Les Lois de Dieu
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Les Lois de Dieu par Bertrand L. Comparet Aujourd’hui, je vais vous parler des lois du Royaume de Dieu. C’est un sujet que les églises ont saboté, peut-être encore plus que le reste, et pratiquement tout ce qui vous a été enseigné à ce sujet dans les églises peut être considéré comme partiellement ou totalement faux à cause de la façon dont elles ont tout mélangé. La Bible parle de quatre sortes de lois divines : les commandements, les juge- ments, les statuts et les ordonnances. Les hommes d’église d’aujourd’hui, sauf rare exception, n’ont pas la moindre idée qu’il existe une quelconque diférence entre ces quatre divisions. Les commandements constituent les règles majeures concernant la responsabilité de l’homme envers son Dieu. Les Dix Commandements, dans le vingtième chapitre du Livre de l’Exode, sont bien entendu les exemples frappants de ce fait : « Tu ne voleras point », « Tu ne commettras pas le meurtre », « Tu ne commettras pas l’adultération », et ainsi de suite. Contrairement à ce qu’enseignent la majorité des églises, ces Commandements sont toujours d’actualité. Maintenant, les jugements : l’usage de ce mot est un rien trompeur. Aujourd’hui, nous comprenons le mot « jugement » comme signifant la décision d’une cour après qu’elle a entendu une afaire mais, dans la Bible, les jugements sont les règles par lesquelles une cour doit décider l’afaire.

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Publié le 20 février 2014
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Langue Français

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Aujourd’hui, je vais vous parler des lois du Royaume de Dieu. C’est un sujet que les églises ont saboté, peut-être encore plus que le reste, et pratiquement tout ce qui vous a été enseigné à ce sujet dans les églises peut être considéré comme partiellement ou totalement faux à cause de la façon dont elles ont tout mélangé.
La Bible parle de quatre sortes de lois divines : les commandements, les juge-ments, les statuts et les ordonnances. Les hommes d’église d’aujourd’hui, sauf rare exception, n’ont pas la moindre idée qu’il existe une quelconque différence entre ces quatre divisions.
Les commandements constituent les règles majeures concernant la responsabilité de l’homme envers son Dieu. Les Dix Commandements, dans le vingtième chapitre du Livre de l’Exode, sont bien entendu les exemples frappants de ce fait : « Tu ne voleras point», «Tu ne commettras pas le meurtre», «Tu ne commettras pas l’adultération »,et ainsi de suite. Contrairement à ce qu’enseignent la majorité des églises, ces Commandements sont toujours d’actualité.
Maintenant, les jugements : l’usage de ce mot est un rien trompeur. Aujourd’hui, nous comprenons le mot «jugement »comme signifiant la décision d’une cour après qu’elle a entendu une affaire mais, dans la Bible, les jugements sont les règles par lesquelles une cour doit décider l’affaire. En d’autres termes, suivant les règles établies par ce que votre Bible appelle les « jugements », une cour saura comment décider l’affaire. Ce mot est parfois utilisé dans la Bible dans le sens moderne de «décision »,mais du point de vue de la loi biblique, considérez-le comme signifiant les règles par lesquelles une cour décide une affaire; mais pas toutes les affaires.
Les commandements n’ont pas besoin de ces règles : ils sont suffisamment clairs. Mais ce que la Bible classifie comme «jugements »sont les affaires entre un homme et son prochain; cela inclut les lois concernant les droits de propriété, les maîtres et les serviteurs et toutes ces choses.
Voici un exemple tiré des vingt et unième et vingt-deuxième chapitres du Livre de l’Exode :
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B. L. Comparet
« Ce sont ici les jugements que tu placeras devant eux : Si tu achètes un serviteur hébreu, il servira six années, et, la septième, il sortira libre, gratuitement. S’il est venu seul, il sortira seul; s’il avait une femme, sa femme sortira avec lui ».
