pas absolument condam-nées pour elles-mêmes; nous en avons des exemples comme les images gravées decherubimserpent de bronze mentionné dans leornant l’Arche d’Alliance ou le Livre des Nombres. On se prosternait devant les apparitions d’anges de Dieu (Jo-sué 5:14), mais sans les adorer. Le serpent d’airain que fit Moïse fut «vu »,un mot signifiant «regardé attentivement», mais il n’existe aucune suggestion qu’il fut jamais adoré. À une époque plus tardive, quand les Israélites commencèrent à adorer ce serpent, le Roi Ézéchias le fit détruire.
Il existe des groupes protestants très conservateurs évitant tout usage d’images religieuses, même pour servir d’inspiration ou d’instruction. Ils voient ces images comme une incitation à ce qu’il considèrent être de l’idolâtrie.
QUEST-CE QUE LIDOLÂTRIE EN PRATIQUE?
L’apôtre Paul dit :
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« Carla colère de Yahweh est révélée du ciel contre toute impiété et toute iniquité des hommes qui possèdent la vérité tout en vivant dans l’iniquité : parce que ce qui se peut connaître de Yahweh est manifeste parmi eux; car Yahweh le leur a manifesté; car, depuis la fondation du monde, ce qui ne se peut voir de lui, savoir et sa puissance éternelle et sa divinité, se discerne par le moyen de l’intelligence, par les choses qui sont faites, de manière à les rendre inexcusables : – parce que, ayant connu Yahweh, ils ne le glorifièrent point comme Yahweh, ni ne lui rendirent grâces; mais ils devinrent vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence fut rempli de ténèbres : se disant sages, ils sont devenus fous, etils ont changé la gloire du Dieu incor-ruptible en la ressemblance de l’image d’un homme corruptible et d’oiseaux et de quadrupèdes et de reptiles» (Rom. 1:18–23).
Notez le mot « image » et de quoi sont constituées les images. Paul parle ici de gens à qui il a été donné la connaissance de Dieu et qui changent cette connaissance en images physiques, comme objets de culte. L’« image », ici, est le mot grecikon (d’où provient certainement notre mot «icône »).Il s’agit d’une représentation de quelque chose sous forme d’objet physique. La même chose s’applique au mot «idole »,oud¯eilono. Nous chercherions en vain un exemple où ces mots dé-signeraient autre chose qu’une représentation d’un objet physique. Dans l’Ancien Testament, les idoles sont toujours décrites comme des choses qui peuvent être taillées, gravées, brûlées, portées ou sur lesquelles on peut s’asseoir. L’idolâtrie était l’adoration de tels objets physiques.
Beaucoup de religions soutiennent que le but du culte est d’amener quelqu’un vers la divinité. Tout ensemble de croyances ou de pratiques interférant de façon significative avec ce but est supposé s’appeler idolâtrie. Des concepts populaires non-bibliques d’idolâtrie incluent : 1. Untrès fort attachement à un pays, qu’une religion considère comme inap-proprié, 2. Untrès fort désir d’obtenir du sexe et de la richesse, qu’une religion considère inapproprié, 3. Untrès fort désir de réputation ou de reconnaissance, qu’une religion consi-dère comme inapproprié, 4. Adorerune créature de Dieu, 5. Undésir obsessif de gagner de l’argent, 6. Lagloutonnerie, 7. Lespossessions. Tous ces exemples sont non-bibliques. L’idée des églises selon laquelle une idole est quelque chose de différent d’une image physique, telle que des différences raciales, est plutôt bizarre. Il est vrai que les races possèdent des différences physiques ou
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une structure génétique sous-jacente différente, inaltérable et héréditaire, mais ces différences ne pourront jamais être taillées ou gravées en objets de culte.
Dans les pages de l’Ancien Testament, nous trouvons, en I Samuel 15:23 :
« Carla rébellion est comme le péché de divination, et l’obstination comme une idolâtrie et des théraphim ».
Mais ce que désiraient ces Israélites étaient les choses physiques qu’ils prirent aux Amalékites en dépit de l’interdiction divine.
De même, nous trouvons en Colossiens 3:5 la phrase « la cupidité, qui est de l’ido-lâtrie »,mais on peut difficilement convoiter quelque chose d’abstrait comme le racisme.
