LES POÈTES DE LA SAVOIE BURDETIMPRIMERIE DE CH. LES POETES DE LA SAVOIE JULES PHILIPPE SECRÉTAIRE DE LA SOCIÉTÉ FLCRIMONTAME MEIilBRE CORRESPONDAIiT D'HISTOIRE ET D'ARCHÉOLOGIE ET DE L'IKSTITDTDE LA SOCIÉTÉ , DE GEIIÈVE ANNECY PHILIPPE, LIBRAIRE-ÉDITEURJILES 1865 ALPHONSE DE LAMARTINE d&cua/tâ ce ^^eciiac au c/ia?i//. Malgré son talent, malgré ses places à la André de la Vigne necour, vécut pas dans l'ai- et souvent il se plaignitsance, dans ses vers de manquer de tout ce qui est le plus néces- à la vie. Il formula sessaire doléances dans la pièce suivante qu'il adressa à Charles VIII : Secoures-moi, ou l'hôpital m'aboye, Commandement où je ne desdis point. si m'a faict ce train suivre,Haut et du col, A Chambéry pour chanter contrepoint. Royal servant me fit l'œuvre poursuivre ; En ce faict cy ne pris par quelque voye ; Secoures-moi, ou l'hôpital m'aboye. Si André de la Vigne traîna péniblement son existence de poète en France plus heureux , lui,que François Miossingien*, d'Annecy, se fit admirer à peu près à la môme époque en Italie par ses poésies latines , et récolta de toutes parts éloges et honneurs. Son premier essai fut une • Quclqu(»8 ('irit Miossingen cworc Miozingen.auteurs onl ou 20 INTRODUCTION. traduction des Elégies de J.-B. Mantouan contre les plaisirs et impudiques de Vamour,fous imprimée à Aimecy en i556. Il àest supposer que ce fut traductioncette qui accrédita Miossingien au- prèis des lettrés italiens.
LES POÈTES DE LA SAVOIEBURDETIMPRIMERIE DE CH.LES POETES DE LA SAVOIE JULES PHILIPPE SECRÉTAIRE DE LA SOCIÉTÉ FLCRIMONTAME MEIilBRE CORRESPONDAIiT D'HISTOIRE ET D'ARCHÉOLOGIE ET DE L'IKSTITDTDE LA SOCIÉTÉ , DE GEIIÈVE ANNECY PHILIPPE, LIBRAIRE-ÉDITEURJILES 1865