En voici un autre, sur le rapt :
« Et si quelqu’un vole un homme et qu’il le vende, ou qu’il soit trouvé en sa main, il sera certainement mis à mort ».
Pas de de simple tape sur les doigts ici, ni de liberté conditionnelle; pour un rapt, c’est toujours la sentence de mort, même si la victime est sauvée.
Voici encore un autre jugement :
« Si un homme vole un bœuf, ou un mouton, et qu’il le tue ou le vende, il restituera cinq bœufs pour le bœuf, et quatre moutons pour le mou-ton. [.. .]Si ce qui a été volé est trouvé vivant entre ses mains, soit bœuf, soit âne, soit mouton, il fera compensation au double ».
Ce jugement rend le vol bien moins amusant, n’est-ce pas? Pourquoi les gens volent-ils ?Ils volent pour faire du profit. Et si le résultat du vol est un profit, alors au minimum, si vous êtes attrapé en possession d’un article volé et que le propriétaire retrouve sa possession volée, vous devez encore lui dédommager le montant égal à la valeur de ce que vous avez volé; et si vous vous en êtes débarrassé, vous pouvez avoir à rembourser jusqu’à cinq fois ce que vous avez volé ;il n’y a plus de profit.
Il n’y avait pas énormément de vols sous ces lois. Maintenant, si vous vous deman-dez : « Comment faire pour mettre en pratique cette sorte de règle? ». Supposez qu’un voleur vous rie à la figure en disant : « Voilà, je suis ruiné. Qu’est-ce que tu peux me faire maintenant ? ». Eh bien, la loi prévoyait quelque chose dans ce cas : le voleur était tout simplement vendu comme esclave pour une somme suffisante, équivalente à la valeur du vol.
Maintenant, supposez que ce voleur doive rendre 500$. L’homme serait mis aux enchères et le commissaire-priseur demanderait : « Qui mettra 500$ pour un mois des services de cet homme comme esclave? ».Si le voleur est d’une mauvaise engeance, personne ne sera preneur. «Eh bien, qui va mettre 500$ pour trois mois des services de cet homme ? ». Cela vous montre comme les lois de Dieu sont scientifiques : l’attitude même de l’homme détermine sa punition. S’il est vraiment désolé et anxieux de faire le bien, il sera peut-être un travailleur enthousiaste et peut-être obtiendrez-vous une offre de 500$ pour trois mois de ses services. Mais s’il est renfrogné et défiant et qu’il est évident qu’il ne veut pas travailler excepté si vous l’y obligez par des coups de fouet, il se pourrait qu’il faille trois ans de ses services pour obtenir 500$. En d’autres termes, il a rendu lui-même sa punition
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aussi sévère qu’elle était méritée. La victime du vol, quant à elle, obtiendra son remboursement.
Maintenant, quand nous trouvons un criminel, la meilleure chose que nous sa-chions en faire, habituellement, est de le mettre en prison. Quand nous trouvons le criminel, généralement il ne doit pas rembourser la victime. Lorsqu’il est en prison, il ne rembourse pas la victime : c’est le public qui paye. Et si, au lieu de le mettre en prison, nous le mettons en liberté provisoire, il retourne à ses crimes dès le lendemain.
Mais sous la loi de Dieu, il existait une bonne solution à cette situation. Vous voyez, les pleureuses professionnelles ne rédigeaient pas les lois divines.
La troisième classe des lois, les statuts. Les statuts étaient des règles générales de conduite concernant le gouvernement de la nation entière, pour le bien général et la prospérité. Ces statuts avaient une magnitude moindre que les commandements mais ils constituaient les règles civilisationnelles qui séparaient le peuple d’Israël de toutes les autres nations.
En vivant selon ces statuts, la nation d’Israël devait faire la démonstration de ce que la prospérité, la paix et l’ordre peuvent donner dans l’obéissance des règles des lois divines. Ces statuts couvraient les lois diététiques, agricoles, sociales et financières.
