Les actions françaises depuis 1854 : analyses et découvertes, The French stocks since 1854 : analysis and findings
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Description

Sous la direction de Georges Gallais-hamonno
Thèse soutenue le 01 février 2011: Orléans
Le Bris a collecté environ 200 000 données sur les actions françaises entre 1854 et 1988 pour construire un indice de performances.Différents biais qui surestimaient la rentabilité dans les indices français existants sont identifiés. D’autres probables cas à l’étranger sont présentés.Sur le long terme, les actions offrent une meilleure rentabilité que les autres actifs mais sans prime particulière.Par rapport aux actions américaines, les françaises sous-performent y compris durant les périodes de paix.Le marché est très sensible aux changements de gouvernements et surperforme sous ceux de gauche.Une nouvelle méthode de détection des krachs est proposée. Elle identifie des krachs cohérents avec l’histoire.Les entreprises de services dominent la capitalisation boursière de manière quasi-continue depuis 1854.La rationalité des investissements en emprunts russes avant 1914 est démontrée grâce à une optimisation de portefeuille parmi les actifs français (action, obligation, rente) et huit emprunts d’Etats étrangers.Une nouvelle méthode de décomposition du bénéfice de diversification est proposée ; les investisseurs français étaient attirés par la faible corrélation plus que par les rentabilités étrangères supérieures avant 1914.Les actions françaises et américaines présentent une hausse de corrélation sur le long terme probablement suivant l’intégration des économies. Ainsi, l’incitation à diversifier internationalement a baissé.Le risque de marché enregistre une forte hausse durant l’entre-deux-guerres et le niveau pré-1914 n’est jamais retrouvé. Il semble lié à la fin du Gold Standard, à l’inflation et aux déficits publics.Conséquence de la hausse de ce risque commun, la corrélation entre actions françaises augmente, réduisant l’effet de diversification domestique ; a l’opposé un « super effet portefeuille » est identifiée avant 1914.
-Rentabilité des actions
-Prime de risque
-Guerres
-Long terme
-Krachs
-Risque
-Diversification
Le Bris, collecting about 200,000 data on French stocks from 1854 to 1988, builds a performance index. Several biases leading to overestimate the returns in prior French indices are demonstrated, as well as other probable examples across the globe.Over the long run, French stocks provide a better return than other assets, but without any excessive premium.Compared to US stocks, French stocks have underperformed since 1914, including during the periods of peace.The French stock market is highly sensitive to governmental changes, and overperforms under the left ones.A new method to identify market crashes is proposed. This method identifies crashes that are consistent withhistory.Firms from service industries have almost always dominated market capitalization since 1854.The rationality of the French investments in Russian bonds, before 1914, is demonstrated thanks to a portfoliooptimization among French assets (stock, bonds and corporate bonds) and eight international state bonds.A new method to decompose the benefit of diversification is proposed; before 1914, French investors wereclearly attracted by low foreign correlation rather than higher foreign returns.French and US stocks present a long-term rise in correlation, probably following the economic integration.Thus, the incentive to diversify through international markets has decreased.The market risk exhibits a significant rise during the interwar-period, and the pre-1914 level is never reachedagain. This risk appears to be linked to the end of the Gold Standard, the inflation rate and the public deficits.The consequence of the rise of this common risk is that the correlation among French stocks trend upwards, andthen, reduce the domestic portfolio effect; reversely, before 1914, a “super portfolio effect” is identified.
-Stock return
-Equity premium
-Long term
-Crashes
-Market risk
-Portfolio diversification
Source: http://www.theses.fr/2011ORLE0502/document

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Informations

Publié par
Nombre de lectures 31
Langue English
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Extrait



UNIVERSITÉ D’ORLÉANS



ÉCOLE DOCTORALE SCIENCES DE L’HOMME ET DE LA SOCIETÉ

LABORATOIRE D’ECONOMIE d’ORLEANS

THÈSE présentée par :
David LE BRIS

soutenue le : 1 février 2011

pour obtenir le grade de : Docteur de l’université d’Orléans
ès Sciences de Gestion
Discipline : Finance

Les actions françaises depuis 1854 :
analyses et découvertes



THÈSE dirigée par :
Georges GALLAIS-HAMONNO Professeur, Université d’Orléans

RAPPORTEURS :
Pierre-Cyrille HAUTCOEUR Directeur d’études, EHESS
Maxime MERLI Professeur, Université de Strasbourg
_________________________________________________________________

JURY :
Dominique BARJOT Professeur, Université Paris-Sorbonne
Georges GALLAIS-HAMONNO Professeur, Université d’Orléans
Maxime MERLI Professeur, Université de Strasbourg
Christian RIETSCH Maître de conférences, Université d’Orléans
Jean-Jacques ROSA (Président du jury) Professeur, Sciences-Po Paris
Eugene WHITE Professeur, Rutgers University, New Jersey
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L’Université d’Orléans n’entend donner aucune
approbation ni improbation aux opinions émises dans les thèses ;
elles doivent être considérées comme propres à leurs auteurs.