QUEST-CE QUUNE IDOLE?
Nous avons vu ce qu’est une idole dans la Bible : une représentation physique de quelque chose d’autre. Étymologiquement, l’idolâtrie dénote un culte divin envers une image. Comme sur la plupart des sujets, la religion a repoussé les frontières et a redéfini l’idolâtrie comme une chose quelconque qui est substituée à une autre, qui est adorée et qui n’est pas le vrai Dieu, ce qui est une extension non-biblique de la définition réelle. Certains « pères de l’église » croyaient que l’idolâtrie consiste à rendre un honneur (cultus) divin à des choses qui ne sont pas Dieu, ou à Dieu Lui-même d’une façon erronée; ce qui signifie accorder révérence à toute chose autre que Dieu Lui-même. Aujourd’hui, dans certaines églises, il est affirmé qu’une idole peut être une chose comme une nouvelle voiture, du sport, le travail, etc. C’est faux car il ne s’agit pas de faire une image physique de quelque chose d’autre en vue de l’adorer.
Le racisme, exprimé par le jugement des gens en fonction de la couleur de leur peau, ne peut pas être de l’idolâtrie, même si cela implique de la peur, de la haine, de la suspicion et des jugements préconçus. Les déclarations des églises, selon lesquelles « le racisme est de l’idolâtrie », sont donc fausses par définition biblique.
L’AFFIRMATION«LE RACISME EST DE LIDOLÂTRIE»
Nous pouvons voir que l’affirmation «le racisme est de l’idolâtrie» est basée sur la doctrine non-biblique de la «Fraternité des Hommes», comme on peut s’en convaincre avec la déclaration suivante de l’United Church of Canada :
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«Le racisme est un système d’oppression nourri par des attitudes indi-viduelles et collectives et par des actions qui discriminent, oppressent, excluent et limitent des groupes minoritaires sur la base de leur race ou de leur couleur de peau. Il est systémique parce que il a le pouvoir d’inhiber la réalisation des pleins potentiels d’humanité par ceux qui font l’expérience de discriminations raciales. «Le racisme est mauvais. Le racisme est de l’idolâtrie. Le racisme est un péché. L’injustice raciale affecte le corps entier du Christ. Le péché implique non seulement ceux qui commettent le péché mais ceux qui en sont les victimes. Cet aspect du péché, impliquant l’expérience et la perspective de ceux qui en souffrent a été généralement ignoré, jusqu’à récemment, par les théologiens traditionnels. «En tant que Peuple de Dieu, nous sommes tous appelés à aborder le péché de racisme. La Déclaration de Foi pour les Ministères Ethniques note que “l’église n’est pas unie; l’église est brisée. Cela est un péché. nous croyons que nous sommes tous égaux devant Dieu. Nous croyons que le racisme est un péché et viole le désir de Dieu pour l’humanité”».
Nous pouvons voir mis en avant le concept selon lequel toutes les races sont « le corps entier du Christ », un concept totalement non-biblique quand on prend connaissance de toutes les déclarations racistes dans la Bible, et « l’assemblée qui est Son corps» (Éph. 1:22), où l’assemblée (mot presque toujours traduit par « église »)est composée d’Israélites convertis et rachetés par le sang, qui sont décrits dans ce même chapitre comme «possession acquise». La déclaration de l’United Church of Canada admet que ce concept de racisme est d’invention ré-cente, ayant «été généralement ignoré par les théologiens traditionnels», ce qui signifie qu’il ne s’agit pas d’un fait de l’histoire de l’église : c’est non-biblique!
e La 32Assemblée Générale de l’Église Presbytérienne d’Amérique déclara en juin 2004 :
«une croyance ou pratique, implicite ou explicite, quiLe racisme est distingue ou valorise qualitativement une race par rapport à d’autres races. D’un point de vue biblique, la position de l’Assemblée Générale est que le racisme, comme il est défini dans la lettre, est un péché et que la repentance doit suivre, à la fois individuellement et collectivement».