Par exemple, Lévitique 3:17 :
« C’estun statut perpétuel, en vos générations, dans toutes vos habi-tations : vous ne mangerez aucune graisse ni aucun sang ».
Figurez-vous que cela nous a pris 3.500 ans, plus une note du médecin, pour comprendre que les graisses animales sont les plus chargées en cholestérol, qui s’entasse dans vos artères et les durcit, conduisant tout droit à des crises car-diaques. Par contre, si vous coupez les graisses animales et que vous obtenez les graisses et huiles nécessaires pour votre santé à partir d’huiles végétales qui, comme on vous le dit, sont non saturées en acides gras, vous bénéficiez de ce qui est bon dans ces huiles sans souffrir des mauvais côtés des graisses animales. La seule différence est que Moïse n’exigeait pas les honoraires d’un docteur pour vous avoir donné ce conseil.
En ce qui concerne l’interdiction de manger du sang, les diététiciens savent qu’il y a dans le sang un certain nombre de très mauvais facteurs : certaines maladies sont transmises par l’ingurgitation de sang et, de plus, il existe d’autres facteurs chimiques indésirables lorsque vous utilisez du sang comme nourriture. Il est clair que ces statuts diététiques n’étaient pas destinés à votre salut ou votre bénéfice dans un au-delà quelconque. Si vous ne mangiez pas de graisse animale, ce n’était pas au paradis que vous obteniez un cœur sain et fort, c’était ici, sur cette Terre et dans cette vie.
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Voici un autre statut, en Lévitique 10:8–11 :
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« Et Yahweh parla à Aaron [le grand-prêtre,frère de Moïse], disant : Vous ne boirez point de vin ni de boisson forte, toi et tes fils avec toi, quand vous entrerez dans la tente d’assignation, afin que vous ne mouriez pas. C’est un statut perpétuel, en vos générations, afin que vous discerniez entre ce qui est saint et ce qui est profane, et entre ce qui est impur et ce qui est pur, et afin que vous enseigniez aux fils d’Israël tous les statuts que Yahweh leur a dit par Moïse ».
Il ne devait y avoir aucun prêtre soul en service. La Bible n’interdit pas aux prêtres de boire du vin ou de la bière; c’est seulement que, lorsqu’ils étaient en service, ils devaient avoir la tête claire : pas de boisson alcoolisée lors du service. Leurs tâches incluaient non seulement le service du temple, l’offrande des sacrifice, mais aussi l’instruction du peuple quant aux lois de Dieu; et bien sûr, il ne devait pas y avoir d’enseignants ivres et chancelants.
Maintenant, la quatrième classe : les ordonnances, c’est-à-dire les règles gouver-nant les rituels religieux, les cérémonies, les fêtes religieuses et ainsi de suite. Veuillez noter qu’il s’agit ici d’une classe distincte et séparée – les ordonnances n’ont rien à voir avec la conduite du peuple ou de la nation; il s’agit uniquement de lois religieuses.
Par exemple, parlant de la Pâque, Exode 12:42–45 :
« C’est une nuit à garder pour Yahweh, parce qu’il les a fait sortir du pays d’Égypte; – cette nuit-là est à garder pour Yahweh par tous les fils d’Israël, en leurs générations. Et Yahweh dit à Moïse et à Aaron : C’est ici le statut de la Pâque : Aucun étranger n’en mangera; .. .».
La Pâque était une chose concernant uniquement Yahweh et Son peuple Israël ; et tandis que des immigrants d’autres races pouvaient venir en tant que marchands, voyageurs et ces sortes de choses, ils ne pouvaient néanmoins pas déclarer : « Nous faisons maintenant partie d’Israël et nous avons maintenant droit à toutes les protections spéciales de Yahweh ».
« . . . mais tout esclave, homme acheté à prix d’argent, tu le circonciras ; alors il en mangera. L’étranger et l’homme à gages n’en mangeront point ».
Le statut concernait clairement uniquement l’Israélite et son Dieu.
