Les marques de potiers sur terra sigillata découvertes en Algérie. - article ; n°1 ; vol.28, pg 15-131

Roger Guéry

Description

Antiquités africaines - Année 1992 - Volume 28 - Numéro 1 - Pages 15-131
Cet article, qui fait suite à ceux consacrés aux marques de potiers hispaniques et gallo-romaines (Ant. afr., 13, 1979, p. 23-97), tardo-italiques (ibid., 23, 1987, p. 149-191), orientale, pseudo-tripolitaines et d'origines diverses (ibid., 26, 1990, p. 87-112), constitue le premier d'une série qui se propose de publier les estampilles italiques. Leur classement respecte celui adopté par le Corpus Vasorum Arretinorum et le présent catalogue intéresse les officines comprises entre celles de A ( ) (CVArr, 2) et de C. M ( ) R ( ) (CVArr, 979). Un commentaire accompagne les ateliers les plus importants pour lesquels est donnée, à partir d'études encore inédites, la diffusion de leurs produits dans l'ensemble de l'Afrique Mineure.
This article, following those dedicated to Hispanic and Gallo-Roman potters 'marks (Ant. afr., 13, 1979, p. 23-97), to late-Italic ones (ibid., 23, 1987, p. 149-191), to oriental, pseudo-Tripolitan ones and to those from miscellaneous origins (ibid., 26, 1990, p. 87-1 12), constitutes the first section of a series which intends to publish Italic stamps. Their classification is similar to the one adopted by the Corpus Vasorum Arretinorum and the present catalogue deals with the workshops included between those of A ( ) (CVArr, 2) and of C. M ( ) R ( ) (CVArr, 979). A commentary is provided for the major workshops which - from still unpublished studies - gives the distribution of their products in the whole Africa Minor.
117 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

• Publié par: ANTIQUITES_AFRICAINES
• Publié le: 01 janvier 1992
• Nombre de lectures: 62
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 13 Mo