Puis ils continuent par quelque chose qui pourrait être mis à leur crédit s’ils l’ap-pliquaient correctement :
«Le défi qui se présente à nous est de vivre selon l’Évangile que nous avons reçu. Puisque nous recherchons l’esprit et le cœur du Seigneur dans nos vies comme peuple de Dieu, il est bon qu’il nous soit rappelé directement par la Parole de Dieu l’amour du Christ, un amour si grand
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que le Christ donna Sa vie pour nous, de façon que nous puissions être réconciliés à Lui. C’est Son amour qui nous impose de proclamer l’Évangile et de vivre dans sa lumière, de manière à ce que non seule-ment nous devenions des fils de Dieu, mais qu’en Lui nous devenions même la vertu divine».
Ce qu’ils prétendre être : « l’esprit et le cœur du Seigneur », est leur propre inven-tion. L’expression « donna Sa vie pour nous » provient de
« .. .qui s’est donné lui-même pour nous, afin qu’il nous rachetât de toute iniquité et qu’il purifiât pour lui-même un peuple acquis, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:14).
Qui est le « nous » dans cette phrase? Ce Livre de Tite est écrit à la nation « élue » (Israël), pour laquelle seule le mot « racheté » peut s’appliquer. Aucune autre race qu’Israël ne pourrait être rachetée puisque aucune autre race qu’Israël n’a jamais été déclarée être la possession de Dieu dans l’Ancien Testament. Dans la décla-ration de l’église, en un endroit il est affirmé que tous les peuples sont déjà les enfants de Dieu, et pourtant un peu plus loin on nous parle de devenir les enfants de Dieu en vivant dans la lumière de l’Évangile.. .
L’expression «peuple de Dieu» est utilisée ici, mais elle est utilisée dans un sens universel, désignant toutes les races. Elle n’est pas utilisée dans le sens limité que lui donne Paul, à savoir être «le Juif» (le Judéen de la Maison de Juda) et «le Grec » (la Maison d’Israël parlant grec) :
« Carje n’ai pas honte de l’évangile, car il est la puissance de Yahweh en salut à quiconque croit, et au Juif premièrement, et au Grec. Car la justice de Yahweh y est révélée sur le principe de la foi pour la foi, selon qu’il est écrit : “Or le juste vivra de foi” » (Rom. 1:16, 17).
Comment toutes les races pourraient-elles tenir dans l’expression «le Juif et le Grec » ?
DÉCLARATIONS DES ÉGLISES CONCERNANT LÉLIMINATION DU RACISME
Il existe un mouvement de masse dans les églises mondiales pour «éliminer le racisme ». Examinons quelques déclarations, après quoi nous pourrons parler des suppositions qui y sont faites. L’activité d’élimination du racisme implique à la fois l’Église et l’État et c’est un objectif des Nations-Unies. Voici quelques-unes de leurs déclarations, ainsi que quelques réponses :
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1a. «Tout être humain créé à l’image de Dieu est une personne pour laquelle le Christ mourut. Le racisme, qui utilise l’origine raciale d’une personne afin de déterminer sa valeur, est un assaut contre les valeurs du Christ et un rejet de son sacrifice» (World Council of Churches, 1980). 1b. «Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre [voirLe PèreetLe Logos] image, selon notre ressemblance, et qu’ils dominent sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre. Et Dieu créa l’homme à son image; il le créa à l’image de Dieu; il les créa mâle et femelle (Genèse 1:26, 27) (voirLes Sept Jours de la Création)». 1c. «Chrétiens croient que Dieu créa tous les humains à Son image,Les et tous les humains sont donc reliés entre eux en tant qu’égaux devant Dieu. Pour les Chrétiens, une des raisons de la naissance, de la mort et de la résurrection de Jésus était d’unir tous les peuples».
L’affirmation des églises selon laquelle un des buts de la mort et de la résurrec-tion de Jésus était d’unir tous les peuples est fausse car la séparation raciale est requise dans les deux Testaments. Le mot «homme »ici est utilisé dans un sens générique. Dans la Septuagint (LXX), le mot traduit par «Adam »n’apparaît pas avant Genèse chapitre deux. Les mâles et femelles génériques furent « créés » tan-dis que l’« Adam » de Genèse 2 fut « formé ». Les races n’existaient pas encore dans le sens biblique du mot « race » que l’on trouve tel qu’en Gen. 19:37 : « Et l’aînée enfanta un fils, et appela son nom Moab : lui, est le père des Moabites, jusqu’à ce jour ». Proclamer qu’il s’agit de toutes les races est donc une supposition. La défi-nition de « race » utilisée par les églises n’est pas la même que dans la présentation 1 biblique.