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Hegoak ebaki banizkio
neria izango zen
ez zuen aldegingo.
Bainan honela
ez zen gehiago txoria izango.
Eta nik txoria nuen maite,
Eta nik, eta nik, txoria nuen maite.


Hymne à la liberté


Si je lui avais coupé les ailes
Il aurait été à moi
Il ne serait pas parti
Mais alors
Il n'aurait plus été un oiseau
Et moi,
C'est l'oiseau que j'aimais ...








Pour les financiers, hasard en basque peut se dire zoria qui viendrait de txoria qui désigne l’oiseau

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à Victor et Louise,

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REMERCIEMENTS

Alors que j’étais en quête d’une validation lors de la première étape de mon travail,
Georges Gallais-Hamonno s’est montré non seulement bienveillant mais surtout constructif en
acceptant d’encadrer la suite de mes recherches. Qu’il soit remercié pour sa disponibilité et la
pertinence de ses critiques.
Mes remerciements vont aussi à Maxime Merli et Pierre-Cyrille Hautcoeur, qui ont
accepté d’être rapporteurs de cette thèse. Le regard d’Eugene White est l’un des plus
pertinents sur le sujet. Je lui exprime toute ma gratitude pour avoir su trouver un créneau de
disponibilité de l’autre coté de l’Atlantique. Je remercie aussi Christian Rietsch qui fait vivre
la finance historique à Orléans d’avoir accepté de participer à ce jury. Je manifeste également
ma reconnaissance envers Dominique Barjot pour prendre le risque de la transdisciplinarité en
participant à ce jury mais aussi pour avoir profondément contribué à ma formation
« d’historien » grâce aux séances d’histoire économique qu’il anime et à son encadrement
d’une « version historique » de ce travail. C’est par son sens de la maïeutique lors des séances
du DEA qu’il animait à Sciences-Po que Jean-Jacques Rosa m’a donné le goût de la
recherche. En participant à ce jury, il me permet de clore un cycle. Je lui en sais gré.
Chacun des chapitres de la présente thèse a été présenté à différents colloques ou
séminaires. Je suis donc profondément redevable envers de nombreux rapporteurs ou simples
participants qui ont su me guider dans mes travaux. Il en va de même envers quelques
référents anonymes. Pierre-Cyrille Hautcoeur doit en plus être remercié, tout comme Patrice
Baubeau ou Angelo Riva, pour m’avoir ouvert un accès aux cénacles de la recherche.
Je suis aussi redevable à trois co-auteurs, Pierre-Cyrille Hautcoeur, Sandrine Tobelem
et Amir Rezaee sans qui, au moins trois, des chapitres de cette thèse n’existeraient pas.
Enfin, je remercie famille et amis, et plus particulièrement, ma compagne Julie, mes
parents et mes beaux-parents.





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Les actions françaises depuis 1854 : analyses et découvertes

David Le Bris
sous la direction de
Georges Gallais-Hamonno



Introduction

PARTIE I : LES GUERRES EXPLIQUENT-ELLES LA SOUS-PERFORMANCE
DE LONG TERME DES ACTIONS FRANÇAISES ?

Chapitre 1, Un nouvel indice pour mesurer les performances des actions
« A Challenge to Triumphant Optimists? A Blue Chips Index for the Paris Stock-
Exchange (1854-2007). »
Chapitre 2, Comparaison des performances françaises et américaines
« Long-term Stock Performances: What Lessons Can We Learn for Future
Investments? »
Chapitre 3, Les guerres sont-elles une explication ?
« The French Stock Market in War. »

PARTIE II: LA DOMINATION DES ENTREPRISES DE SERVICES MALGRE LES CHOCS

Chapitre 4, Les surprenantes conséquences de la couleur politique des gouvernements
« Actionnaires, gouvernements et efficience. »
Chapitre 5, Identifier les krachs, quelles en sont les causes ?
« What is a Market Crash? »
Chapitre 6, Les entreprises de service dominent la cote dans la durée
« La France peut-elle se développer sans l’industrie ? Une réponse dans l’histoire
boursière. »

PARTIE III : DIVERSIFIER EN FRANCE ET A L’ETRANGER

Chapitre 7, La rationalité des investissements en Russie avant 1914
« French Investment in Russia in the late 19th Century: A Modern Portfolio Theory
Explanation. »
Chapitre 8, L’intégration économique dissuade l’investissement à l’étranger
« Why did French Savers buy Foreign Assets before 1914? A Methodological
Approach to the Decomposition of the Benefits from Diversification. »
Chapitre 9, L’irrésistible hausse du risque du marché français
« Is the Portfolio Effect Ending? Idiosyncratic and Market Risk over the Long Run. »

Conclusion

Tables



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