Maintenant, la Fête des Pains Sans Levain, Exode 13:5–10 :
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« Etquand Yahweh t’aura fait entrer dans le pays du Cananéen, du Héthien, de l’Amoréen, du Hévien, et du Jébusien, qu’il a juré à tes pères de te donner, pays ruisselant de lait et de miel, il arrivera que tu feras ce service en ce mois-ci. Pendant sept jours tu mangeras des
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pains sans levain, et le septième jour il y aura une fête à Yahweh. On mangera pendant les sept jours des pains sans levain; et il ne se verra point chez toi de pain levé, et il ne se verra point de levain chez toi, dans tous tes confins. Et tu raconteras ces choses à ton fils, en ce jour-là, disant : C’est à cause de ce que Yahweh m’a fait quand je sortis d’Égypte. Et cela te sera un signe sur ta main, et un mémorial entre tes yeux, afin que la loi de Yahweh soit en ta bouche, car Yahweh t’a fait sortir d’Égypte à main forte. Et tu garderas ce statut en sa saison, d’année en année ».
Je suppose que vous savez tous, de façon générale, d’où vinrent la plupart des lois américaines. Nous avons commencé par la Common Law d’Angleterre, et ce n’était pas sous la forme de statuts passés par le parlement, mais il s’agissait du fait que les coutumes reconnues par le peuple avaient été reconnues comme ayant force de loi par les cours de justice. Et du fait qu’ils gardèrent un enregistrement de toutes les affaires majeures ayant été jugées, ils possédaient les enregistrements des cours britanniques établissant ce qui était appelé la «Common Law». Mais graduellement, même en Angleterre, ce fut modifié et il y fut ajouté des choses en vertu de statuts passés par le parlement. Et ici, en Amérique, tandis que nous commencions avec la base de la Common Law britannique, l’essentiel de nos lois, maintenant, est statutaire.
Un certain nombre d’états, et parmi eux la Californie, ont tenté d’organiser la loi de telle manière que tous les statuts adressant un sujet particulier se trouvent regroupés. Vous avez par exemple le code sur le moteur de votre véhicule; vous avez le code civil des règlementations générales ; vous avez le code des procédures civiles, qui gouverne les cours; vous avez même un code séparé des preuves : les règles sur les preuves pouvant être reçues lors des procès; et ainsi de suite.
Quand Moïse reçut la loi sur le Mont Sinaï, ce n’était pas l’origine des lois divines mais ce que vous pourriez appeler une codification de la loi, la réduisant à un énoncé systématique. La Bible reconnaît que la loi divine était connue bien avant cela. Genèse 2:16–17 énonce le premier commandement :
« Et Yahweh Dieu commanda à l’homme, disant : Tu mangeras libre-ment de tout arbre du jardin; mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas; car, au jour où tu en mangeras, tu mourras certainement ».
En Genèse 26:3–5, Dieu déclare ce qui suit à Isaac :
« Séjourne dans ce pays-ci, et je serai avec toi, et je te bénirai ; car à toi et à ta semence je donnerai tous ces pays, et j’accomplirai le serment que j’ai juré à Abraham, ton père, [.. .]parce qu’Abraham a écouté ma voix, et a gardé mon ordonnance, mes commandements, mes statuts et mes lois».
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Cela démontre qu’une grande partie des lois divines était connue avant l’époque de Moïse, même si elles n’étaient pas aussi bien organisées. Maintenant, vous savez comment nos prétendues églises enseignent, pratiquement sans exception : « Eh bien maintenant vous n’êtes pas sous la loi, vous êtes sous la grâce ; la loi a été abandonnée ».