En ce qui concerne «un rejet de Son sacrifice», il existe beaucoup de passages dans les Écritures qui limitent «Son sacrifice» uniquement à «Son peuple». Par exemple :
Matt. 1:21 : « Et elle enfantera un fils, et tu appelleras son nom Yahshua [“Yah sauveur”], car c’est lui qui sauverason peuplede leurs péchés ». ; et sa génération, qui laIl est ôté de la prison et du jugementÉsaïe 53:8 : « racontera ?Car il a été retranché de la terre des vivants; à cause de la trans-gression demon peuple, lui, a été frappé ».
1. La théorie des «deux créations» de Kennedy est fausse. Il n’y a jamais eu qu’une seule Création de l’homme – Adam, l’homme Blanc. Voir par exemple Ésaïe 43:1, où les termes « créé » et « formé » s’appliquent au peuple d’Israël dans le même verset. De plus, le fait même que dans Gen. 1 Yahweh «les créa mâle (singulier) et femelle (singulier)» et pas «selon leur espèce» ou « selon leur famille (ou race) » indique clairement qu’il s’agit de la Création d’Adam. Le Christ ne parla jamais de plusieurs créations, mais de la seule et unique Création d’Adam. (N.D.T.)
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Et Siméon les bénit et dit à Marie sa mère : Voici, celui-ci est misLuc 2:34 : « pour la chute et le relèvement de plusieursen Israël, et pour un signe que l’on contredira ». « Et il fera retourner plusieurs des filsLuc 1:16 : d’Israëlà Yahweh leur Dieu ».
2a. «Depuis le commencement des temps, les peuples ont combattu le sujet du racisme. Le racisme est une façon dangereuse et inefficace d’aimer votre prochain. Jésus nous demande d’aimer notre prochain comme nous nous aimons nous-mêmes. Comment pouvons-nous faire cela si nous discriminons des gens à cause de leur couleur de peau?». 2b. «réellement la loi royale, selon les Écritures,Si vous accomplissez “Tu aimeras ton prochain comme toi-même”, vous faites bien. Mais si vous montrez de la partialité, vous commettez un péché, et vous êtes coupable de transgression par la loi (Jacques 2:8, 9)».
Ce qui est faux dans ces deux déclarations est que le mot «prochain »a ici la signification lexicale de «un membre de la race hébreue». Le Livre de Jacques est écrit expressément aux douze tribus d’Israël (Jacques 1:1). La partialité dont il est fait mention ici n’a de signification que dans le contexte des gens dont on parle, et d’eux uniquement. La déclaration des églises sur les peuples qui auraient 2 combattu le racisme depuis le commencement des temps est plutôt étrange.
3a. «La discrimination et l’exploitation raciales sont totalement en désaccord avec le Christianisme» (source Catholique Romaine). 3b. «Le racisme est une forme de comportement mauvais qui est ba-sée sur des différences de religion, d’origine nationale, de couleur de peau ou d’autres choses. Dans l’une des plus bizarres et blasphéma-toires fausses utilisations de la Sainte Bible de Dieu, certains ont même utilisé certaines Écritures afin de soutenir leurs objectifs racistes». 3c. «Le Christianisme est incompatible avec toute forme ou degré de racisme, parce que le racisme évalue et classifie des personnes».
Ces déclarations disent que Dieu Lui-même est blasphématoire, coupable de com-portement mauvais et qu’Il est bizarre quand Il dit :
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« Je vous ai connus, vous seuls, de toutes les familles de la terre » (Amos 3:2). « Car tu es un peuple saint, consacré à Yahweh, ton Dieu ; Yahweh, ton Dieu, t’a choisi, afin que tu sois pour lui un peuple qui lui appartienne en propre, d’entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre» (Deut. 7:6).