Extrait

Roger Guéry
Les marques de potiers sur terra sigillata découvertes en
Algérie.
In: Antiquités africaines, 28,1992. pp. 15-131.
Résumé
Cet article, qui fait suite à ceux consacrés aux marques de potiers hispaniques et gallo-romaines (Ant. afr., 13, 1979, p. 23-97),
tardo-italiques (ibid., 23, 1987, p. 149-191), orientale, pseudo-tripolitaines et d'origines diverses (ibid., 26, 1990, p. 87-112),
constitue le premier d'une série qui se propose de publier les estampilles italiques. Leur classement respecte celui adopté par le
Corpus Vasorum Arretinorum et le présent catalogue intéresse les officines comprises entre celles de A ( ) (CVArr, 2) et de C. M
( ) R ( ) (CVArr, 979). Un commentaire accompagne les ateliers les plus importants pour lesquels est donnée, à partir d'études
encore inédites, la diffusion de leurs produits dans l'ensemble de l'Afrique Mineure.
Abstract
This article, following those dedicated to Hispanic and Gallo-Roman potters 'marks (Ant. afr., 13, 1979, p. 23-97), to late-Italic
ones (ibid., 23, 1987, p. 149-191), to oriental, pseudo-Tripolitan ones and to those from miscellaneous origins (ibid., 26, 1990, p.
87-1 12), constitutes the first section of a series which intends to publish Italic stamps. Their classification is similar to the one
adopted by the Corpus Vasorum Arretinorum and the present catalogue deals with the workshops included between those of A ( )
(CVArr, 2) and of C. M ( ) R ( ) (CVArr, 979). A commentary is provided for the major which - from still unpublished
studies - gives the distribution of their products in the whole Africa Minor.
Citer ce document / Cite this document :
Guéry Roger. Les marques de potiers sur terra sigillata découvertes en Algérie. In: Antiquités africaines, 28,1992. pp. 15-131.
doi : 10.3406/antaf.1992.1200
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/antaf_0066-4871_1992_num_28_1_1200Antiquités africaines
t. 28, 1992, p. 15-131
LES MARQUES DE POTIERS SUR TERRA SIGILLATA
DÉCOUVERTES EN ALGÉRIE
IV/1
SIGILLÉE ITALIQUE
)àC. M( )R(
par
RogerGUÉRY*
À la mémoire de J. Lassus
Résumé
Cet article, qui fait suite à ceux consacrés aux marques de potiers hispaniques et gallo-romaines (Ant. afr., 13, 1979,
p. 23-97), tardo-italiques (ibid., 23, 1987, p. 149-191), orientale, pseudo-tripolitaines et d'origines diverses (ibid., 26, 1990,
p. 87-112), constitue le premier d'une série qui se propose de publier les estampilles italiques. Leur classement respecte celui
adopté par le Corpus Vasorum Arretinorum et le présent catalogue intéresse les officines comprises entre celles de A ( )
(CVArr, 2) et de C. M ( ) R ( ) (CVArr, 979). Un commentaire accompagne les ateliers les plus importants pour lesquels
est donnée, à partir d'études encore inédites, la diffusion de leurs produits dans l'ensemble de l'Afrique Mineure.
Abstract
This article, following those dedicated to Hispanic and Gallo-Roman potters 'marks (Ant. afr., 13, 1979, p. 23-97), to
late-Italic ones (ibid., 23, 1987, p. 149-191), to oriental, pseudo-Tripolitan ones and to those from miscellaneous origins (ibid.,
26, 1990, p. 87-1 12), constitutes the first section of a series which intends to publish Italic stamps. Their classification is similar
to the one adopted by the Corpus Vasorum Arretinorum and the present catalogue deals with the workshops included between
those of A ( ) (CVArr, 2) and of C. M ( ) R ( ) (CVArr, 979). A commentary is provided for the major workshops which
- from still unpublished studies - gives the distribution of their products in the whole Africa Minor.
Faisant suite aux études antérieures1, le présent catalogue amorce une série qui se propose de faire
connaître les marques sur terra sigillata italique classées selon l'ordre alphabétique adopté par A. Oxé et
* U.P.R., 424 «Recherches d'Antiquités africaines», Université de Provence, 29, avenue Robert-Schuman, 13621
Aix-en-Provence ;
1 Guery (R.), Les marques de potiers sur terra sigillata découvertes en Algérie. I- Sigillées provinciales (hispanique et
gallo-romaine). Ant. afr., 13, 1979, p. 23-97 ; id., II- Sigillée tar do-italique. Ibid., t. 23, 1987, p. 149-191) ; id., Ill- Sigillées
orientale, pseudo-tripolitaine et d'origines diverses. Ibid., t. 26, 1990, p. 87-1 12. 16 R. GUÉRY
H. Comfort2. Ce morcellement arbitraire de plus de huit cents timbres, dont plus de 60 % sont inédits, est
imposé par le volume que les Antiquités africaines peuvent raisonnablement accorder à un article.
L'idéal aurait été de choisir une présentation géographique par centres de production, chose qu'il était
impossible d'envisager lors de la collecte des documents entre 1963 et 1967. Il est encore prématuré de tenter
de le faire en dépit des progrès considérables réalisés depuis dans ce domaine et dont rendent compte des
publications récentes 3 qui regroupent, dans leur appareil documentaire, l'essentiel de notre savoir actuel.
Mais en même temps que s'acquièrent de nouvelles connaissances sur les différents groupes régionaux
s'étalent les zones d'ombres qui les concernent : l'arétin L. Gellius Quadratus a-t-il créé l'importante
succursale padane qu'on lui a attribuée?4, les ateliers supposés tripolitains ne sont-ils pas en réalité
campaniens ? 5, etc. A ces interrogations s'ajoute l'ignorance qui subsiste sur la localisation de beaucoup
d'officines italiques, et pas seulement des moins importantes, tandis que se découvre l'emplacement de
manufactures secondaires. En définitive, nous sommes encore loin de pouvoir réaliser, pour la répartition
géographique des manufactures italiques et de leurs succursales, une étude générale aussi précise que celle
qui vient d'être consacrée aux officines gallo-romaines 6.
Le seul recours sûr auquel on pourrait faire appel pour déterminer l'emplacement des différents centres
de fabrication, dont on pressent déjà une diversité qui s'enrichira encore (Arezzo, ses environs et ses
succursales, Pise, plaine padane, Rome, Ostie, Pouzzoles pour ne citer que les mieux connus) est celui des
analyses physico-chimiques des pâtes qui restent soumises aux possibilités des rares laboratoires spécialisés
aptes à les réaliser et qu'il est bien entendu utopique d'espérer de voir appliquer aux innombrables
fragments de sigillée signés découverts en Algérie depuis plus d'un siècle et quart7.
Les commentaires qui accompagnent les plus importantes séries d'estampilles sont issus des compilat
ions abrégées de nos connaissances actuelles, encore que je doute de les avoir toutes et bien exploitées.
Mais le catalogue lui-même présente à mes yeux l'avantage de livrer des renseignements bruts immédiate
ment utilisables, ne serait-ce qu'en apportant sa contribution au futur supplément du CVArr commencé par
H. Comfort qui vient d'en confier l'achèvement à P.M. Kenrick.
Des études parallèles à celle-ci ont été récemment entreprises dans un certain nombre de musées
marocains par M. H. Limane et dans celui de Carthage par Mme M.-F. Giacobbi-Lequément et
M. J. Deneauve qui, bien qu'encore inédites, ont pu être utilisées grâce à l'obligeance de leurs auteurs. De
même, Mme S. Hedinger et le professeur S. von Schnurbein ont eu l'amabilité de me communiquer la liste
des timbres découverts lors des fouilles de la mission allemande à Carthage entre 1974 et 1987. J'ai eu de
mon côté l'autorisation de relever quelques marques à El Jem et à Marsa Susa. Cette somme de
renseignements donne une vision plus précise, quoique provisoire, sur la diffusion, dans les autres pays du
Maghreb de la production des potiers italiques présente en Algérie.
2 Oxe (A.) et Comfort (H.), Corpus Vasorum Arretinorum, Bonn, 1968.
3 En dernier lieu Hayes et al, Atlante delle forme ceramiche. II- Ceramica fine romana nel bacino mediterraneo (tardo
ellenismo e primo impero). Enciclopedia dell'Arte Antica classica e orientale, Rome, 1985. Ettlinger (E.) et al., Conspectus
formarum Terrae Sigillatae Italica corno Confectae. Materialien zur Römisch-Germanischen Keramik, 1. 10, 1990.
4 Zabehlicky-Scheffeneger (S.), « Die Geschäfte des herrn Lucius G. » ein Arbeitsbericht. R.C.R.F., acta XXI-XXII
1982, p. 105-115 ; infra, p. 86.
5 Soricelli (G.). « Tripolitanian sigillata » : North african or companion ? Libyan Studies, t. 18, 1987, p. 73-87 ;
Guery (R.), Ant. afr., t. 26, 1990, p. 91-92.
6 Bemont (C), Jacob (J.-P.) et al., La terre sigillée gallo-romaine. Lieux de production du Haut-Empire : implantation,
produits, relations. D.A.F., n° 6, 1986.
7 Les premières m