Il serait intéressant de demander à l’un de ces prêtres : « Vous pensez vraiment ce que vous dites? Que la loi a été complètement abandonnée? ». Il répondra : « Oh oui, oui, certainement! ». Vous pourriez alors lui dire : « Bon, eh bien, d’après ce que vous dites, je suis entièrement libéré de tout ce qui concerne la loi. Je suis donc entièrement libre de commettre autant de meurtres, de vols, d’adultères que je le désire? Parce que si la loi a été abandonnée, ces choses en faisaient partie ». Observez alors votre prêtre commencer à bégayer et essayez de comprendre ce qu’il dit, s’il arrive à dire quelque chose.
Le problème provient des instructions qu’ils reçoivent dans leurs séminaires. On leur dit : «Voilà vos doctrines d’église, et si on vous demande comment les jus-tifier, vous pouvez trouver quelques mots ici et là dans la Bible qui permettront de donner l’impression que ces doctrines sont justifiées. Après tout, vous devriez être capable de discourir pendant une heure et demie sur une virgule ou un point-virgule dans le Livre ».
On ne leur apprend pas la Bible systématiquement, parce que la doctrine d’église passe avant tout ; la Bible ne vient qu’en second, et encore. Voici d’où proviennent leur erreur : Paul, en deux endroits, déclare que le Christ a abandonné les ordon-nances, les clouant sur Sa croix, et ainsi de suite. Voici les deux passages, et vous pourrez prendre note qu’ils ne disent pas que la loi a été abandonnée, mais uni-quement cette partie de la loi contenue dans les ordonnances : les rituels et les cérémonies.
Éphésiens 2:14–15 :
« Car c’est lui qui est notre paix, qui des deux en a fait un et a détruit le mur mitoyen de clôture, ayant aboli dans sa chair l’inimitié, la loi des commandements qui consiste en ordonnances, afin qu’il créât les deux en lui-même pour être un seul homme nouveau, en faisant la paix ».
Uniquement ces commandements qui étaient dans les ordonnances.
Colossiens 2:13–14 :
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« Et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans l’incircon-cision de votre chair, il vous a vivifiés ensemble avec lui, nous ayant pardonné toutes nos fautes, ayant effacé l’obligation qui était contre nous, laquelle consistait en ordonnances, et qui nous était contraire, et il l’a ôtée en la clouant à la croix ».
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Quand vous limitez Paul à ce qu’il a vraiment dit et pas à cet énorme territoire dans lequel les prêtres veulent l’emmener, Paul a raison. Toutes ces ordonnances étaient symboliques de Yahshua Christ, de ce qu’Il allait faire, de ce qu’Il allait accomplir pour nous; elles devaient garder vivants la mémoire, la compréhen-sion, l’espoir, jusqu’à ce qu’Il vienne. Puis, après qu’Il soit venu et ait accompli toutes ces choses, alors vous êtes supposé prêter attention à la réalité et pas à un simple symbole. L’ordonnance de la Pâque, par exemple : que, par la mort de l’agneau de la Pâque, Son sang étant versé et appliqué sur votre porte d’entrée – la proclamation publique de votre foi – par cela vous serez épargné par la mort.
Tout cela symbolise bien entendu le Christ et, dans l’épître aux Hébreux, le sym-bolisme est expliqué. Nous ne passons plus par l’ancien rituel de la Pâque au-jourd’hui. Dans l’Ancien Testament, parlant de la Pâque, il est dit : « Cette ordon-nance est pour l’éternité ». Nous ne tuons plus un agneau pour appliquer son sang sur la porte d’entrée comme ils le faisaient alors, non pas parce que nous négli-geons cela, mais parce que nous en avons une forme différente. Par l’ancienne Pâque, vous proclamiez votre foi que, à une certaine époque indéfinie du futur, le Messie qui n’est pas encore venu viendrait et ferait le vrai sacrifice pour vous : que, par le versement de Son sang, vos péchés seraient pardonnés et la peine de mort qui est le résultat de vos péchés ne serait pas exécutée, car elle aurait déjà été payée pour vous.