2. Ettotalement fausse! (N.D.T.)
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Il y a beaucoup de déclarations dans la Bible qui disent que seul le peuple d’Israël est le peuple « choisi », « appelé », « élu », « particulier » et « oint » de Dieu.
Ce sont en réalité les églises qui utilisent faussement les Écritures dans le but de soutenir leurs objectifs racistes. Ces gens devraient être à même d’expliquer comment il se fait que seuls les membres des douze tribus d’Israël se retrouveront 3 dans la Nouvelle Jérusalem, les autres races se retrouvant au dehors.
Ils devraient également être capables d’expliquer :
« Alors Pierre, répondant, lui dit : Voici, nous avons tout quitté et nous t’avons suivi; que nous adviendra-t-il donc? Et Yahshua leur dit : En vérité, je vous dit que vous qui m’avez suivi, – dans la régénération, quand le fils de l’homme se sera assis sur le trône de sa gloire, vous aussi, vous serez assis sur douze trônes, jugeantles douze tribus d’Is-raël» (Matt. 19:27).
La Bible évalue et classifie continuellement les gens. Jésus évalua les Juifs, disant « vousêtes de votre père le diable», «vous êtes d’en bas, je suis d’en haut», etc (voir Jean chapitre 8).
4. «Qui que vous soyez, où que vous soyez, vous êtes un descendant d’Adam et Ève, qui furent créés par Dieu, à l’image même de Dieu. Les humains, tous les humains, sont les enfants de Dieu».
L’expression «enfants de Dieu» n’apparaît pas dans la Bible avant le Nouveau Testament, où on le trouve dans des expressions conditionnelles, comme :
« Bienheureuxceux qui procurent la paix, car c’est eux qui seront appelés fils de Yahweh » (Matt. 5:9). « Carvous êtes tous fils de Yahweh par la foi dans le christ Yahshua» (Gal. 3:26). enfants de Yahweh et les enfants du diable :« Par ceci sont rendus manifestes les quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Yahweh, et celui qui n’aime pas son frère » (I Jean 3:10).
Comme elles sont les enfants du diable racialement, toutes ces races ne peuvent pas être des enfants de Yahweh! Nous lisons, parlant des enfants d’Ésaü (les « Juifs ») :
3. Iciencore, c’est faux! Ceux qui se retrouveront en dehors du Royaume sont les fils d’Adam qui seront dans la seconde résurrection (celle de la honte éternelle) et pas les « autres races ». Seuls les fils d’Adam ont la vie éternelle. « Toute plante que mon Père n’a pas plantée sera déracinée » (Matt. 15:13). De même : « Et il mettra les brebis (Israël) à sa droite et les chèvres à sa gauche ». Les «chèvres »iront dans les tourments éternels, et les justes (les brebis) dans la vie éternelle (Matt. 25:33, 46). (N.D.T.)
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« Ainsidit Yahweh des armées : Ils bâtiront, mais moi, je renverserai, et on les appellera contrée de méchanceté, et le peuple contre lequel Yahweh est indigné à toujours » (Malachie 1:4). L’affirmation selon laquelle tous les peuples descendent d’Adam et Ève est fausse. Cela est expliqué dans un autre article de l’auteur : «When was the Garden of Eden ? ». 5. «LorsqueJésus-Christ, en tant que Juif, enseigna la femmeSama-ritainen’avait cure qu’elle était une Samaritaine ou:4–26), Il (Jean 4 une femme, puisquele Messie, en tant que Fils de Dieu, n’était ni un raciste ni un mâle chauvin. Le Seigneur enseigna la Samaritaine parce qu’elle était un enfant de Dieu». Ce passage en Jean 4:12 est facilement justifié par les paroles : « Es-tu plus grand que notrePÈREJACOBqui nous a donné le puits». La Samaritaine était une des-cendante de Jacob et donc une Israélite. Comment quiconque peut utiliser son lieu de résidence pour affirmer qu’elle était une non-Israélite est dur à comprendre. La Samarie contenait un mélange de races. En Actes 8:14, nous pouvons voir que cer-tains Samaritainsreçurent la Parole de Dieu. Dans le premier verset, nous trouvons des preuves de la dispersion en Samarie. Philippe proclama la Parole en Samarie comme le firent Pierre et Paul, à qui il fut commandé de n’aller que vers les brebis perdues de la Maison d’Israël. Leur proclamation concernait le royaume de Dieu. En ce qui concerne le chauvinisme mâle, les églises pourraient, si elles le désiraient évidemment, affirmer que Jésus était à la fois chauvin et raciste puisqu’Il ne choisit que des disciples Israélites mâles. 