Maintenant, après qu’Il soit venu et qu’Il ait offert Sa vie sur la croix, nous ne pouvons plus accomplir ces anciens rituels, en disant : « Celui que nous attendons n’est pas encore venu; Sa venue est encore dans le futur». Cela signifierait le rejet du Christ. La forme de la cérémonie a donc été changée et nous avons la communion, le souper du Maître, avec le pain qui remplace la chair de l’agneau et le vin qui remplace le sang; mais vous avez toujours la signification de la Pâque.
Il ne fallut pas longtemps pour que la signification symbolique de toutes ces or-donnances soit complètement perdue. C’est la sorte de chose à laquelle il faut s’attendre lorsque vous mettez en place une prêtrise professionnelle avec des ri-tuels permettant au clergé de leur donner un petit air magique d’abracadabra.
« Pauvre idiot de laïc, tu ne comprends pas tout cela et tu ne peux pas le faire toi-même, mais si tu viens vers moi et que tu me payes bien, que tu me regardes réaliser des cérémonies magiques auxquelles tu ne comprends rien, alors je pourrai t’en faire profiter un peu ».
Quand vous désirez mettre en place de telles choses, quand vous voulez augmen-ter votre influence et votre importance, la seule façon de le réaliser est de faire en sorte que les laïcs oublient la vraie signification de ces cérémonies et d’en faire des mystères. Et c’est exactement ce que la prêtrise a fait.
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L’histoire de la religion organisée n’a jamais été autre chose que l’histoire de la corruption organisée, pour cette raison même. Examinez les livres de votre Bible. En mettant à part les livres purement historiques, comme Esdras, Néhémie, Rois et Chroniques (vous trouverez des faits historiques dans certains des autres livres également, mais ceux-là auraient pu être écrits par un agnostique ou un athée bien informé; ils ne déclarent pas de doctrine, ils rapportent ce qui s’est passé), en vous tournant vers les livres contenant des expressions comme « ainsi dit Yahweh», vous trouverez, à l’exception de Jérémie et Ézéchiel, que quand Dieu avait besoin d’un homme pour déclarer «ainsi dit Yahweh», notre Père devait, pour le trouver, s’adresser à quelqu’un ne faisant pas partie de la prêtrise.
Vous pouvez donc voir aujourd’hui les églises enseigner au peuple que la loi a été abandonnée. Allez à un «souper social» dans une église; qu’y trouvez-vous invariablement ?Du jambon! « Vous êtes bien entendu supposé violer les lois de Dieu afin de montrer que vous êtes sous la grâce ».
Yahshua Christ avait quelques commentaires plutôt critiques à faire là-dessus, vous savez. Bon, il est vrai que si un homme obéissait à l’entièreté de la loi – à la loi morale comme aux parties simplement pratiques de la loi : les lois diététiques, les lois agricoles, les lois financières – s’il vivait en obéissant à tout cela, oui, il vivait de la force de cela. Il faudrait une sacrée dose d’ingéniosité pour trouver un moyen de commettre un péché sans violer l’une des lois de Dieu. Mais ce n’était pas l’objet réel de la chose.
Il est tout-à-fiat vrai que Lévitique 18:3–5 dit :
« Vous ne ferez pas ce qui se fait dans le pays d’Égypte où vous avez habité, et vous ne ferez pas ce qui se fait dans le pays de Canaan où je vous fais entrer, et vous ne marcherez pas selon leurs coutumes. Vous pratiquerez mes ordonnances, et vous garderez mes statuts pour y marcher. Moi, je suis Yahweh, votre Dieu. Et vous garderez mes statuts et mes ordonnances, par lesquels, s’il les pratique, un homme vivra ».
Bien sûr, la grande majorité de la loi, 98% de la loi probablement, n’a rien à voir avec ces aspects moraux. Les lois alimentaires désignaient quelles nourritures étaient saines, bonnes pour vous, lesquelles étaient malsaines et mauvaises pour votre santé. Vous n’alliez pas avoir mal à l’estomac après votre mort; vous seriez malade ici, dans cette vie. Si vous violiez les lois agricoles, vous n’alliez pas ob-tenir de mauvaises récoltes au paradis, plus tard; vous obtiendriez de mauvaises récoltes ici, sur cette Terre. Et ces choses sont tout aussi vraies aujourd’hui qu’à cette époque. Vous ne renonciez pas à votre espoir de salut si vous étiez assez stupide pour violer les lois alimentaires; ce n’était pas leur objet.
Voici ce que Yahshua déclare dans le cinquième chapitre de Matthieu, en débutant par le verset 17 :
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« Nepensez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes : je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir; car, en vérité, je vous dis : Jusqu’à ce que la terre et le ciel passent, un seul iota ou un seul trait de lettre ne passera point de la loi, que tout ne soit accompli ».
La Terre et le ciel sont-ils passés ? Ce n’est pas avant la fin du millénium, les mille ans de règne du Christ. Révélation 21:1 est la première fois où vous trouvez une déclaration qui dit que la première Terre et le premier ciel sont passés. Donc, la loi est effective, non seulement pour toute l’époque passée depuis le Christ jusqu’à nos jours, mais également pour les prochains mille ans. Il continue, disant (Matthieu 5:19) :
« Quiconquedonc aura supprimé l’un de ces plus petits commande-ments et aura enseigné ainsi les hommes, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; et quiconque l’aura pratiqué et enseigné, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux ».
Les lois de Yahweh sont toujours en action. Maintenant, personne n’a jamais réussi à vivre selon toutes les lois et, à l’époque de l’Ancien Testament, lorsque vous réalisiez que vous aviez violé l’une de ces lois, vous preniez un animal à sacrifier jusqu’au temple et vous étiez assuré du pardon de Yahweh. Aujourd’hui, vous n’offrez plus un animal en sacrifice, vous priez afin d’être pardonné, parce que le sacrifice réel a déjà été fait pour vous par Yahshua Christ.
Mais ces prêtres qui enseignent que la loi a été abandonnée et n’a aucun pouvoir aujourd’hui, vous pouvez voir où ils vont se retrouver, même s’ils obtiennent leur salut. En fait, en Proverbes 28:9, il est dit :
« Qui détourne son oreille pour ne pas écouter la loi, sa prière même est une abomination ».
Voilà pour ce qui concerne les quatre catégories de lois. Examinons maintenant ce qu’elles sont, dans certaines de ces catégories. La loi sur l’entraînement et le service militaire : il n’existe pas de pacifisme dans la Bible; Yahweh non seule-ment autorise la guerre mais Il la commande expressément, en certaines circons-tances. Par exemple, Dieu commanda l’extermination littérale des Amalékites. Exode 17:14–16 (voir aussi Deutéronome 25:17 et suivants) :
« Et Yahweh dit à Moïse : Écris ceci pour mémorial dans le livre, et fais-le entendre à Josué, que j’effacerai entièrement la mémoire d’Amalek de dessous les cieux. Et Moïse bâtit un autel, et appela son nom : Yahweh-Nissi [Yahweh est ma bannière]; et il dit : Parce que Yah a juré, Yahweh aura la guerre contre Amalek de génération en géné-ration ».
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Les Cananéens qui vivaient dans le pays que le peuple d’Israël devait occuper devaient être exterminés; non comme nous le faisons au Vietnam et simplement dire : « Nous ne voulons pas gagner la guerre, nous voulons juste les convaincre qu’ils doivent être raisonnables ».
Écoutez ceci, en Deutéronome 7:1–4 :
« Quand Yahweh, ton Dieu, t’aura introduit dans le pays où tu entres pour le posséder, et qu’il aura chassé de devant toi des nations nom-breuses, le Héthien, et le Guirgasien, et l’Amoréen, et le Cananéen, et le Phérézien, et le Hévien, et le Jébusien, sept nations plus nombreuses et plus fortes que toi, et que Yahweh, ton Dieu, les aura livrées devant toi, et que tu les auras frappées, tu les détruiras entièrement comme un anathème ;tu ne traiteras point alliance avec elles, et tu ne leur feras pas grâce. Tu ne t’allieras point par mariage avec elles, tu ne donneras pas ta fille à leur fils, et tu ne prendras pas leur fille pour ton fils; car ils détourneraient de moi ton fils, et il servirait d’autres dieux, et la colère de Yahweh s’embraserait contre vous, et te détruirait aussitôt ».