6. «que Chrétien, baptisa l’homme venu d’Éthio-Quand Philippe, en tant pie (Actes 8:26–39), il n’avait cure que la peau de cet homme était noire, parce que Philippe, vrai serviteur de Dieu, n’était pas un raciste. Il baptisa l’homme parce qu’il était un enfant de Dieu». Prétendre que l’eunuque était noir est une pure spéculation. Selon les lois du Temple, il aurait été exécuté au Temple de Jérusalem où il était allé, car le Loi 4 de Dieu interdit aux non-Israélites de s’y rendre sous peine de mort. 7. «Quiconque pensant que le Christianisme (voirVie Chrétienne) ou la Bibleparlent de favoritisme ou de supériorité ou, d’une manière ou d’une autre, justifient de la haine envers d’autres peuples, devrait considérer attentivement ces passages des Écritures : “Il n’y a ni Juif, ni Grec; il n’y a ni esclave, ni homme libre; il n’y a ni mâle, ni fe-melle ;car vous tous, vous êtes un dans le christ Jésus. Or si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence d’Abraham, héritiers selon la pro-messe” (Gal. 3:28, 29)».
4. Deplus, le mot traduit par «Éthiopie »estCush, et Cush était un royaume blanc en deux parties, dont l’une située entre l’Iran actuel et les montagnes encore appelées de nos jours « Hindu Kush », soit plus ou moins l’Afghanistan d’aujourd’hui (N.D.T.)
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C’est pitié de constater que ces églises ne font pas elles-mêmes ce qu’elles prêchent. Elles devraient pouvoir nous expliquer que, maintenant, il n’y a plus ni mâle ni femelle ! Elles ont ignoré le contexte Israélite, où « le Juif » ici est la Maison de Juda et «le Grec» est la Maison d’Israël parlant grec. Il n’y a aucune différence entre ces deux groupes, ils sont tous deux les héritiers de Dieu, la semence d’Abraham.
8. «Et Pierre, ouvrant la bouche, dit : En vérité, je comprends que Dieu ne fait pas acception de personnes, mais qu’en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice, lui est agréable » (Actes 10:34, 35)».
Ce qui a été perdu ici est le verset suivant que les églises ignorent comme par hasard, car il ne leur convient pas :
« Vous connaissez la parole qu’il a envoyéeaux fils d’Israël, annonçant la bonne nouvelle de la paix par Yahshua Christ » (Actes 10:36).
Au verset 35, nous lisons «toute nation», ce qui, comme l’explique le verset sui-vant, représente les nations d’Israël – les anciennes tribus d’Israël qui furent dis-persées parmi les autres nations. Cela confirme exactement ce que dit l’Ancien Testament sur les Lois et la Parole de Dieu données uniquement à Israël. Israël fut dispersée parmi « toute nation » (v. 35) et la Parole (leLogos) fut envoyée spécifi-quement à Israël, selon ce verset. Le mot particulier pour « toute » ici, comme dans l’expression « toute nation », en hébreu comme en grec, est confiné au peuple (la race) du contexte, ici le contexte étant les Israélites.
« Celuiqui dit être dans la lumière et qui hait son frère, est dans les ténèbres jusqu’à maintenant. Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a point en lui d’occasion de chute. Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, et il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux» (I Jean 2:9–11).
Dans la Bible, tous les autres peuples ne sont jamais appelés « frères ». Les églises auraient difficile de trouver une signification lexicale très différente de celle de Thayer :
« Dumême ventre [.. .]un frère [.. .]toute relation par le sang, ou parent [.. .]ayant le même ancêtre [.. .]appartenant au même peuple [. . .]un prochain [.. .]quelqu’un descendu du même père ».
9. «Car aussi nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit hommes libres (I Cor. 12:13)».
Ce verset s’adresse là encore aux «frères »,dont nous venons juste de donner la définition. C’est le « nous » du passage.
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