Des guerres de libération, pour chasser les tyrans oppressifs, étaient favorisées : Nombres 10:9 :
« Et quand, dans votre pays, vous irez à la guerre contre l’ennemi qui vous presse, alors vous sonnerez des trompettes avec éclat, et vous serez ramenés en mémoire devant Yahweh, votre Dieu, et vous serez délivrés de vos ennemis ».
Et ces agresseurs qui faisaient la guerre contre notre peuple ne devaient pas être laissés dans des conditions qui leur permettraient de recommencer ces guerres en-core et encore. Le peuple avait été averti, il ne devait pas être lui-même l’agresseur et attaquer d’autres nations qui voulaient la paix avec nous; mais si une quel-conque nation nous agressait par une guerre, les règles étaient les suivantes, Deu-téronome 20:10–13 :
« Quand tu approcheras d’une ville pour lui faire la guerre, tu l’inviteras à la paix. Et s’il arrive qu’elle te fasse une réponse de paix et qu’elle s’ouvre à toi, alors tout le peuple qui sera trouvé dedans te sera tribu-taire et te servira. Et si elle ne fait pas la paix avec toi, mais qu’elle fasse la guerre contre toi, tu l’assiégeras; et quand Yahweh, ton Dieu, la livrera en ta main, tu frapperas tous les mâles par le tranchant de l’épée ;mais les femmes, et les enfants, et le bétail, et tout ce qui sera dans la ville, tout son butin, tu le pilleras pour toi ».
Si nous mettions en pratique certaines de ces choses au Vietnam, cela restaurerait la paix très vite. Exode 15:3 :
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« Yahweh est un homme de guerre ».
Psaumes 144:1 :
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« Béni soit Yahweh, mon rocher ! qui enseigne mes mains pour le com-bat, mes doigts pour la bataille ».
C’est l’un des Psaumes de David, et vous vous rappelez que David était le seul homme dont Yahweh a dit : « Celui-ci est un homme selon mon cœur ». La règle était un entraînement militaire universel.
Nombres 26:1–2 :
« Et il arriva, après la plaie, que Yahweh parla à Moïse et à Éléazar, fils d’Aaron, le sacrificateur, disant : Relevez la somme [et cela ne signi-fie pas seulement le total, mais les noms, l’enregistrement] de toute l’assemblée des fils d’Israël, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, selon leurs maisons de pères, tous ceux qui sont propres au service militaire en Israël ».
Les hommes étaient donc tous enregistrés pour le service dès l’âge de vingt ans. Le Christianisme a-t-il abandonné toutes ces sortes de choses? A-t-il révélé que tout ce que Yahweh a déclaré avant notre époque était une erreur qui devait être jetée à la poubelle? Non, bien sûr que non. Yahshua Christ a confirmé toutes ces choses. Luc 12:51 :. « Pensez-vous que je sois venu donner la paix sur la terre ? Non, vous dis-je ;mais plutôt la division ». Nous mélanger avec nos ennemis au sein des Nations-Unies, nous rassembler en une grande et heureuse famille satanique? Non : division, séparation. II Corin-thiens 6:17 :
« C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et soyez séparés, dit le Maître, et ne touchez pas l’impur, et moi, je vous recevrai ».
C’est un commandement depuis le début.
Luc 22:36, Yahshua parlant à Ses disciples :
« Mais maintenant, que celui qui a une bourse la prenne, et de même celui qui a un sac, et que celui qui n’a pas d’épée vende son vêtement et achète une épée ».
Matthieu 10:34 :
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